La Cité catholique

Nature_ les perruches et les frelons remplacent les moineaux

Eh bien, nous pourrions faire une charmante fable en nous basant sur ces informations. Quelle pourrait bien en être la "morale"? Mais peut-être aucune autre intention que celle de nous tenir informés de la vie des moineaux, frelons et perruches exotiques?

Vous ne me paraissez pas inquiète, Isabelle, pourtant... Tous les printemps, je me surprends à recenser les petits habitués du coin. Le héron gris (il est marrant, car il a une couleur identique à celle des bois morts; il sait se planquer!), les tortues, les lapins, les marmottes, etc. Je ne parle pas des petits serpents, ces petits casse-pieds qui vous fichent la trouille... Le seul souci était ce merle d'Amérique (robin) qui venait se cogner à mes vitres, avec ses copains qui le regardait faire en se demandant ce qu'il fichait le corniaud. Il a cessé; ouf.

J'ai revu hier la "snapping turtle" (tortue qui mord), ce qui dément les rumeurs de disparition. J'ai l'habitude de les faire traverser la route, mais j'ai été mise en garde contre celles-ci.

Ça y est, les tortues sont juchées sur les troncs morts pris dans le fond de la rivière. Maintenant, ne me demandez pas ce qu'elles fichent là.
Ce que je sais est qu'elles y passent toute la saison et que donc, pas de souci.

Oh une rubrique pour les animaux

Je vais passer par ici souvent

Très jolie libellule ...

« C’est la deuxième cause de disparition de la biodiversité après la fragmentation et la disparition des habitats, les espèces invasives déstabilisent les écosystèmes marins et terrestres sur toute la planète ». (Rfi, émission diffusée en mai dernier et rediffusée récemment)
On y apprend entre autre que la bernache canadienne est en Europe une espèce invasive. Ce sont des oiseaux migrateurs qui en principe partent pour la Floride ou le Mexique en hiver. Elles reviennent au printemps. Elles sont parfaitement intégrées dans l'écosystème en Amérique du Nord. En revanche, elles ne le sont pas en Europe. Ce sont des oies qui se comportent de façon agressive envers les autres volatiles et constituent une menace pour les autres espèces. On en aurait recensé 5000 pour la France.

Dans ma ville aussi, de moins en moins de moineaux, quoi que par rapport aux autres régions on semble en avoir encore en grand nombre malgré qu'il ai diminué... tout est relatif. par contre on a pas encore de perruches ni de frelons asiatiques (Je suis de Nice, tout au sud-est de la France).

Ce que l'on voit de plus restent les pigeons et les tourterelles et les pies... à l'époque ou nous avions un jardin, mes parents mettaient des petites boules de graines dans des filets suspendues aux arbres, après ça nous avions beaucoup de rouges-gorges, de mésanges, de merles, qui eux avaient tendance à se raréfier.
J'ai eu le temps d'observer cela alors que je ne vis que depuis 19 ans... Les choses ont vraiment l'air de changer très vite

Bonjour,

Y a t il une extinction massive d'espèces animales ces dernières décennies ?

Une vidéo qui mélange prophétie de la Vierge Marie et hécatombes d'animaux :

«Certains de ces grands prédateurs reviennent spontanément, d’autres bénéficient du coup de pouce de l’homme. » Journaliste et naturaliste, Patrice Costa consigne en expert le retour – ou l’implantation – de ces « anciens proscrits » dans l’est du pays. Dans l’ouvrage richement documenté qu’il y consacre (Le croc, la griffe et la serre , Vent d’Est) le Lorrain retrace le parcours de huit représentants de cette faune sauvage que l’on croyait définitivement perdue pour nos contrées. Mais qu’ont donc en commun le loup gris, le lynx boréal, le raton laveur, le chien viverrin, le balbuzard fluviatile, le pygargue, le faucon pèlerin, le grand-duc ? Tous reprennent du poil de la bête et se réacclimatent bien à ce grand Est plutôt hospitalier. Alors que d’autres y courbent l’échine : « L’urbanisation, les pratiques agricoles – marquées par l’inquiétante disparition de la prairie – précipitent ainsi le déclin de 12 % des espèces d’oiseaux. »





http://www.republicain-lorrain.fr/polit ... dans-l-est

Chez nous aussi, le loup est revenu.
Je n'en ai pas encore vu, Dieu merci, mais dans les villages voisins, des brebis ont été égorgées.
Les éleveurs de Lozère ont obtenu le droit de se défendre contre le prédateur. Près d'ici, au village de Sauveterre, il y a une pancarte : "Non au loup, non aux écolos" !

Ce que l'on voit de plus restent les pigeons et les tourterelles et les pies... à l'époque ou nous avions un jardin, mes parents mettaient des petites boules de graines dans des filets suspendues aux arbres, après ça nous avions beaucoup de rouges-gorges, de mésanges, de merles, qui eux avaient tendance à se raréfier.
J'ai eu le temps d'observer cela alors que je ne vis que depuis 19 ans... Les choses ont vraiment l'air de changer très vite

Effectivement, si vous lisez les médias (écolos ou pas), les espèces animales sont en voie de disparition à une vitesse vertigineuse, l'une des causes étant que nous avons saccagé leurs habitats.

Sur Planetoscope (espèces animales et végétales) : 26 000 espèces animales ou végétales disparaissent par année

Dans Le Monde :
La sixième extinction animale de masse est en cours

Les alertes ne manquent pas.

Lorsque nous sommes arrivés dans notre maison, il y avait de beaux et nombreux papillons. Seize ans plus tard, il n'y en a quasiment plus ... Les nombreuses variétés d'oiseaux qui nichaient dans les grands arbres ont disparu au profit des pies et des corbeaux !
Les périodes d'épandages rallongent au rythme des extensions des porcheries ...

Mouais. Affirmer qu'il y a 26000 espèces qui disparaissent chaque année sans en citer une seule ni aucune source sérieuse, cela ne fait pas crédible. Et puis 26000 en lui-même ne veut rien dire ; ce qui est plus intéressant serait le taux de disparition d'espèces ; si je pars sur une hypothèse de 8,7 millions, cela fait 0,3% de disparition. Mais même ce raisonnement est faux, puisqu'il faudrait prendre aussi en compte les nouvelles espèces découvertes chaque année, environ 10000, qui compense quasiment 40% des disparitions.