Le Salut considéré comme un jeu
Publié : lun. 23 sept. 2019, 18:33
C'est sans doute l'influence des jeux vidéos qui me pousse à me poser la question, mais quelque fois, j'ai le sentiment que le Salut se déroule à la manière d'un jeu qui se termine mal ou bien.
Hier, nous avons entendu : "Nul ne peut servir deux maîtres", donnant lieu à un magnifique - mais déprimant - sermon, dans l'église où j'étais, consacré tout particulièrement à la double volonté qui existe en chaque individu, avec à l'appui l'amer constat de saint Paul : je fais ce que je ne voudrais pas faire, je ne fais pas ce que je voudrais faire.
Et cette double volonté est un cruel tourment de l'âme pour celui qui, sachant pertinemment, finement averti de la portée pécamineuse de ses actes, et des actes vertueux recommandés, malgré cette connaissance claire et nette, accepte, consent, et même veut s'engager sur la mauvaise voie, et tourner le dos au Christ, alors qu'une part de lui-même voudrait l'inverse, ou au contraire s'engage résolument sur la voie sainte, mais déjà regrette amèrement de quitter les fascinantes œuvres du péché.
Tout se complique lorsque tout est fait, dans les circonstances de sa vie, pour le décourager de poursuivre plus avant vers le Christ (je parle des tentations principalement, mais aussi des multiples déceptions), et l'encourager dans l'autre sens.
C'est alors que survient la mort, qui va bien évidemment le surprendre au moment où il est le moins disposé à mourir. Car pour cet homme changeant, la vie est une roulette russe. Tantôt il est proche de Dieu, dans ses périodes saintes, parfois il en est éloigné. Sa terreur : que la mort le surprenne au mauvais moment, au lieu de venir dans les bons.
Cela fait penser à une sorte de jeu pervers, comme une partie de cache-cache, où il s'agit d'échapper à un poursuivant, et de ne pas tomber dans des pièges pour éviter qu'au final ça se termine mal. Mais cette perspective semble absurde. Pourquoi Dieu qui est bon, jouerait à un tel jeu avec nous, comme s'il souhaitait nous surprendre en pleine faute ?
Hier, nous avons entendu : "Nul ne peut servir deux maîtres", donnant lieu à un magnifique - mais déprimant - sermon, dans l'église où j'étais, consacré tout particulièrement à la double volonté qui existe en chaque individu, avec à l'appui l'amer constat de saint Paul : je fais ce que je ne voudrais pas faire, je ne fais pas ce que je voudrais faire.
Et cette double volonté est un cruel tourment de l'âme pour celui qui, sachant pertinemment, finement averti de la portée pécamineuse de ses actes, et des actes vertueux recommandés, malgré cette connaissance claire et nette, accepte, consent, et même veut s'engager sur la mauvaise voie, et tourner le dos au Christ, alors qu'une part de lui-même voudrait l'inverse, ou au contraire s'engage résolument sur la voie sainte, mais déjà regrette amèrement de quitter les fascinantes œuvres du péché.
Tout se complique lorsque tout est fait, dans les circonstances de sa vie, pour le décourager de poursuivre plus avant vers le Christ (je parle des tentations principalement, mais aussi des multiples déceptions), et l'encourager dans l'autre sens.
C'est alors que survient la mort, qui va bien évidemment le surprendre au moment où il est le moins disposé à mourir. Car pour cet homme changeant, la vie est une roulette russe. Tantôt il est proche de Dieu, dans ses périodes saintes, parfois il en est éloigné. Sa terreur : que la mort le surprenne au mauvais moment, au lieu de venir dans les bons.
Cela fait penser à une sorte de jeu pervers, comme une partie de cache-cache, où il s'agit d'échapper à un poursuivant, et de ne pas tomber dans des pièges pour éviter qu'au final ça se termine mal. Mais cette perspective semble absurde. Pourquoi Dieu qui est bon, jouerait à un tel jeu avec nous, comme s'il souhaitait nous surprendre en pleine faute ?