Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

« Quant à vous, menez une vie digne de l’Évangile du Christ. » (Ph 1.27)
Règles du forum
Forum d'échange entre chrétiens sur la façon de vivre l'Évangile au quotidien, dans chacun des domaines de l'existence
Ombiace
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2750
Inscription : dim. 24 août 2014, 14:38

Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par Ombiace » jeu. 25 juil. 2019, 1:15

Il y a bien des occasions de ne pas plaire, .. de là à déplaire…

Sans vouloir se mettre à la place de Dieu, comment imaginer que certains métier ne lui déplaisent pas, qui sont pourtant sources de rémunération. Il est vrai que Saint Paul travaillait dur, mais on imagine pas une activité en décalage avec l' assentiment de Dieu. Ce n'est pas la paresse qui m'anime, mais avouez qu'on peut gagner de l'argent, même avec le plus vieux métier du monde, qui n'est, je pense, pas agréé par Dieu..

J'ajoute à ma question en titre : Avec ce chômage latent, pensez-vous qu'il doit être prioritaire de travailler, ou de choisir un métier conforme à ce que Dieu agréerait, sachant qu'il est difficile de savoir où mettre la barre de sa désapprobation ?

SergeA
Senator
Senator
Messages : 905
Inscription : ven. 03 oct. 2014, 15:29
Conviction : Catholique
Localisation : Lyon région

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par SergeA » jeu. 25 juil. 2019, 7:06

Bonjour Pierrot2.

Un jour un curé que j'aime bien a dit : "Dieu n'a pas de projet pour l'homme, c'est l'homme (entre autres) qui est Son projet".

La seule chose qui convient, donc, c'est de ne pas enterrer son talent par peur de déplaire ou de faire mal.
Je ne crois pas qu'un métier soit meilleur qu'un autre. La seule chose qui compte, c'est l'esprit dans lequel on l'exerce.
J'en veux pour preuve l'examen du panel des grands Saints de l’Église catholique : cela va des Saints ermites à Sainte Jeanne d'Arc : les premiers vivaient dans une profonde ascèse ; Jeanne, elle, a accomplie sa mission en boutant les anglais hors de France. Même dans les évangiles on retrouve une diversité dans les métiers exercés par les uns ou les autres et aucun ne semble condamné par notre Seigneur Jésus Christ : Il dit seulement "Va et ne pèche plus".
Si vous avez des doutes, si vous êtes dans cette période de questionnement où un peu de discernement vous serait bien utile, je ne peux que vous conseiller de faire confiance à l'Esprit Saint. Adressez-vous donc à Lui, dans une prière parlée, en y mettant tout votre cœur. Demandez-clairement qu'Il vous dise ce qui serait bon pour vous, et écoutez...

Pour votre deuxième question, je ne crois pas que le chômage soit condamnable, l'oisiveté, oui, par contre. Si vous préférez ne pas entrer dans le système en prenant un emploi, au minimum mettez vous au service des autres. De plus, rien que le fait de bouger en vous mettant à ce service, créera pour vous des opportunités, vous en serez même surpris.

Que Dieu vous bénisse et que l'Esprit vous guide.
.........................................................................................................................................................................................

"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée."

Avatar de l’utilisateur
Foxy
Prætor
Prætor
Messages : 2163
Inscription : ven. 01 nov. 2013, 1:14
Conviction : catholique
Localisation : Bretagne

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par Foxy » jeu. 25 juil. 2019, 9:33

Bonjour

Je pense pourtant que le travail a été prévu par Dieu dès le commencement :

« gagner son pain à la sueur de son front » qui signifie être obligé de travailler durement pour gagner sa vie ! Cette expression fait référence aux propos que Dieu adresse à Adam lorsqu’il le chasse du Paradis :
« C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. » (Gen 3, 19)
La foi que j’aime le mieux,dit Dieu,c’est l’Espérance.
Charles Péguy

Avatar de l’utilisateur
zelie
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1656
Inscription : mar. 27 déc. 2011, 20:45

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par zelie » jeu. 25 juil. 2019, 10:13

On peut choisir des milliers de métiers sans sortir des clous des 10 commandements : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas envier, ne pas mentir, etc... se reposer un moment par semaine, ne pas piquer la femme du collègue, bref...
Ces guides sont universels, ce serait dommage de s'en priver pour choisir un métier... Vous pouvez éventuellement y ajouter les conseils de Saint Benoit : travailler oui, mais pas avec frénésie, avoir un temps pour tout, pour travailler, pour prier, pour se reposer en Dieu, etc.

Dans ces clous-là, il est important, quand on a le choix, d'aller vers quelque chose qui nous plaît vraiment, dans lequel on pourra rendre grâce à Dieu de tout ce qu'on y aura fait. Pourquoi se priver de la joie et de l'émulation dans un métier? On y passe la moitié de sa vie au travail... et un travail bien fait, avec honnêteté et goût, est une prière bien moins amère qu'un travail fait avec peine et dégoût...

Je vous laisse une petite citation :

"Montre ton amour de Dieu dans ton travail
et
fais de ton amour pour Dieu ton travail."


de : viewtopic.php?f=13&t=45097&start=60
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

James
Senator
Senator
Messages : 756
Inscription : mar. 25 avr. 2006, 0:02
Conviction : Catholique

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par James » jeu. 25 juil. 2019, 11:43

Bonjour à tous mes chers frères et soeurs,

J'ai tendance à croire qu'il y a effectivement des métiers qui nous amènent sur le chemin du péché.

Ce n'est pas très formel mais je trouve hautement immoraux les métiers d'argent (banquier, trader, etc...) et bien entendu les métiers du sexe (prostitué, proxénète, acteur X,...).

A cela, j'en rajouterai probablement d'autres issus de secteurs comme celui du numérique qui tendent de plus en plus vers un progressisme dont nous connaissons tous le contenu ici... même si tout n'est pas (encore) gangréné et qu'il doit encore se trouver des entreprises ou on peut travailler sans avoir à faire la promotion d'idéologies anti-chrétiennes.

Reste la question du travail le dimanche.
En ces temps de libéralisation du marché du travail et du tout connecté, il risque d'être de plus en plus difficile à certains de trouver un poste qui ne demandera pas de sacrifier ce jour tout comme ceux des solennités du Seigneur.

D'où, une fois de plus, l'intérêt de la communautarisation des catholiques !
Des entreprises tenues par des frères et soeurs et favorisant l'embauche d'autres frères et soeurs n'auraient pas tous ces désagréments.

Que Dieu nous garde!

Avatar de l’utilisateur
Carolus
Barbarus
Barbarus

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par Carolus » jeu. 25 juil. 2019, 15:00

pierrot2 a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 1:15
pierrot2 :
Sans vouloir se mettre à la place de Dieu, comment imaginer que certains métier ne lui déplaisent pas, qui sont pourtant sources de rémunération.
Merci de votre réflexion, cher pierrot2. :(

Dans certains pays, il y a des cliniques médicales spécialisées en services d'avortement.

Sans aucun doute, la gynécologie spécialisée en avortement ne peut pas plaire à Dieu. :non:

cmoi
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 3107
Inscription : jeu. 28 févr. 2019, 12:07

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par cmoi » jeu. 25 juil. 2019, 15:26

[la prostitution est un autre sujet]

Qu’entend-on par système ? J’ai longtemps fait le dégoûté à son égard tout en étant incapable de le préciser clairement. Aujourd’hui, je considère qu’il est nécessaire de s’en sentir malgré soi partie prenante et d’y consentir, de l’assumer, pour pouvoir d’une façon ou d’une autre être efficace et jouir d’autonomie (ce qui me semble être une nécessité d’ordre pratique mais pas seulement) quand on a la prétention d’en dépasser les attendus pour entrer en relation vraiment avec les autres et les aider.
Un emploi cela sert à cela. Quel noble statut que celui de travailleur ! Quelle chance quand cela se fait dans la joie et l’enthousiasme… ! Mais ne pas déplaire à Dieu, c‘est souvent en être privé.
Je crois qu’il est important de ne pas « le déranger pour rien par nos prières de demande » et de choisir donc un travail qui n’en soit pas un prétexte récurrent de notre fait.
Il n’est pas certain que les métiers les plus proches des œuvres de miséricorde corporelles ou spirituelles soient les plus appropriés à une vie spirituelle. Ou les plus humbles, à l’humilité. Pourquoi pas savant (il s’y trouve autant d’abnégation que d’orgueil), homme politique (comme ce peut être grand de servir et tenir son cap en se prenant plein de bûches !), journaliste (informer, c’est déjà lutter contre le mensonge et l’ignorance), sportif (offrir la connaissance et les efforts de son corps au Seigneur ! Aidez les autres à se sentir bien dans leur peau et à combattre et prendre conscience de leurs excès : ce peut être aussi « esthéticienne » et plein d’autres), artiste/artisan (beaucoup de risques, mais tant de beauté qui peut devenir une cause d’apostolat).
S’exposer n’est pas contraire à l’humilité, au contraire : on y reçoit plus de critiques. Donc réhabilitons l’ambition : chef d’entreprise ! Il y a tant de créneaux économiques qui peuvent contribuer au bien matériel ou spirituel ou psychologique, affectif des autres… Pour ceux qui ne se sentent pas une vocation spéciale du genre missionnaire, grand couturier ou aviateur, comédien, ornithologue ou garagiste, dresseur de chevaux, ou que sais-je !

Comme et plus encore que pour l’amour, je ne crois pas cependant que le péché se trouve tant dans le statut (matrimonial), le choix (je ne parle pas des critères retenus où se manifestent vices et vertus), ou le domaine retenu (langue, religion, couleur, taille et poids, famille/milieu social, caractère, personnalité) mais plus dans la manière de l’exercer et d’y être offert, disponible, attentif. Par ce que c’est aussi là que Dieu nous attend et peut intervenir pour nous aider à progresser, nous sanctifier. Je crois qu’il faut savoir se contenter de là où l’on peut présentement s’exercer, et qu’approfondir une expérience vaut mieux que d’en collationner, du moins si l’on reste « éveillé », car il est plus facile de se recentrer sur l’essentiel et que cela demande un travail incessant, tandis que sinon c’est une donnée de départ à conserver dans la dispersion.
Nous avons aussi des loisirs pour l’ouverture au monde…
Je traite là le sujet d’une façon étroite et neutre, sans tenir compte de l’équilibre personnel et du bien-être, qui sont de bons terreaux pour une vie spirituelle et qui supposent quant à eux de faire quelque chose pour lequel on éprouve du goût, et qui nous donne un mode de vie qui nous convienne. Ce mode de vie (sédentaire ou pas, horaires, etc.) peut suffire à nous contenter, plus que ce que l’on fait.

James, il ne faudrait pas confondre les grands spéculateurs et la bourse, les traders, avec la banque.
Le « chargé de clientèle » (et tous ceux qui travaillent en « back-office ») qui offre des placements, des commodités et moyens de paiement, des crédits, accorde des découverts à ses risques, offre un service à la personne sans en tirer aucun bénéfice. Il n'est pas payé à la commission. Le compte en banque restreint le vol (tout est fait pour en tout cas) et assure la fluidité du système économique, grâce auquel il n’y aurait pas d’investissements ni de progrès. Les produits d’épargne ou financier sont parfois bien complexes, travailler à leur régularité et leur sécurité suppose une grande probité. Le refus de la corruption demande aussi parfois une grande force morale. Qui, en fouillant dans de vieilles archives qui auraient pu être détruites, a permis à des familles spoliées pendant la guerre de retrouver une partie de leur capital ? Ou permis (sans aucune obligation légale) à des gens dans la souffrance et acculés (succession, divorce) d’apporter la preuve de leur bonne foi ?
Le crédit et l’épargne ne sont pas des droits universels, beaucoup de pays (je veux dire d’habitants) aimeraient avoir un système bancaire solide et intègre !

Ombiace
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2750
Inscription : dim. 24 août 2014, 14:38

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par Ombiace » jeu. 25 juil. 2019, 17:04

merci à tous(tes) pour vos réponses variées
SergeA a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 7:06
Si vous avez des doutes, si vous êtes dans cette période de questionnement où un peu de discernement vous serait bien utile, je ne peux que vous conseiller de faire confiance à l'Esprit Saint.
La période de doute est quelque peu prolongée, puisque depuis le début cela me tracasse, et que je n'ai toujours pas tranché. Merci du conseil, mais Dieu sait de quoi j' ai besoin avant que je lui demande, n'est ce pas? Peut-être ne suis-je pas dans un vrai besoin, mais je ne parviens vraiment pas à l'admettre
SergeA a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 7:06
Il dit seulement "Va et ne pèche plus".
Il dit bien néanmoins: va et ne pèche plus..Le bourreau de l' ancien régime avait-il une activité agréé par Dieu?
.
Foxy a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 9:33
Je pense pourtant que le travail a été prévu par Dieu dès le commencement :
Bonjour Foxy
Je dirais presque depuis le commencement. Entre temps il y a eu le péché, n'est-ce pas? Je suis d' accord pour travailler, sinon. Mais ce n' est pas mon souci. Le métier me plait, j'y trouve épanouissement. Je me demande vraiment si cela ne déplait pas à Dieu
zelie a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 10:13
Dans ces clous-là, il est important, quand on a le choix, d'aller vers quelque chose qui nous plaît vraiment, dans lequel on pourra rendre grâce à Dieu de tout ce qu'on y aura fait. Pourquoi se priver de la joie et de l'émulation dans un métier? On y passe la moitié de sa vie au travail... et un travail bien fait, avec honnêteté et goût, est une prière bien moins amère qu'un travail fait avec peine et dégoût...
Imaginez que je sois producteur de pavot, ou de tabac, serais-je dans les clous, même si je crois, cette culture n'est pas mentionnée dans la bible?
Voilà comment je me représente le problème. Faire pousser ces fleurs n'aurait rien de désagréable, la conscience au repos.
James a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 11:43
Bonjour à tous mes chers frères et soeurs,
Bonjour James
cmoi a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 15:26
Le crédit et l’épargne ne sont pas des droits universels, beaucoup de pays (je veux dire d’habitants) aimeraient avoir un système bancaire solide et intègre !
Bonjour cmoi,
C'est un long débat. je crois que la bible donne des prescriptions aux usuriers. J' en déduis que ce métier est admis.
cmoi a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 15:26
mais plus dans la manière de l’exercer et d’y être offert, disponible, attentif. Par ce que c’est aussi là que Dieu nous attend et peut intervenir pour nous aider à progresser, nous sanctifier.
Je ne vois pas pourquoi "plus", cher cmoi. Assumer de faire le choix d'une activité professionnelle ne relève-t-il pas, comme tout choix, d'une action de grace? Il y a tant de pays ou d'époques ou ce choix est limité ( esclavage, ….)

SergeA
Senator
Senator
Messages : 905
Inscription : ven. 03 oct. 2014, 15:29
Conviction : Catholique
Localisation : Lyon région

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par SergeA » jeu. 25 juil. 2019, 18:36

pierrot2 a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 17:04
SergeA a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 7:06
Si vous avez des doutes, si vous êtes dans cette période de questionnement où un peu de discernement vous serait bien utile, je ne peux que vous conseiller de faire confiance à l'Esprit Saint.
La période de doute est quelque peu prolongée, puisque depuis le début cela me tracasse, et que je n'ai toujours pas tranché. Merci du conseil, mais Dieu sait de quoi j' ai besoin avant que je lui demande, n'est ce pas? Peut-être ne suis-je pas dans un vrai besoin, mais je ne parviens vraiment pas à l'admettre
Dieu sait de quoi vous avez besoin, mais c'est à vous de FAIRE. Utilisez votre discernement et/ou demandez l'aide de l'Esprit Saint.

pierrot2 a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 17:04
SergeA a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 7:06
Il dit seulement "Va et ne pèche plus".
Il dit bien néanmoins: va et ne pèche plus..Le bourreau de l' ancien régime avait-il une activité agréé par Dieu?
Ôtez-moi d'un doute ... Vous n'envisagez pas la carrière de bourreau ?
.........................................................................................................................................................................................

"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée."

Ombiace
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2750
Inscription : dim. 24 août 2014, 14:38

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par Ombiace » jeu. 25 juil. 2019, 19:44

SergeA a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 18:36
Ôtez-moi d'un doute ... Vous n'envisagez pas la carrière de bourreau ?
comme le disait Zélie, ce ne serait pas conforme aux commandements. Ouf!

Je pense que cela relèverait davantage de la culture du pavot, qui est moralement discutable, mais à ma connaissance pas interdite par la loi

SergeA
Senator
Senator
Messages : 905
Inscription : ven. 03 oct. 2014, 15:29
Conviction : Catholique
Localisation : Lyon région

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par SergeA » jeu. 25 juil. 2019, 19:59

pierrot2 a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 19:44
SergeA a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 18:36
Ôtez-moi d'un doute ... Vous n'envisagez pas la carrière de bourreau ?
comme le disait Zélie, ce ne serait pas conforme aux commandements. Ouf!

Je pense que cela relèverait davantage de la culture du pavot, qui est moralement discutable, mais à ma connaissance pas interdite par la loi
LOL.
Et une fois de plus, ce n'est pas la culture du pavot qui est moralement discutable, mais l'usage qu'on en fait.
.........................................................................................................................................................................................

"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée."

James
Senator
Senator
Messages : 756
Inscription : mar. 25 avr. 2006, 0:02
Conviction : Catholique

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par James » jeu. 25 juil. 2019, 20:40

Carolus a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 15:00
Sans aucun doute, la gynécologie spécialisée en avortement ne peut pas plaire à Dieu. :non:
Merci pour votre intervention, cher Carolus!
Voici un exemple très clair qui ne m'était pas venu à l'esprit.
cmoi a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 15:26
James, il ne faudrait pas confondre les grands spéculateurs et la bourse, les traders, avec la banque.
Le « chargé de clientèle » (et tous ceux qui travaillent en « back-office ») qui offre des placements, des commodités et moyens de paiement, des crédits, accorde des découverts à ses risques, offre un service à la personne sans en tirer aucun bénéfice. Il n'est pas payé à la commission. Le compte en banque restreint le vol (tout est fait pour en tout cas) et assure la fluidité du système économique, grâce auquel il n’y aurait pas d’investissements ni de progrès. Les produits d’épargne ou financier sont parfois bien complexes, travailler à leur régularité et leur sécurité suppose une grande probité. Le refus de la corruption demande aussi parfois une grande force morale. Qui, en fouillant dans de vieilles archives qui auraient pu être détruites, a permis à des familles spoliées pendant la guerre de retrouver une partie de leur capital ? Ou permis (sans aucune obligation légale) à des gens dans la souffrance et acculés (succession, divorce) d’apporter la preuve de leur bonne foi ?
Le crédit et l’épargne ne sont pas des droits universels, beaucoup de pays (je veux dire d’habitants) aimeraient avoir un système bancaire solide et intègre !
Très cher cmoi,

Juste pour m'expliquer.

Ce que j'ai dit peut paraitre assez amalgamant comme jugement, j'en conviens, seulement pour avoir eu des témoignages réguliers de personnes de mon entourage me racontant l'envers du décors, les choses sont bien moins roses que ce que vous exposez... Pêle-mêle, je pourrais vous citer les frais abusifs, le fait de devoir justifier ses mouvements d'argent, la spéculation qui est faite à partir des fonds des clients, les produits financiers foireux vendus aux personnes âgées avec des méthodes de marchands de tapis par obligation de résultat, les crédits à la consommation à des taux délirants, les critères discutables d’octroi des prêts leur conférant un pouvoir démesuré sur l'entreprenariat et l'avenir de leurs clients,... C'est aussi ça les banques! Je peux tout à fait reconnaitre que le simple employé de base n'a peut-être pas beaucoup à se reprocher directement, mais le simple fait de contribuer à cette machine financière infernale me semble en soi absolument abominable.

En ce qui me concerne, j'ai à de nombreuses reprises décliné des offres de postes très bien payés dans le secteur.
pierrot2 a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 17:04
C'est un long débat. je crois que la bible donne des prescriptions aux usuriers. J' en déduis que ce métier est admis.
Cher pierrot2,

La Bible interdit l'usure entre frères mais l'autorise vis à vis des non-juifs.
L’Église l'a condamné de manière générale dès le Concile de Nicée, puis ne l'a rendu licite qu'entre le 19e et le 20e siècle.

Que le Seigneur vous bénisse!

Cinci
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 11765
Inscription : lun. 06 juil. 2009, 21:35
Conviction : catholique perplexe

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par Cinci » jeu. 25 juil. 2019, 21:16

Bonjour,

Il importe de suivre sa conscience, je pense.



Je me souviens du cas d'une dame qui faisait publiquement profession de diseuse de bonne aventure, qui faisait l'horoscope. Ses affaires étaient prospères, elle devenait célèbre : émission de télé, vente de livres, consultations par téléphones, etc. Et puis, du jour au lendemain, elle sera disparu du radar. Fin de l'aventure, Fini !

A mon avis, une petite lumière se sera allumée un moment donné. Elle en aura eu marre de raconter des tas de mensonges, d'exercer un racket, vendre du rêve en détroussant un peu de pauvres gens au passage.

La chose m'aura beaucoup frappée à l'époque. Parce que, je me souviens bien, par le plus grand des hasards, je serai tombé sur ce qui se sera avéré finalement être sa dernière apparition publique à la télé. Et alors il m'aura été donné de voir en direct, la seule fois de ma vie, quelque chose comme la repentance d'une personnalité publique avouant avoir triché avec les gens. "Live !" Une confession. Suite à une remarque d'un intervieweur, la dame avait reconnu que l'astrologie n'était que du vent.

On n'a plus jamais revu l'intéressée par la suite. Fini la publicité, la ligne téléphonique payante, l'émission de télé, etc.

Avatar de l’utilisateur
Carolus
Barbarus
Barbarus

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par Carolus » jeu. 25 juil. 2019, 22:37

James a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 20:40
James :
Carolus a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 15:00
Carolus :
Sans aucun doute, la gynécologie spécialisée en avortement ne peut pas plaire à Dieu. :non:
Merci pour votre intervention, cher Carolus!
Je vous en prie, cher James. :)
James a écrit :
jeu. 25 juil. 2019, 20:40
James :
Voici un exemple très clair qui ne m'était pas venu à l'esprit.
Concernant cet exemple, il s’agit malheureusement d’un métier très bien rémunéré, n’est-ce pas ? 😢

Avatar de l’utilisateur
Kerygme
Prætor
Prætor
Messages : 2045
Inscription : jeu. 30 mai 2019, 13:12
Conviction : Diacre permanent, catholique romain
Localisation : Argentoratum

Re: Quel métier pour ne pas déplaire à Dieu?

Message non lu par Kerygme » ven. 26 juil. 2019, 9:30

Bonjour,


Comme pour tant de choses il faut y intégrer une part de discernement.
En fin de journée faire un point : au travers de mon travail comment ai-je agis aujourd'hui, envers Dieu, envers mon employeur, envers mon prochain ?

A la lumière de ce discernement au peut déjà, selon les indicateurs, être en mesure de comprendre si mon métier est convenable ou me correspond, et où je peux me corriger.


Cordialement.
« N’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. » (1Jean 3,18)

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 75 invités