Pourquoi donc me lever ?

[C.-J.]

Voulez-vous prier pour moi ? Encore merci pour votre attention sincère.

Une prière ce n'est pas n'importe quoi. Celle-ci doit faire l'objet d'une demande précise.
Lorsque vous me dites, voulez-vous prier pour moi, ce n'est pas assez précis.
Je conçois que vos demandes sont intimes et je regrette que vous ne puissiez pas me joindre par mp.
Cela me gêne d'ailleurs.
Christophe peut me joindre par messagerie. Si vous le souhaitez (à moins qu'il ne rétablisse l'accès aux mp) il peut me transmettre vos demandes de prières.
Fraternellement,

[stephlorant]

Il est vingt heures cinquante et je vais ma coucher. Je serai un bon malade, mon Dieu. Je ne regrette pas du tout d'être à la maison, comme je l'avais craint ce matin. Demain, j'irai communier dans l'après-midi. Peut-être en assistant simplement à la messe, sans l'Eucharistie donc. C'est que je me sens pécheur, mais par expérience encore, je sais que l'Adversaire, qui me voit malade, peut élever encore en moi le sentiment de culpabilité et d'indignité, car je suis plus fragile. Avant de m'endormir, je réciterai les litanies du Sacré-Coeur de Jésus, afin qu'il me soit donné de savoir comment agir au mieux...

Merci pour cette journée ! Que le Seigneur vous accorde à tous la grâce de pleinement ressentir la puissance de son Amour miséricordieux ! A demain...

[C.-J.]

Voulez-vous prier pour moi ?

Oui

[stephlorant]

La voix revient peu à peu. Encore une journée à dormir. Incapable de raisonner sainement sur l'avenir. Pour l'instant, les petites choses du quotidien et le repos.

[stephlorant]

La voix revient peu à peu. Encore une journée à dormir. Incapable de raisonner sainement sur l'avenir. Pour l'instant, les petites choses du quotidien et le repos.

J'ai pu écrire mon partage quotidien, déjeuner et faire la vaisselle, mais la grosse fatigue retombe, j'obéis, je me recouche.

[PaxetBonum]

Vous soignez-vous bien ?
Cela semble plus sérieux que ce que vous ne le supposiez au départ
Bon rétablissement !

[C.-J.]

Voulez-vous prier pour moi ?

Encore merci pour votre attention sincère.

Pour ce qui est des prières qui ont été exaucées, la plus forte, dans le souvenir que j'ai des demandes, concernait David.

Une connaissance à lui avait fait une demande de prière sur le forum cef des religieuses. David avait eu un très grave accident et les médecins (d'après le témoignage sur le forum cef) ne pouvaient se prononcer tant il était dans un état grave. David se trouvait dans le coma au moment où j'ai fait la prière.
Son ami, quelques jours après la prière, ne comprenait pas ce qui venait de se passer (sortie du coma et amélioration significative) et il en était de même pour le personnel hospitalier qui était convaincu que David ne s'en sortirait pas.

Peut être que l'ami de David (que je ne connais pas) passe sur ce forum et confirmera mes propos.
Je pense souvent à David.

J'ai compris, lorsque cette prière, ce voeu que j'avais fait a été exaucé, que tout est possible pour Dieu Notre Père.

Comme je comprends que tout ce qui a été tu durant des années, doit être su aujourd'hui.
Ceux qui doutent ne doivent plus douter,
Ceux qui croient, doivent oeuvrer.

P.S. : Ce message est là pour vous rassurer Stephlorant, pour vous montrer la toute puissance de Dieu. Dieu vous aide en ce moment.

[stephlorant]

Vous soignez-vous bien ?
Cela semble plus sérieux que ce que vous ne le supposiez au départ
Bon rétablissement !

Oui, je me soigne bien. Sirop, inhalations, antibiotique - ma voix revient peu à peu.

Une chose m'a étonné aujourd'hui: du fait de mon séjour 'forcé' dans la maison, j'ai rallumé la chaudière en journée durant deux jours. Cette chaudière, récente (2007, à condensation), que j'avais fait entretenir en temps et en heure et que je croyais 'parée' pour l'hiver... ne l'était pas. Je viens de prévenir la société d'entretien, qui travaille à personnel réduit. Bref, voici un petit refroidissement qui m'en évite peut-être un plus grave en octobre - si j'étais privé de chaudière !

Néanmoins, je suis en commerce et je sais reconnaître les signes avant-coureur d'une période difficile. Les 'rouages du système' commencent à grincer un peu partout; on se laisse tirer les oreilles avec beaucoup de politesse mais sans faire ce qu'il faudrait; les petits trucages se multiplient, etc. A la maison de repos, en vue des repas du midi, je rapporte souvent ma propre salière, car il n'y en a plus assez pour toutes les tables, semble-t-il. Les réunions de la direction et des locataires, une fois par mois, sont de moins en moins fréquentées, puisque "de toute façon, çà ne change rien" (comme je l'ai entendu dire). Dans le domaine de l'imprimerie - que je connais mieux, je sais que certains imprimer laissent tourner les rotatives quelques minutes en plus, ce qui suffit pour une surproduction abondante, laquelle est écoulée plus rapidement auprès des commerces de gros (mais au détriment des commerces de détail). Mais au final, cela signifie : plus de chômage, des politiques d'austérité, de la délinquance, de la violence à la fin.

Je songe à tout cela, mais aussi à l'homme de la rue, dont je suis également : je vois de la froideur, de la méfiance, beaucoup d'inquiétude et de la souffrance aussi. On s'imagine parfois que l'austérité, l'existence difficile induira plus de charité, en fait, c'est d'abord l’égoïsme qui l'emporte. Bon, cela suffit. Place à la prière.

[stephlorant]

Comme je comprends que tout ce qui a été tu durant des années, doit être su aujourd'hui.
Ceux qui doutent ne doivent plus douter,
Ceux qui croient, doivent oeuvrer.
P.S. : Ce message est là pour vous rassurer Stephlorant, pour vous montrer la toute puissance de Dieu. Dieu vous aide en ce moment.
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J'ai pu constater de mon côté, mais je n'en avais rien dit jusqu'à présent, c'est qu'il y a de plus en plus d'âmes qui aspirent à revenir vers Dieu. Il suffit de lire les messages des nouveaux inscrits: tant de questions, qui procèdent de tant de consciences devenues douloureuses ! Et je ressens moi aussi, un appel à plus de rigueur, c'est-à-dire plus d'abandon de confiance dans la foi. Rien n'arrive par hasard; ce n'est pas par hasard que manquant d'un 'climat d'intériorité' dans la chapelle où j'allais communier, je me suis retrouvé à cette messe de l'Institut du Christ Roi. J'avais vraiment besoin de chanter mon Credo, plutôt que de le réciter. Cette maladie intervient comme une coupure, elle m'inspire de rechercher, en plus de la foi de confiance absolue, une plus grande rigueur dans le quotidien.

(Je pensais que mon partage d'aujourd'hui ne valait pas grand chose et voyez comment Pneumatis m'a rassuré que ce n'était pas 'nul' du tout

viewtopic.php?f=134&t=18343

La ménagère n'étant pas venue, j'ai pris sur mois de nettoyer le sol de deux pièces de mon rez-de-chaussée.

[C.-J.]

Je pensais que mon partage d'aujourd'hui ne valait pas grand chose et voyez comment Pneumatis m'a rassuré que ce n'était pas 'nul' du tout

Vous êtes en vérité depuis très longtemps, je l'avais déjà perçu lors de mon passage en 2009.

[stephlorant]

Reprise du travail. La nuit dernière fut particulièrement pénible, forme de rêve éveillé avec l’accablement de la solitude, la solitude "certaine jusqu'à la mort !", mais devant cette certitude établie sous mes yeux, j'ai finalement cligné des yeux: la certitude était trop forte pour être vraie et donc procédait d'une nouvelle agression de l'Adversaire. Je me suis rendu à la messe dès que je fus debout et j'ai communié sans hésiter. Tout le reste de la journée m'a été favorable.

[stephlorant]

Ma journée de travail est finie depuis une heure - oui, c'est exact, j'ai travaillé de 8h30 à 20h30, en terminant par le paiement des factures de la maison, celles de la maison de repos, et les miennes. Je voulais avoir tout fini pour la journée de dimanche, afin de respecter le mieux possible la règle du repos dominical. Comme je bouclais cette longue journée, je me suis senti assailli par un pénible souvenir: ... il y a plus de dix ans, je m'étais caché d'une personne de ma proche famille durant trois semaines, car je me disais "Comme cela, elle va réagir, m'appeler, me chercher, demander où je suis"... mais c'était tellement dérisoire et pénible à la fois ! Toutes ces années ont passé, rien ne s'est jamais arrangé, je continue de porter cette plaie dans le front et de manière tout à fait consciente. Si l'on doit porter sa croix, l'on peut bien supporter un tout petit morceau d'épine dans le front: c'est d'ailleurs la seule solution (chrétienne) possible: supporter.

[C.-J.]

Ma journée de travail est finie depuis une heure - oui, c'est exact, j'ai travaillé de 8h30 à 20h30, en terminant par le paiement des factures de la maison, celles de la maison de repos, et les miennes. Je voulais avoir tout fini pour la journée de dimanche, afin de respecter le mieux possible la règle du repos dominical. Comme je bouclais cette longue journée, je me suis senti assailli par un pénible souvenir: ... il y a plus de dix ans, je m'étais caché d'une personne de ma proche famille durant trois semaines, car je me disais "Comme cela, elle va réagir, m'appeler, me chercher, demander où je suis"... mais c'était tellement dérisoire et pénible à la fois ! Toutes ces années ont passé, rien ne s'est jamais arrangé, je continue de porter cette plaie dans le front et de manière tout à fait consciente. Si l'on doit porter sa croix, l'on peut bien supporter un tout petit morceau d'épine dans le front: c'est d'ailleurs la seule solution (chrétienne) possible: supporter.

Vous venez de la partager avec nous. (cette plaie)
En voyant votre plaie, il est peut être de notre devoir de la soigner.

[stephlorant]

Si c'est une peine de l'âme que je traverse, je voudrais en reconnaître les symptômes. Parler de nuit passive, sans savoir quels sont les signes identiques ou différents... En tout cas, chaque réveil, depuis un mois, me trouve ... consterné d'être si solitaire, tout en réalisant que je n'ai plus grand chose à dire aux vieilles connaissances. Je suis devenu si différent, comment expliquer aux trois quarts des incroyants que 'boire un verre' ne signifie rien pour moins, et que je préfèrerais leur rendre service ? Solitude physique ? La présence d'autres personnes m'obligerait à adopter une forme de comportements, ce qui me distrairait sans apporter de consolation: les journées de travail, en ce sens, me 'consolent'. La prière, quant à elle, a le pouvoir de me faire lever. Il est 7h00 ce dimanche, et je pars dans 20 minutes pour ma messe à l'Institut du Christ Roi.

Quand je me tourne vers Dieu, les choses prennent une perspective: je veux car j'ai toujours cru, et je me lèverai et j'irai vers mon Père. Pendant des années et des années, cela m'a suffi pour mon bonheur, et d'ailleurs j'en redemandais. S'il était possible de prier en dormant, je le ferais ! C'est du domaine de la volonté libre et aussi... pardonnez l'expression si commune: comme le fil sur lequel je vais pendre tout mon linge à sécher (mes soucis, mes craintes, cette solitude). Comme la ménagère, je me dis : bon, tant que tout cela sèche, je suis tranquille. Oh, je rassure ceux qui me lisent: je n'ai aucune pensée de suicide, jamais, au contraire, ce serait couper toute possibilité de rencontrer mes frères et mes soeurs. Mais c'est peut-être pire: et si, après la vieillesse, l'agonie et la mort, je n'étais pas réconforté, si je ne me retrouverais pas dans le 'sein d'Abraham', avec mes chers disparus ? Allons, de grâce, dîtes-moi, c'est quoi ce que je souffre, ayez pitié !

(Je ne voulais pas en dire tant, mais cela me servira de confession avant la messe: il est temps que je parte. Dieu vous donne sa Joie en ce jour, je sais bien que tout à l'heure, j'en retrouverai un peu,.. sauf que tout à l'heure, c'est si loin !)

[C.-J.]

Si c'est une peine de l'âme que je traverse, je voudrais en reconnaître les symptômes. Parler de nuit passive, sans savoir quels sont les signes identiques ou différents... En tout cas, chaque réveil, depuis un mois, me trouve ... consterné d'être si solitaire, tout en réalisant que je n'ai plus grand chose à dire aux vieilles connaissances. Je suis devenu si différent, comment expliquer aux trois quarts des incroyants que 'boire un verre' ne signifie rien pour moins, et que je préfèrerais leur rendre service ? Solitude physique ? La présence d'autres personnes m'obligerait à adopter une forme de comportements, ce qui me distrairait sans apporter de consolation: les journées de travail, en ce sens, me 'consolent'. La prière, quant à elle, a le pouvoir de me faire lever. Il est 7h00 ce dimanche, et je pars dans 20 minutes pour ma messe à l'Institut du Christ Roi.

Quand je me tourne vers Dieu, les choses prennent une perspective: je veux car j'ai toujours cru, et je me lèverai et j'irai vers mon Père. Pendant des années et des années, cela m'a suffi pour mon bonheur, et d'ailleurs j'en redemandais. S'il était possible de prier en dormant, je le ferais ! C'est du domaine de la volonté libre et aussi... pardonnez l'expression si commune: comme le fil sur lequel je vais pendre tout mon linge à sécher (mes soucis, mes craintes, cette solitude). Comme la ménagère, je me dis : bon, tant que tout cela sèche, je suis tranquille. Oh, je rassure ceux qui me lisent: je n'ai aucune pensée de suicide, jamais, au contraire, ce serait couper toute possibilité de rencontrer mes frères et mes soeurs. Mais c'est peut-être pire: et si, après la vieillesse, l'agonie et la mort, je n'étais pas réconforté, si je ne me retrouverais pas dans le 'sein d'Abraham', avec mes chers disparus ? Allons, de grâce, dîtes-moi, c'est quoi ce que je souffre, ayez pitié !

(Je ne voulais pas en dire tant, mais cela me servira de confession avant la messe: il est temps que je parte. Dieu vous donne sa Joie en ce jour, je sais bien que tout à l'heure, j'en retrouverai un peu,.. sauf que tout à l'heure, c'est si loin !)

Votre témoignage est d'une extraordinaire beauté. Il est beau parce qu'il est simple et vrai.
Là est la beauté !
Vous livrez tant de choses. C'est comme si tout arrivait en vrac, comme si tout avait été stocké pendant longtemps et que tout doive sortir maintenant, et vite !
Vous êtes encore dans le doute et je le ressens, il ne faut pas.
Je jure devant Dieu que je vous tiendrai (Dieu me donne la force comme je vous l'ai dit), que vous vous relèverez.
Vous en avez la force.
Vous voudriez, face à un mal être que vous avez contenu pour des raisons que je respecte, que la ou les solutions arrivent et vous transforment en un coup de baguette magique.
Ca va s'améliorer ! Cependant, vous êtes impatient.
Un peu de patience !
Je sais que c'est aujourd'hui que je dois renouveler la demande que vous aviez faites. Vous allez sentir la différence et si vous n'en n'avez pas conscience, je peux certifier, que lorsque je vous lis, je sens bien que Dieu est là.
Je vais refaire la même demande, la même prière, à savoir : Merci mon Dieu d'aider Stephorant à faire Votre Volonté.
Continuez (c'est sain et en plus c'est beau) à dire