Matthieu 25, 31-46
Nous avons tous entendu des milliers de sermons dans les églises catholique, orthodoxe et protestante. Nous avons tous entendu les prêtres, les ministres et les évêques nous prêcher, à nous, au sujet de la vie future et au sujet de la vie actuelle. Pour mettre cela en pratique, voici ce que Jésus dit à ce propos : "J'avais faim et vous m'avez donné à manger. J'avais soif et vous m'avez donné à boire. J'étais sans abri et vous m'avez recueilli. J'étais prisonnier et vous m'avez visité." Ce sera le critère, à la fin des temps, pour juger d'une existence bien remplie ou non.
Il semble que, dans l'histoire de l'Église, toutes sortes de choses ont été faites pour utiliser, dans son entier, le système sacramentel de l'Église, dans un sens d'activité légitime qui n'avait aucun rapport avec cette activité dont Jésus parlait ou qui était complètement contraire à cela. Jésus est très très clair. Sans se soucier de qui dit quoi, le critère sur lequel nous serons jugés à la fin des temps et celui sur lequel nous devrions fixer notre vie seconde après seconde et jour après jour, c'est la miséricorde.
Il y a plusieurs années, je voyageais dans l'État de New-York et j'entendis un commentaire à la radio. Je l'ai copié; l'animateur commença son programme par ces phrases :
A la fin, parlant en faveur de notre façon de vivre, comme américains, à travers la technologie nucléaire de destruction, il termina son programme par un exposé qui demandait aux auditeurs d'écrire à leur représentant au Congrès et d'insister pour qu'il y ait un amendement à la Constitution, qui permette la prière dans les écoles publiques."Il y a un manque de chair à canon aux États-Unis. Les mères américaines, parce qu'elles ont le contrôle des naissances, ne produisent plus assez de bébés pour résister aux foules asiatiques. Alors, nous avons besoin d'un arsenal nucléaire. Il n'y a que deux façons de combattre les guerres : ou bien avec des personnes, ou bien avec la technologie. Si vous n'avez pas les personnes, vous devez avoir la technologie."
A l'Intérieur de ce petit scénario, nous avons un problème.
Vous voyez, comme être humain, comme portion de la race humaine, il y a une grande question à laquelle nous devons faire face individuellement et en tant qu'humanité, en général. Cette question a été implantée dans notre esprit, à notre naissance et ce, de façon indélébile. Et autour de cette question de base, tourne et évolue toute l'histoire de la religion. La question est : Quelle sorte de dieu est Dieu si Dieu existe ? Et qu'est-ce qu'il attend de moi s'il attend quelque chose ?
Littéralement, cette question est celle qui accompagne l'être humain. C'est la question religieuse centrale. Chaque religion dans le monde, à travers tous les temps, a lutté pour répondre à la question : Quelle sorte de dieu est Dieu si Dieu existe ? Il existe beaucoup beaucoup de réponses à cette question. Dieu peut être un être qui met simplement le monde en marche et ensuite le laisse continuer son chemin, une sorte de Deus ex machina. Dieu peut être une entité complètement indifférente au monde. Dieu peut être le mal. Dieu peut être une réalité qui aime tel groupe de gens et qui déteste tel autre groupe.
Et qu'est-ce que Dieu attend ? Les réponses sont également nombreuses. Dieu peut attendre des orgies; Dieu peut attendre des cultes; Dieu peut attendre le sacrifice des peuples dans le sens de mettre quelqu'un sur l'autel et le brûler. Dieu peut attendre ... vous nommez ce qu'il peut attendre d'autre. Mais, voilà la question : ces gens, pour quelle raison travaillent-ils ? Quelle sorte de dieu est Dieu si Dieu existe ?
Alors, Jésus Christ, pour répondre aux êtres humains en tant qu'êtres crées et existant actuellement dans le temps et l'espace, a aussi une réponse à cette question. Ne pas répondre à cette question signifierait ne pas agir dans le monde de la religion. Jésus répond à la question. Il répond avec les termes les plus sérieux que vous pouvez imaginer. Il dit, en Matthieu 25, que Dieu attend la miséricorde.
Que nous détenions un doctorat en physique, que nous ayons une belle maison, que nous soyons fort ou faible, que nous soyons important ou non, que nous soyons bon, cela ne fait pas de différence. Aucune de ces questions ne sera posé à la fin des temps. Que nous soyons bien habillé ou malade n'aura pas d'importance. Tout ce qui sera demandé, c'est la question de Matthieu 25 : J'avais faim, qu'as-tu fait ? J'étais mal-aimé, comment as-tu répondu ?
(à suivre)