Allons on nage dans la mauvaise foi ou dans l'ignorance de sa propre actualité.
et puis, vous semblez toujours faire des transferts des uns aux autres, ou a spéculer sur ce qu'ils font ou pensent pour les accuser ensuite.
Alors si vous ne me croyez pas moi, croyez ce que dit votre supérieur général, l’abbé Davide Pagliarani, en date du 23 novembre 2018 et suite à la rencontre avec le cardinal Luis Ladaria Ferrer du 11 juillet précédent.
Il vous suffira de parcourir la "Porte Latine", ou les conclusions qui ont fait suite au chapitre général, ou même les déclarations d'Écône. Je propose quelques extraits de médias moins "spécialisés" car il serait tellement plus explicite de proposer des liens de la FSSPX ou de la Porte Latine. Mais je crois que cela n'est pas autorisé; et oui je suis obéissant aux règles, on ne se refait pas.
Je donne juste donc quelques sources que je pense autorisées :
Suite à ces discussions, Rome avait soumis à Ecône un «préambule doctrinal» en septembre 2011. L’acceptation de ce document aurait permis de conduire à la «pleine réconciliation» de la FSSPX avec le Siège apostolique, et l’étude de l’intégration de la Fraternité au sein de l’Eglise catholique – probablement sous la forme d’une prélature personnelle. Ce préambule n’a jamais été accepté par Ecône. Mais la FSSPX autant que le pape François ont désiré maintenir le dialogue.
Source:
La Fraternité Saint-Pie X affirme une «divergence doctrinale irréductible» avec Rome
Ce faisant, l’abbé Pagliarani applique la “ligne Galarreta”, qui veut que tout accord avec le Saint-Siège doit être subordonné à un éclaircissement doctrinal, les questions de foi étant le fondement du désaccord entre Rome et le groupe lefebvriste. Mais sachant que les discussions précédentes avaient examiné ces désaccords en profondeur et avaient permis aux deux parties de bien cerner les points de convergence et de divergence, comment interpréter cette requête de « repasser les plats » ?
Source:
Le supérieur de la FSSPX reçu à Ecclesia Dei
Voyons ce qu'en disent les Lefebvristes eux-mêmes :
Catéchisme des vérités opportunes : Les ralliés (vus par Mgr Lefebvre), abbé F-M. Chautard - 8 juillet 2018
1) Que sont les ralliés ?
Ceux qu’on appelle « ralliés » sont les communautés, les prêtres et les fidèles qui ont d’abord choisi de défendre la Tradition, puis à partir des sacres du 30 juin 1988 et l’excommunication fulminée contre Mgr Lefebvre, Mgr de Castro-Mayer et les quatre évêques sacrés, ont choisi de se mettre sous la dépendance effective de la hiérarchie actuelle tout en conservant la liturgie traditionnelle. Ils se sont donc ralliés à l’Eglise conciliaire.
Par extension, le vocable de « ralliés » désigne les communautés, les prêtres et les fidèles qui conservent la liturgie traditionnelle mais acceptent les principales erreurs conciliaires ainsi que la pleine validité et la légitimité du novus ordo de Paul VI et des sacrements promulgués et édités par Paul VI.
« Dom Gérard, dans sa déclaration, fait état de ce qui lui est donné et accepte de se mettre sous l’obédience de la Rome moderniste, qui demeure foncièrement anti-traditionnelle »(1).
2) Le mot « ralliés » n’est-il pas péjoratif ?
Oui, le mot de « ralliés » est péjoratif car il exprime une trahison vis-à-vis de la Tradition.
[...]
18) Peut-on se rendre aux messes des « ralliés » ?
Non, on ne peut pas se rendre aux messes des ralliés, premièrement parce que l’assistance à la messe est une profession publique de la foi et que cette profession de foi est altérée par les ralliés, deuxièmement parce que l’assistance à la messe ralliée entraîne une relativisation des oppositions doctrinales, troisièmement parce qu’une telle assistance développe des contacts périlleux pour la foi.
« Ils disent aussi : la messe est bien, nous y allons. Oui, il y a la messe. Elle est bien, mais il y a aussi le sermon ; il y a l'ambiance, les conversations, les contacts avant et après, qui font que tout doucement on change d'idées. C'est donc un danger et c'est pourquoi d'une manière générale j'estime que cela fait un tout. On ne va pas seulement à la messe, on fréquente un milieu.
Il y a évidemment des gens qui sont attirés par les belles cérémonies qui vont aussi à Fontgombault, où l'on a repris la messe ancienne. Ils se trouvent dans un climat d'ambiguïté qui à mon sens est dangereux. Dès lors que l'on se trouve dans cette ambiance, soumis au Vatican, soumis en définitive au Concile, on finit par devenir œcuméniste »(27).
19) Quelle doit être notre attitude vis-à-vis des ralliés ?
« [Dom Gérard] voudrait en même temps garder l’amitié et le soutien des traditionnalistes, ce qui est inconcevable. Il nous accuse d[‘être] “résistantialistes” »(28).
« Nous n’aurons plus aucun rapport avec le Barroux et nous avertirons tous nos fidèles de ne plus soutenir une œuvre désormais dans les mains de nos ennemis, ennemis de Notre-Seigneur et de son Règne universel »(29).
« Il est clair que tous ceux qui nous quittent ou qui nous ont quittés pour sédévacantisme ou parce qu’ils veulent être soumis à la hiérarchie actuelle de l’Eglise tout en espérant garder la Tradition, nous ne pouvons plus avoir de rapports avec eux. Ce n’est pas possible. Nous disons, nous, que l’on ne peut pas être soumis à l’autorité ecclésiastique et garder la Tradition. Eux affirment le contraire. C’est tromper les fidèles. (…) nous voulons être absolument indemnes de compromission tant à l’égard des sédévacantistes qu’à l’égard de ceux qui veulent être soumis à l’autorité ecclésiastique »(30). « Qu’on ait des contacts avec eux pour les ramener à la Tradition, les convertir, à la rigueur. C’est le bon œcuménisme. Mais donner l’impression qu’on regrette presque, et qu’après tout on irait bien parler avec eux, ce n’est pas possible »(31).
20) Ne faudrait-il pas au contraire s’unir et faire un front commun ?
Le pacte d’alliance était en vigueur depuis 15 ans. Il n’était que de le renouveler le 30 juin dans l’unanimité doctrinale et prudentielle : c’était indispensable pour continuer le combat pour le Christ Roi. (…) Celui [Dom Gérard] qui a rompu l’alliance sacrée en appelle maintenant à une nouvelle alliance »(32).
« Je crois que ce qui a contribué à perdre Dom Gérard c’est son souci de ‘s’ouvrir à tous ceux qui ne sont pas avec nous et qui peuvent aussi profiter de la liturgie traditionnelle’. Nous voulons essayer, disait-il, de ne plus avoir cette attitude critique, stérile, négative. Nous allons nous efforcer d’ouvrir nos portes à tous ceux qui éventuellement n’auraient pas nos idées, mais qui aimeraient la liturgie, afin de les faire profiter aussi des bienfaits de la vie monastique. Dès cette époque je m’étais inquiété de ce que je considérais comme une opération très dangereuse. C’était l’ouverture de l’Église au monde et on a bien dû constater que c’est le monde qui a converti l’Église. Dom Gérard s’est laissé contaminer par ce milieu qu’il a reçu dans son monastère »(33).
21) « N'est-ce pas un peu sévère ?
Mais non. (…) Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous avons eu des difficultés avec Rome. Ce n'est pas par plaisir que nous avons dû nous battre. Nous l'avons fait pour des principes, pour garder la foi catholique. Et ils étaient d’accord avec nous. Ils collaboraient avec nous. Et puis tout à coup on abandonne le vrai combat pour s'allier aux démolisseurs sous prétexte qu'on leur accorde quelques privilèges. C'est inadmissible. Ils ont pratiquement abandonné le combat de la foi. Ils ne peuvent plus attaquer Rome »(34).
Abbé François-Marie Chautard, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Source : Le Chardonnet n° 310 de Juillet-août-septebre 2018 / La Porte Latine du 8 juillet 2018.
En effet, pleine communion avec l'Eglise catholique tout comme pleine communion interne.
Il semblerait que le rejet soit l'attitude commune ainsi que le refus du discernement qui diffère, cela fait très WatchTower ! On conspue celui/celle qu'on a appelé frère/soeur en Christ parce qu'en son âme et conscience il/elle décide de revenir dans la pleine communion de l'Eglise.
Je ne pense pas faire preuve d'une trop grande liberté en concluant que s'il est interdit d'aller à la messe traditionnelle des "ralliés" l'équivalence doit être au minimum à l'identique concernant la messe des "conciliaires". Les choses sont-elles vouées à n'être qu'à sens unique pour certains ?
Ce que je ressens dans cette source, c'est la peur de perdre un pouvoir et non celle de s'égarer ou chercher la vérité, qui semble secondaire.
j'ai suffisamment osulignés de choses et j'ai stoppé, qui relèvent bien non pas le souci de la Foi mais bine le contrôle des relations, des conversations, du milieu. Ce n'est pas moi qui le dit pourtant.
Je passe sur la réponse de mauvaise foi, et qui essaie de noyer le poisson avec l'exception qui confirme la règle, en exprimant plus clairement le sens premier : un prêtre "rallié" reçoit la même délégation de l'évêque diocésain qu'un autre prêtre et n'est donc pas sous tutelle d'un prêtre séculier pour le mariage (dont on peut rappeler que ce sont les mariés eux-mêmes qui sont les ministres de ce sacrement et que le prêtre en est juste le premier témoin, cela concerne forcément la messe du mariage).
Il n'est donc pas utile de discuter plus avant si on essaie de nier ou maquiller ce qui est, car cela dénote une volonté à ne pas discuter mais à accuser, et dans une forme qui manque particulièrement de tempérance. Je conclurai seulement en disant que d'autres "tradis" ne sont pas intervenus dans cette diatribe et c'est tout à leur honneur.
"L'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse" dit un proverbe africain, et je suis conscient que l'arbre n'est pas forcément représentatif de la forêt. Je mets donc fin à mon échange avec Altior et ne répondrait à d'autres qu'aux interventions posées.