C'est malgré tout en prendre une.
Ce que vous écrivez là peut s'appliquer à trop de choses où s'exprime le génie humain et qui en assurent le progrès.-charly-y a écrit : ↑ven. 15 déc. 2023, 23:18Une fois encore la Bible m'apparait comme un recueil écrit par des âmes qui ne sont plus parmi nous depuis longtemps, je ne vois aucun intéret personnel de m'attarder sur ce que je ne peux analyser/débattre activement, je m'intéresse plutot aux vivants et a ce qu'ils veulent bien me raconter.
Pour rester sur le plan religieux qui est ici en vigueur, Jésus a donné une réponse singulière à cela : « concernant donc les morts, qui se relèvent debout, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, comment Dieu lui dit du buisson ardent : « moi, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ? » Il n’était pourtant pas le Dieu des morts, mais des vivants ! Voilà bien pourquoi et comment vous errez beaucoup… » (Abraham était alors mort depuis environ 18 siècles).
Et de fait, si vous faites la somme de ce que vous disent vos familiers, qui sont probablement loin d‘avoir les facultés d’expression d’un Baudelaire ou de philosopher d’un Platon, une grande partie de ce qu’ils vous apportent de mieux provient davantage de vos sens et pas nécessairement de votre intuition, car il y aura eu ou il y a autant de vie chez les uns que chez les autres…
Si je reste sur votre ligne de présentation, la problématique ne tient pas tant à vos réponses (nous n’avons pas de raison de nous montrer indiscrets, sauf à considérer que vous nous permettez de nous interroger sur votre foi, ou non-foi) qu’à vos questions, ou plus exactement à ce sur quoi vous rebondissez de nos réponses et ce que vous en négligez, ce qui revient à ne pas répondre, à « quitter » des sujets pourtant en cours en nous laissant sur notre faim : autrement dit quand le dialogue devient orienté.
Ce qui me suggère une question : si un homme et un lion (pour conserver l’illustration référente) qui vous sont l’un et l’autre inconnus étaient en difficulté devant vous et que vous n’aviez la possibilité de sauver que l’un des 2, lequel sauveriez-vous et pourquoi ?-charly-y a écrit : ↑ven. 15 déc. 2023, 23:18Concernant le dernier point, pour m'exprimer en d'autres termes, je supporte mal ce qui m'apparait comme une injustice au sein des vivants, je ne crois pas que l'homme et ses idées chaotiques valent mieux que le plus petit animal. J'aurais d'ailleurs tendance à éprouver plus de compassion pour la créature qui ne parle pas que pour mes semblables .
Seriez-vous dans l’embarras ?
Et qui me conduit à apporter pour complément que dans la Bible, mis à part les anges, seul l’homme a été créé pour lui-même (car sa finalité est la vision béatifique), tandis que le reste de la création l’a été pour l’homme, en tout cas dans notre « monde visible et vivant » : cela ne va pas dans votre sens, mais n’est pas pour autant dépourvu « d’écologie » (le pape actuel a publié sur l’extension du sujet 2 encycliques).
Néanmoins, un passage de la Bible va dans votre sens, il concerne une expérience faite par Nabuchodonosor :
« Et aussitôt, la parole s'accomplit en Nabuchodonosor: il fut chassé d'entre les hommes; comme les boeufs, il mangea de l'herbe, son corps fut baigné de la rosée du ciel, et ses cheveux poussèrent comme des plumes d'aigle et ses ongles comme des griffes d'oiseau. »
Cette expérience révèle et admet qu’il est possible d’avoir une âme humaine et de transmigrer dans un animal, mais néanmoins elle a une signification qui va vous déplaire car cela eut lieu dans une intention bien précise de Dieu, car « jusqu'à ce que tu aies appris que le Très-Haut a domaine sur le royaume des hommes et qu'il le donne à qui lui plaît. »
Toutefois cela n’eut pas lieu dans une « incarnation » dédiée, mais au cours normal de sa vie humaine et la suite est que « au temps fixé, moi, Nabuchodonosor, je levai les yeux vers le ciel : l'intelligence me revint » etc.
Certains l’interprètent comme une expérience de conversion, d’autres comme une expérience de châtiment, c’est selon et cela peut être les 2…
Et vous ?
Ce n’est ici qu’une histoire et dans la Bible, vraie ou non, mais il y a bien des moments dans la vie où rester « neutre » n’est plus possible, et signe un manque..
C’est par le prophète Isaïe que Dieu déclare que sa parole ne lui revient jamais sans avoir produit son effet (lequel peut être fort différent selon chacun…)
Il est effectivement curieux que vous ayez « tendance à éprouver plus de compassion pour la créature qui ne parle pas que pour mes semblables », car « la créature qui ne parle pas », c’est bien là le(s) mort(s) que vous boudez au nom des vivants, et qui au moins dans le cas de celui-ceux qui nous intéressent, qui ont laissé des traces accessibles à l’intelligence, ont beaucoup parlé et vous aident ainsi bien à les connaître vraiment - voire vous connaître.
Alors, sans parti pris, qu’en déduisez-vous ?