La miséricorde de Dieu.

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Hommage à la Miséricorde Divine

Message non lu par ami de la Miséricorde » jeu. 15 juin 2006, 21:02

Bonsoir à tous,

je voudrais vous présenter un nouveau site né sur le web le 13 mai 2006 , jour de la fête de Notre Dame de Fatima , "Hommage à la Miséricorde Divine" qui a pour objet de faire connaître cette dévotion si chère à Jean Paul II .

Son adresse est la suivante :

http://www.hommage-a-la-misericorde-divine.com

Merci d'avoir la gentillesse de le visiter et de le faire connaître à vos amis et contribuer ainsi à la propagation du culte de la Miséricorde Divine.

Bonne lecture

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse

ami de la Miséricorde

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Lutin Grognon
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Message non lu par Lutin Grognon » jeu. 15 juin 2006, 21:58

Je vous remercie de votre site et vous souhaite bonne continuation dans son élaboration ! :loveletter:
Lutin Grognon

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Message non lu par ami de la Miséricorde » jeu. 15 juin 2006, 22:51

Cher Lutin Grognon ,

merci beaucoup pour vos encouragements

christiane
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La miséricorde de Dieu.

Message non lu par christiane » mer. 04 févr. 2009, 7:35

"Le monde ruisselle de la beauté et de la miséricorde de Dieu". ST FRANCOIS D'ASSISE.

"Là où nous voyons naturellement une faute à condamner et à punir, Dieu voit tout d'abord une détresse à secourir". SAINT FRANCOIS D'ASSISE.

Comme c'est beau !!! En fait, une fois pour toutes, le Seigneur a décidé de rester avec moi, où que je sois, même lorsque je me crois très loin de Lui. Et puis, Jésus me protège dans toutes mes épreuves : s'IL a choisi la croix, c'est pour vivre toutes les souffrances de l'humanité et donc toutes les miennes.

PORTEZ-VOUS BIEN !!
Christiane

etienne lorant
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La miséricorde mesure de la valeur

Message non lu par etienne lorant » mar. 17 mars 2009, 14:50

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 18, 21-35)8

Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent). Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.' Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : 'Rembourse ta dette !'
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai.' Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé. Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ?'
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son coeur. »

Avoir des droits sur quelqu'un et les abandonner parce que l'on est "saisi de pitié", c'est être magnanime, c'est-à-dire montrer une "grande âme". Le poème de Victor Hugo m'est revenu en tête à ce moment, peut-être aussi car il y est question également d'un père:

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.
Et qui disait: " A boire! à boire par pitié ! "
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. "
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père.
(Après la bataille, VH)

Est-ce que cela ne nous mène pas trop loin du texte de l'Evangile ? Je constate que non: il est question d'un soldat laissé pour mort (comme l'homme blessé par les bandits dans la parabole du bon Samaritain) et le fait de demander à boire évoque un autre Evangile mais qui met en scène également un peuple considéré comme ennemi des Juifs. Je le garde donc. Le poète compare ce père à un héros valeureux, qui est "ému", tandis que le roi de la parabole est tout "saisi de pitié" (ce qui est souvent le cas de Jésus au moment d'opérer une guérison ou de multiplier les pains) et ce qu'il remet comme dette est tellement énorme (soixante millions de pièces d'argent !), que sa miséricorde l'est d'autant plus - et ici, l'Evangile l'emporte sur la poésie.

Mais c'est plutôt à la valeur cela que je songe: la vraie valeur est souvent la valeur cachée. En Jésus, la gloire de Dieu est à ce point cachée, malgré l'évidence des signes, que les foules ne savent que dire à propos de cet homme de Nazareth qui parle de "la bonne nouvelle". Même devant Pilate, Jésus va révéler une autre royauté, si différente de celles du monde, que le procurateur en sera tout aussi étonné:

« Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu'est-ce que la vérité ? »

Nous ne saurions faire mieux, pour acquérir de la valeur devant Dieu, que de pratiquer la miséricorde et de pardonner à qui nous offense.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Connaissance de la miséricorde divine

Message non lu par etienne lorant » mer. 27 mai 2009, 15:14

Je viens de découvrir avec bonheur la réaction de Simone Weil au passage de l'Evangile où Jésus déclare (en saint Luc) "Aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants."

Voici ce qu'elle écrit: "C'est dans le malheur lui-même que resplendit la miséricorde de Dieu. Tout au fond, au centre de son amertume inconsolable. Si on tombe en persévérant dans l'amour jusqu'au point où l'âme ne peut plus retenir le cri "Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné", si on demeure en ce point sans cesser d'aimer, on finit par toucher quelque chose qui n'est plus le malheur, qui n'est pas la joie. Quelque chose qui est l'essence centrale, essentielle, pure, non sensible, commune à la joie et à la souffrance, qui est l'amour même de Dieu".

J'ai lu ce passage qui figure dans "Attente de Dieu" et il m'a rappelé de nombreuses notes éparses dans le "Petit Journal" de sainte Faustine, à propos de la miséricorde divine. Or, voici deux femmes: l'une obscure religieuse sœur portière dans un couvent en Pologne, et l'autre philosophe juive convertie, qui ont vécu à la même période mais sans que l'une ait pu connaître quoi que ce soit des écrits de l'autre - et vice versa. Elles n'en parlent pas moins de la miséricorde divine avec les mêmes accents d'absolu.... Ceci me confirme dans l'idée que "l'Esprit souffle où Il veut" et me conforte malgré l'état de "non-sensibilité" quasi totale à l'égard de la présence du Seigneur à mes côtés. Je suis convaincu de bénéficier d'une grande protection, mais je ne ressens que solitude, dureté du monde, détresse et avenir sombre - mais c'est du ressenti et la foi n'est pas du domaine de la sensation. Je me réjouis donc et je rends grâce à Dieu de cet encouragement que je reçois pour franchir ce cap éprouvant.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Connaissance de la miséricorde divine

Message non lu par Esperanza » ven. 29 mai 2009, 11:22

"Je suis convaincu de bénéficier d'une grande protection, mais je ne ressens que solitude, dureté du monde, détresse et avenir sombre - mais c'est du ressenti et la foi n'est pas du domaine de la sensation. Je me réjouis donc et je rends grâce à Dieu de cet encouragement que je reçois pour franchir ce cap éprouvant."

oui, tout cap éprouvant est pour vous unir à Celui qui a franchi tous les caps pour nous attirer à LUi et nous mener à la perfection de l'union pour laquelle nous sommes faits de toute éternité.

Vous y arriverez d'autant plus vite et dans une certaine Douceur si vous vous en remettez à la Vierge Immaculée, qui vous veille et vous garde, tant Elle prend soin de ceux qui acceptent de ressembler à DSon Divin Fils.
Soyez béni pour dans votre épreuve.
Jésus est avec vous, chaque seconde.
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Message non lu par ancilla » jeu. 29 avr. 2010, 13:05

MISÉRICORDE DE DIEU

Extraits du livre du révérend
l’abbé Michel Sopocko, docteur
MISÉRICORDE DE DIEU DANS SES OEUVRES

“Les pensées des hommes au sujet de Dieu sont très brumeuses, car “Nul n’a jamais
vu Dieu” (Jn 1,18).
(...) Si nous n’avions jamais vu de soleil et si nous ne le jugions que selon la lumière visible les jours nuageux, nous ne pourrions pas avoir de notion exacte sur cette source de lumière du jour. Ou bien si nous n’avions jamais vu de lumière blanche et si nous en prenions connaissance à travers les sept couleurs de l’arc-en-ciel, nous ne pourrions pas connaître la blancheur. De même, nous ne pouvons pas tout seul nous faire une idée sur l’Essence Divine, nous ne pouvons que connaître Ses perfections que les créatures nous manifestent dans l’état de multitude et de division, quand elles sont toutes une unité absolument simple en Dieu. Dieu – en tant qu’Être Suprême – est l’esprit le plus pur et le plus simple, donc ne renfermant pas en soi de composantes quelconques.
(...) Il est impossible d’aprofondir toutes les perfections concernant l’essence de Dieu: elles sont nombreuses et difficiles à connaître. (...) Parmi toutes ces perfections, le Seigneur Jésus distingue une d’elles, de qui, comme d’une source, jaillit tout ce qui nous arrive sur cette terre et dans laquelle Dieu veut être glorifié pour toute l’éternité. C’est la Miséricorde Divine. “Montrez-vous compatissants, comme votre Père est compatissant” (Lc 6,36).

La Miséricorde de Dieu est la perfection de Son action qui s’abaisse aux êtres inférieurs pour les faire sortir de leur misère et pour combler leurs manques. C’est Sa volonté de faire du bien à tous ceux qui souffrent par quelque défaut et ne sont pas capables de les compléter d’eux-mêmes. Un acte singulier de miséricorde c’est la pitié et un état constant de pitié c’est la miséricorde. La relation de Dieu envers les créatures se manifeste par élimination de leurs défauts par accord de perfections, aussi grandes ou petites qu’elles soient. Accorder des perfections, considéré en soi-même, indépendamment des circonstances quelconques est une oeuvre de bonté Divine qui élargit à chacun Ses grâces selon sa prédilection.
Même si nous voyons en Dieu un désintéressement absolu dans l’accord des grâces, nous l’attribuons à la générosité Divine. Le fait que Dieu veille sur nous afin que nous atteignions le but qui nous a étéfixé par avance, nous l’appellons la Providence. Accorder des perfections selon un plan et un ordre établis d’avance sera oeuvre de justice. Enfin, accorder des perfections aux créatures pour les faire sortir de leur misère et pour éliminer leurs défauts est une oeuvre de Miséricorde.

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Re: La miséricorde de Dieu

Message non lu par etienne lorant » ven. 30 avr. 2010, 11:05

Pour ceux qui l'ignoreraient, l’abbé Michel Sopocko fut le confesseur de sainte Faustine. C'est lui qui entreprit toutes les démarches que la religieuse cloîtrée ne pouvait entreprendre elle-même afin de faire connaître le message de la Miséricorde divine. N'est-il pas étonnant que tout n'ait finalement abouti qu'avec l'élection du Pape Jean-Paul II, et la chute de l'empire soviétique ? Que l'abbé Sopocko - dont le procès en béatification est en cours - se soit fait l'instrument docile des demandes d'une mystique (qui reconnaîtrait une pure mystique d'une simple voyante aujourd'hui ?); que le message de la miséricorde ait été révélé dans les années 30, justement en Pologne, que ce message ait abouti uniquement en l'an 2000 par la canonisation de soeur Faustine... que le Pape Jean-Paul II soit décédé le 1er dimanche après Pâques, c'est-à-dire le Jour de la Miséricorde... je voudrais savoir ce que vous pensez de cet enchaînement de coïncidences... et particulièrement: VIVONS-NOUS LES TEMPS DE LA MISERICORDE OU CEUX DE LA JUSTICE ?

Merci d'avance pour vos avis !
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Dimanche - Les trois paraboles de la Miséricorde

Message non lu par etienne lorant » lun. 13 sept. 2010, 11:57

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !' Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion.

Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue !' De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers.'
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...'
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé.'
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !'
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

Les paraboles de la miséricorde divine culminent avec l'histoire des deux frères : celui qui fuit, dilapide et se disperse, tandis que l'autre demeure, travaille et se morfond. Tous deux sont dans car ils ont placé le sens de l'existence hors de l'Amour. Ni l'un ni l'autre, en effet, n'ont compris que, dès le commencement, ils étaient libres, qu'ils auraient pu vivre autrement, sans tomber l'un dans les excès d'une vie aventureuse, l'autre dans une rigueur calculée. Je me suis demandé: comment faut-il donc vivre ? Pour fuir le monde tel que je le voyais dans les années 80 fui l'Europe - pour l'Amérique, bien sûr ! Mais j'ai dû déchanter et ensuite, j'ai travaillé dur, moi aussi, et recherché une forme de vie bourgeoise... qui ne m'a rien apporté que de devoir finalement surveiller mon taux de cholesterol.

Mais comme pour les deux frères, Dieu veillait et, après être passé, suivant les récits de Jésus, de fils prodique à fils aîné, lorsque je fus devenu brebis perdue (et comment ne pas aboutir là, dans une ornière, n'y comprenant plus rien ? ), j'ai bel et bien été relevé lorsque je suis tombé, a bout de forces, j'ai été consolé et embrassé, et dans mon témoignage de conversion, j'ai rapporté que les murs de ma chambre s'étaient soudain trouvé "tapissés" d'anges qui proclamaient: "Il y a plus de joie dans les cieux pour un qui se repent que pour cent qui n'ont pas besoin de repentir !" Et je fus dans une Joie telle que j'ai désiré mourir de crainte de la perdre...

La Joie, je ne l'ai pas perdue. Cette grâce est accordée à tous ceux et toutes celles qui dans leur vie de chrétien ont appris à reconnaître leurs fautes et courent désormais vers le sacrement de réconciliation en sachant que c'est la Miséricorde qui permet l'aveu et même: l'anticipe, en quelque sorte. Ce n'est pas pour rien que saint François s'exclamait: "La mesure de ton effort, c'est la Joie !" Lors de la rencontre avec la théologie de la miséricorde divine, j'ai été frappé de constater, plusieurs fois, que ceux et celles qui y ont adhéré, ont d'abord et tout premier lieu, avant même tout enseignement "théorique", été "objets de miséricorde" de la part du Père. J'ai été délivré de ma tabagie dans le premier mois qui a suivi mon inscription et la canadienne qui m'avait encouragé a été opérée d'une tumeur au cerveau ... qu'elle craignait beaucoup, mais qui a réussit au-delà de toute espérance... oui, le Seigneur est présent et oui, Il est Miséricorde, oui ses entrailles sont maternelles ! (Rahamin)

""Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle nourrit ?
Cesse-t-elle de chérir l'enfant de ses entrailles ?
même s'il s'en trouvait une pour l'oublier,
Moi, Ton Dieu, Je ne t'oublierai jamais…
Vois donc, Je t'ai gravé sur la paume de mes mains "
(Isaïe 66-12-13)
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La béatitude de la Miséricorde

Message non lu par etienne lorant » lun. 15 nov. 2010, 19:21

"Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde" (Mat 5:7)

Cette béatitude me fascine, bien que toutes exercent comme un attrait céleste: on dirait la terre soulevée à la rencontre des cieux... C'est peut-être parce que celle-ci à une sonorité qui plonge dans "le corps" pour y trouver "le cœur" (d'après l'origine latine ?). Jésus la reprend ailleurs en disant: "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux". Il y a toujours une correspondance: dans la première formulation, celui qui pratique la miséricorde est lui-même objet de miséricorde - et dans la seconde, il y a rencontre entre l'humain et le divin, sur base de cette attitude. Mais comment devient-on miséricordieux ? Comment arriver à aimer comme Jésus, lui si souvent "saisi de pitié" ? Je me dis que l'effort du détachement de soi ne peut y suffire. A mon avis, il s'agirait plutôt de bien nous rendre compte de notre état de misère profonde, car c'est de cette humilité-là, du fond de ce pénible constat, du fond "des profondeurs", pourrait-on dire, que peut germer en nous un coeur à pratiquer la miséricorde...

Dieu est le grand miséricordieux, Lui qui fait se lever le soleil et tomber la pluie "sur les justes comme sur les méchants". Dieu n'agit pas ainsi comme s'il ne faisait aucune différence entre les uns et les autres. Mais telle est la qualité de son Amour qu'Il va chercher d'abord à sauver qu'à juger, à relever qu'à faire mourir. Jésus en parle encore à propos de l'effondrement de la Tour de Siloë: "Ceux qui sont-morts étaient-ils plus coupables que les autres habitants de Jérusalem ? Non, mais convertissez-vous, de peur de périr de la même manière". Ainsi, qui se convertit, convertit son propre cœur et devient peu à peu animé du cœur e de Dieu, dont l'amour miséricordieux est le premier attribut...
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Re: La béatitude de la Miséricorde

Message non lu par etienne lorant » lun. 15 nov. 2010, 20:11

"Bienheureux les Miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde !"

Elle est vraiment merveilleuse, cette Béatitude, car elle dit: vous qui vous montrez miséricordieux envers vos frères, vous manifestez l'amour du Père dans les Cieux, Lui qui fait se lever le soleil sur les méchants, et tomber la pluie sur les mêmes en pleine égalité. Dieu aime avec miséricorde, et si nous devons nous plaindre parfois de souffrir, en subissant une injustice flagrante, il nous faut songer que Dieu nous tient vraiment comme ses fils et ses filles, car Il se dit: "Comme ils sont braves mes enfants de miséricorde, et pour peu qu'on leur a volé, je leur donnerai cent fois plus !" Comme les Juifs voulaient lapider la femme adultère, Jésus, avec beaucoup de pudeur, n'a pas levé les yeux sur elle, mais s'adressant aux autres, il leur a dit: "Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre". Eh bien, Jésus, lui, était le seul qui put jeter cette pierre: car lui seul n'a jamais péché. Il dit donc à cette femme, avec un doux air d'étonnement: "Femme, qui donc t'accuse ?" Car telle est sa miséricorde qui me fait plier le genou...
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Dieu fait miséricorde !

Message non lu par etienne lorant » jeu. 23 déc. 2010, 18:22

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,57-66.
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné.
A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Le nom de Jean peut se traduire en "Dieu fait miséricorde" ou "Dieu fait grâce". Ce n'est pas la première fois, dans la Bible, qu'une femme - stérile ou considérée comme telle, prie Dieu afin d'avoir un enfant et, ayant été exaucée, consacre son enfant à Dieu. Il faut savoir également que le fait de ne pas avoir d'enfant était considéré par les autorités religieuses comme une forme de "désapprobation divine" - il n'était guère bien vu de sortir des normes, de ce temps-là !

Cependant, le moins que je puisse dire, c'est que ce nom est efficace, puisque à l'instant même, son père, Zacharie, que l'archange avait rendu muet sur ordre de Dieu, du fait de son manque de foi... recouvre aussitôt la parole et se met à louer Dieu publiquement:

Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël
qui visite et rachète son peuple.
Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David son serviteur,
comme il l'avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :
salut qui nous arrache à l'ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
amour qu'il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,
serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que délivrés de la main des ennemis
nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.

Et l'on apprend dès ce moment le rôle que jouera Jean dans l'Histoire du Salut:

Et toi, petit enfant, tu sera appelé prophète du Très-Haut :
tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu
prépareras ses chemins
pour donner à son peuple de connaître le salut
par la rémission de ses péchés,
grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu,
quand nous visite l'astre d'en haut,
pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l'ombre de
la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix.

Et les paroles qui sortiront de la bouche du Baptiste confirmeront la prédiction de Zacharie:

A travers le désert, une voix crie :Préparez le chemin du Seigneur,aplanissez sa route.
Tout ravin sera comblé,toute montagne et toute colline seront abaissées ;les passages tortueux deviendront droits,les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu.

Les mots sont d'Isaïe - tout comme ceux-ci:
42:16 Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu'ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu'ils ignorent; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine: Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point.

Toutes promesses seront tenues. Si je me suis permis de citer cette dernière parole d'Isaïe, c'est que je me sens moi-même comme un aveugle conduit par un sentier qu'il ignore: tout n'est plus que froid, nuit, ténèbres. Je prie comme si je mâchais du papier, j'assiste à des messes, mais je dois de nouveau m'y forcer. Je n'y ressens rien. Les journées ne sont que des couloirs obscurs. Plus sombre encore l'avenir que j'entrevois, car le démon est déchaîné, les mensonges s'étalent partout, et comment ferai-je pour tenir debout ?
Ma tante Bernadette a commencé de prier à mon intention la neuvaine irrésistible de Padre Pio, mais moi je n'ai pas pu m'y mettre encore.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

christiane
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La miséricorde

Message non lu par christiane » mer. 19 janv. 2011, 6:40

Lors de notre passage sur terre, nous apprenons progressivement à mieux comprendre autrui et surtout à ne plus le juger.

Est ce qu'aujourd'hui, nous parvenons à faire vraiment miséricorde et à ne pas alourdire le fardeau de l'autre par des reproches et des critiques ?

Hier, j'ai vraiment agi avec impatience envers ma fille Delphine. Je t'en demande pardon Seigneur, et je vais rattraper cela dès aujourd'hui.

Servons Dieu dans la totale compassion.

Christiane

etienne lorant
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Re: La miséricorde

Message non lu par etienne lorant » jeu. 27 janv. 2011, 16:29

Prière de sainte Faustine afin de devenir miséricorce.

Je désire me transformer toute entière en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi, ô Seigneur; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon coeur sur le prochain.

Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne et ne juge jamais d'après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et lui vienne en aide.

Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.

Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun une parole de consolation et de pardon.

Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.

Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est dans le service rendu à mon prochain.

Aide-moi, Seigneur, pour que mon coeur soit miséricordieux, afin que ressente moi-même les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon coeur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m'enfermerai dans le Coeur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur (...).

O mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout. (163)
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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