Charles a écrit :Or on soutient que le respect de l'environnement est la condition de la paix.
Personne ne prétend que c'est la seule et unique condition de paix. Juste que c'en est une qui prend de plus en plus d'importance à notre époque. Avant les gens se contentaient de trucider leurs voisins. Maintenant on peut en plus les empoisonner, détruire leur habitat, les priver d'eau, les rendre malades, etc ...
Charles a écrit :Fée Violine a écrit :Mais de nos jours, davantage que les guerres, ce qui détruit la planète ce sont les activités économiques, je veux dire la recherche de l'argent à tout prix, au mépris de l'homme.
Mais je note l'inversion à laquelle vous êtes réduite : les guerres ne sont pas si graves, c'est la protection de l'environnement qui est première.
Vous déformez les paroles de Fée Violine : où prétend-elle que les guerres ne sont "pas si graves" ? Elle dit simplement que ce qui détruit la planète actuellement (et pas les hommes), ce sont plus les activités économiques que la guerre. Ce dont on pourrait parfaitement débattre avec les bombes nucléaires, l'agent orange, etc ... mais il ne s'agit nullement ici de contester la gravité des guerres.
Charles a écrit :Ca c'est encore une tarte à la crème. Savez-vous combien d'espèces ont disparu depuis l'apparition de la vie ? Il y en a tellement qu'on ne peut même pas les compter...
J'aime bien le terme de "tarte à la crème" ... j'ai comme dans l'idée que vous utiliseriez une autre expression si, comme les autres espèces dont vous semblez faire si peu de cas, l'être humain ne devait pas survivre à la destruction de son propre habitat.
La comparaison ne tient pas la route. D'une part vous assimilez les espèces disparues à cause de l'activité humaine à celles disparues naturellement (genre si la nature le fait, c'est pas si grave si on le fait nous aussi ?). D'autre part, si des espèces se sont créées et ont disparu régulièrement depuis l'apparition de la vie, les crises géologiques habituelles s'étalent sur plusieurs millions d'années, ce qui laisse généralement le temps aux organismes de s'adapter (ou mourir). L'homme a créé une crise géologique (sans doute majeure au rythme où vont les choses), mais en quelques siècles seulement. Difficile de prévoir comment la nature va réagir à une agression pareille, et comment l'homme fera pour tirer son épingle du jeu.
Bref, c'est pas parce que plein d'espèces sont déjà mortes avant qu'on risque pas de prendre cher dans la gueule, si vous me passez l'expression. La crise qui sépare le précambrien du cambrien (edit : honte à moi, c'est la crise Permien/trias et non Précambrien/cambrien ; ça m'apprendra à poster à 5h du mat) à vu l'extinction de 97% des espèces vivantes (edit : marines, et 75% des terrestres) connues, je serai curieuse de voir comment l'homme se démerderait pour survivre dans un contexte pareil.