salésienne05 a écrit :Après, à nous d'être présents. Car, lorsque des Marie-Laure (j'en connais quelques unes, très sympathiques par ailleurs) se convertissent à l'Islam radical dans les cités, c'est qu'a priori, il y avait une soif spirituelle en elles... Or, où étions-nous ? Quel Christ avons-nous montré ? Saint François de Sales dit que la vraie dévotion nous rend aimable au prochain, et rend Dieu aimable... alors, interrogeons-nous...
Plus largement que de savoir si nous avons été de gentils petits chrétiens bien affables, demandons-nous si nous avons tout simplement montré le Christ. Un des gros problèmes de l'Église de France, c'est cet enfouissement : on réduit l'annonce de la foi à l'exemple de vie (qui est certes essentiel mais ne saurait être exclusif). Et l’annonce du kérygme ? A la poubelle ! Qu'on ne s'étonne pas ensuite que la foi chrétienne n'ait plus de visibilité.
Autre facteur à prendre en compte : la propagande mensongère de certains musulmans. Entre les faux miracles du coran, la falsification de la Bible, etc. n'importe qui peut se laisser prendre au piège s'il n'est pas un minimum formé. Or devinez quoi, c'est justement ce qui fait gravement défaut aux chrétiens, et aux non chrétiens lorsqu'il s'agit du christianisme, de notre époque : une formation qui tienne un peu la route. Qu'on se pose donc la question des catéchismes au rabais et des discours consensuels de certains responsables qui entretiennent le flou et un irénisme coupable.
salésienne05 a écrit :Et quand St François de Sales luttait pied à pied avec les protestants, c'était toujours avec franchise, douceur, sans crainte et sans haine de l'autre... bref, sans violence.
Sans violence oui, mais pas sans fermeté. Et surtout, sans concession à l’erreur et au mensonge. Je suis tombé sur sa lettre aux protestants récemment, un pur bijou ! On est à des années-lumière des prêchi-prêcha consensuels de notre époque.
En fait, la grave erreur est de croire que dès qu’on corrige quelqu’un qui n’est pas dans la vérité, on lui fait violence. C’est intellectuellement ridicule et anti-biblique par excellence puisque Dieu, dans la Bible, ne se prive pas de corriger nos erreurs.
Alors ok, dialoguons avec les musulmans. Tendons-leur la main et cherchons à vivre en paix avec eux. Mais rappelons-nous que le Christ n’a pas dit
« allez vivre en paix avec vos voisins et surtout n’annoncez pas mon nom si ça pose problème ». Le dialogue souhaité par l’Église n’est donc pas une fin en soi, ni même le « vivre ensemble », ce serait de l’idolâtrie. Le but à atteindre, c’est l’annonce du Christ aux musulmans, rien d’autre. Ainsi, oui il faut dialoguer, mais il faut dialoguer en vérité. Il faut, dans ce dialogue, reconnaître l’islam pour ce qu’elle est : une religion aux nombreux éléments antichristiques (au sens des lettres de saint Jean) et rester ferme sur le fait que le Christ est le seul Sauveur.