De quoi parlez-vous ? Une telle pratique est formellement interdite par la Loi. Au moins en France. Le cerceuil ne peut être déplacé que clos, et même scellé s'il y a déplacement d'une commune à l'autre.
Comme je l'ai dit, je parle de ce qui est écrit dans mon missel des années 50 lors de l'absoute. Il y est parlé de l'aspersion d'eau bénite et de l'encensement du défunt.
Que voulez-vous dire par loi défendant le déplacement d'un cercueil non clos ? Lorsqu'il se trouve à la crypte (par exemple), il n'est pas forcément clos et a pourtant été préalablement déplacé par les pompes funèbres. De plus, lors des funérailles de rite byzantin, il est ouvert encore pendant la cérémonie à l'église, et même après. Pourtant, il a bien dû être amené dans l'église...Il est vrai qu'il est possible de recouvrir le cercueil pendant les déplacement sans le fermer définitivement. C'est sans doute ce qui est fait en France et dans d'autres pays. Mais comme Altior l'explique, il existe des coutumes chrétiennes différentes.
Altior,
Merci encore pour les précisions. Mais la pratique des messes dites pour les défunts existe-t-elle ? Je parle de ces messes que l'on demande au prêtre de célébrer pour le salut d'un défunt. Par exemple, une messe dite sept jours après l'enterrement, puis un an après (ou même un mois après, etc...).
Trinité,
Je n'ai rien contre votre chant de l'Halléluia, mais il ne convient pas pour un enterrement, qui a déjà ses propres chants et ses propres oraisons et lectures. Le
dies irae est peut-être rébarbatif, encore que je n'en sois pas sûre, mais en tout cas, il est doctrinalement orthodoxe et a l'immense avantage de rappeler à l'assistance les fins dernières (en admettant que les paroles latines soient comprises ou que les gens ne connaissant pas ce chant aient l'idée de se renseigner). Mon missel rappelle qu'il est obligatoire lors des messes de funérailles. Donc non, on ne peut pas faire l'impasse sur ce chant sous prétexte qu'il heurte les mentalités modernes !
Ce n'est pas en restant dans une rigidité du rite, que nous ramènerons les brebis égarées !
Non. Le respect de la liturgie et du dogme qu'elle exprime attire plus que le flou que nous vivons dans l'Eglise depuis 50 ans. Prenez ce forum pour exemple : le nombre de jeunes catholiques préférant la liturgie traditionnelle est significatif, alors même qu'il ne s'agit souvent pas de personnes nées dans des milieux traditionalistes.
Les saints vivant au premier siècle agissaient en raison d'un seul critère, pour ramener au bercail les païens et les ignorants "LA PEUR DE L'ENFER"...
Vous racontez n'importe quoi... Ce n'est pas parce que l'Eglise avait traditionnellement à cœur d'aborder des sujets délicats
comme la damnation éternelle qu'elle basait tout son discours sur la peur de l'enfer...
Je ne suis absolument pas de votre avis également lorsque vous dites que, modifier certaines réalités dogmatiques est une insulte à Dieu!
Je ne suis pas sûre que vous avez bien pris conscience de ce que vous avez écrit... Bien sûr que si, modifier le dogme est une insulte à Dieu, car le dogme ne change pas. Il ne peut par définition pas changer. L'enfer n'a pas cessé d'être une réalité sous prétexte que les catholiques n'en parlent plus ou de manière édulcorée. Tout ce discours moderne et tolérant n'est que de la fausse miséricorde.