Ma critique, à part l'authenticité (ce texte circule beaucoup, et sans référence précise)Ephraim a écrit : ↑mar. 19 mars 2019, 12:52« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Dom Helder Camara évêque brésilien, en cours de béatification....
Sophisme de langage évident.
Le mot violence n'a pas le même sens au fil des paragraphes.
-si je juge mon salaire trop bas ma volonté est contrariée et je peux dire que je souffre violence psychologique
-si je tue mon patron et bombarde mon entreprise, il s'agit d'une violence armée, physique, criminelle et directement mortelle.
-si la police me tue c'est en légitime défense de la société
Ensuite la violence révolutionnaire en est une d'escalade et de guerre civile et il y a des conditions très précises pour déclencher moralement une guerre. Les niveaux de salaires et allocations chomages n'en font pas partie sauf en cas trés extrêmes.
Avant de légitimer la guerre civile il faut préciser que les dominations oppressions sont déjà pires, qu'elles font autant de morts par jour à main armée etc. Il ne faut pas que ces mots restent dans le vague, ce qui justifie n'importe quoi. Bref il faut utiliser le terme tyrannie, et s'assurer que cette violence est pire que la vraie guerre civile
Camara, s'il a vraiment dit ca, pointe vers les maladies mentales postconciliaires locales. Il raisonne comme la pauvre ulrike meinhof.
Ps. La violence institutionnelle légalise et avalise la violence contre la mafia, les violsm les escroqueries, bref les comportements criminels de droit commun. La prison est une violence. Ce serait ca la cause de toutes les violences?
La domination et l'oppression contre le crime sont nécessairement de très excellentes domination oppressions.
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Pour l'authenticité:
Ps. La citation ci haut, telle quelle, ne semble pas exister. Elle est une simplification - même pas collage il semble - du texte suivant de 1971:
http://www.alastairmcintosh.com/general ... olence.htm
Dans ce texte il est davantage précisé la signification de domination-oppression. Rien à voir avec simples problèmes d'inégalités économiques ou taux d'intérêts ou matérialisme ouvrier ou syndicaliste intéressé, ou capitalisme à impots sociodémocrates, etc.
Et le texte de camara lui même ne semble pas dire que la pauvreté est une violence. Il est plus intelligent qu'on pense, car effectivement une foule de pauvretés relèvent de la nature (rareté des biens qu'il faut produire) et sont involontaires. Si pauvreté est appelée violence, c'est parfois comme la maladie peut être appelée violence, et ca n'a pas le méme sens que dans la violence armée, c'est conceptuellement autre chose.