Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Bonjour,
Quelqu'un saurait-il me dire, svp, comment faire pour continuer un travail que l'on considère comme frivole, au regard de la question environnementale, (puisqu'il pollue, ou amène à soutenir une économie polluante), lorsque ses loisirs sont essentiellement dédiés à l'écologie, et donc beaucoup plus sérieux ?
(Evidemment, le travail est rémunérateur, quand le loisir est énergivore, chronophage et liquide les finances)
Merci
Quelqu'un saurait-il me dire, svp, comment faire pour continuer un travail que l'on considère comme frivole, au regard de la question environnementale, (puisqu'il pollue, ou amène à soutenir une économie polluante), lorsque ses loisirs sont essentiellement dédiés à l'écologie, et donc beaucoup plus sérieux ?
(Evidemment, le travail est rémunérateur, quand le loisir est énergivore, chronophage et liquide les finances)
Merci
Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Bonjour Ombiace,
Je ne vais pas vous répondre mais plutôt vous "taquiner" en vous demandant pourquoi vous ne changez pas de métier... ou de loisirs?
Il semblerait que vos "idéaux" se heurtent à la "basse" réalité alimentaire, comme beaucoup je suppose. Je ne sais pas quoi vous dire si ce n'est vous suggérer l'idée d'une reconversion professionnelle dans le domaine de l'écologie par exemple! C'est très à la mode paraît-il ces derniers temps!
Marie.
Je ne vais pas vous répondre mais plutôt vous "taquiner" en vous demandant pourquoi vous ne changez pas de métier... ou de loisirs?
Il semblerait que vos "idéaux" se heurtent à la "basse" réalité alimentaire, comme beaucoup je suppose. Je ne sais pas quoi vous dire si ce n'est vous suggérer l'idée d'une reconversion professionnelle dans le domaine de l'écologie par exemple! C'est très à la mode paraît-il ces derniers temps!
Marie.
Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Méchante ! J'aimerais changer de métier, car faire un métier sans le prendre au sérieux, alors que les loisirs vous inspirent du sérieux, c'est vraiment très inconfortable.
Vous avez raison, il faut relativiser
Je ne crois pas que je puisse trouver quelque chose de compatible avec ce qui me semblerait adéquat pour soulager l'environnement.
Je vous remercie en tout cas
-
- Barbarus
Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
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Bonjour,
Pierre et d'autres apôtres étaient pêcheurs au filet. Matthieu était percepteur.
Ces occupations étaient-elles assez sérieuses ?
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Bonjour,
Pierre et d'autres apôtres étaient pêcheurs au filet. Matthieu était percepteur.
Ces occupations étaient-elles assez sérieuses ?
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- Tribunus plebis
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Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
M’occupant d’une association qui accompagne des chercheurs d’emploi,je constate depuis les confinements de 2020 une double tendance lourde de remise en cause chez des personnes ayant ou non un parcours professionnel et en tout cas une expérience quelconque :
D’une part une tendance à lire négativement le métier que l’on pratique (ou a pratiqué avant de tomber dans le chômage) avec plus ou moins de bonheur,à le dévaloriser et à vouloir évoluer vers une activité plus valorisante moralement ;
De l’autre une tendance toute aussi forte à voir quelque chose de valorisant et proche des valeurs que l’on veut vivre uniquement dans des métiers paraissant avoir une forte composante écologique,à tort ou à raison.
Il faudrait peut-être sortir de ces deux tendances réductrices. Jouer sa part dans l’ensemble de la société,dès lors qu’il ne s’agit pas de métiers carrément immoraux , n’est-ce pas contribuer à la vie de la société humaine où nous avons été placés ? En ce sens, qu’est -ce qu’un métier frivole ? Chanteur de cabaret ? Par contre,il serait fondamental de se poser aujourd’hui plus que jamais la question du sens du travail devant l’émiettement de celui-ci issu de la pratique de technologies numériques devenues écrasantes, voire désespérantes pour certains salariés (et entrepreneurs individuels aussi…).Un vrai sujet .
¨Par ailleurs, l’écologisme obsessionnel et culpabilisant fait maintenant trop de ravages, dans ce domaine et dans d’autres. Je regrette de le dire,alors que jusqu’il y a peu et depuis quinze ans j’étais très concerné par ces thèmes -et le reste quand même tout en pensant que l’écologie est maintenant une question trop importante et sérieuse pour être laissée aux seuls écolos patentés.
D’une part une tendance à lire négativement le métier que l’on pratique (ou a pratiqué avant de tomber dans le chômage) avec plus ou moins de bonheur,à le dévaloriser et à vouloir évoluer vers une activité plus valorisante moralement ;
De l’autre une tendance toute aussi forte à voir quelque chose de valorisant et proche des valeurs que l’on veut vivre uniquement dans des métiers paraissant avoir une forte composante écologique,à tort ou à raison.
Il faudrait peut-être sortir de ces deux tendances réductrices. Jouer sa part dans l’ensemble de la société,dès lors qu’il ne s’agit pas de métiers carrément immoraux , n’est-ce pas contribuer à la vie de la société humaine où nous avons été placés ? En ce sens, qu’est -ce qu’un métier frivole ? Chanteur de cabaret ? Par contre,il serait fondamental de se poser aujourd’hui plus que jamais la question du sens du travail devant l’émiettement de celui-ci issu de la pratique de technologies numériques devenues écrasantes, voire désespérantes pour certains salariés (et entrepreneurs individuels aussi…).Un vrai sujet .
¨Par ailleurs, l’écologisme obsessionnel et culpabilisant fait maintenant trop de ravages, dans ce domaine et dans d’autres. Je regrette de le dire,alors que jusqu’il y a peu et depuis quinze ans j’étais très concerné par ces thèmes -et le reste quand même tout en pensant que l’écologie est maintenant une question trop importante et sérieuse pour être laissée aux seuls écolos patentés.
Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Bonjour Gaudens,
j'apprécie votre intervention qui nous signale que derrière le souci écologique, il y a des gens qui souffrent de culpabilité.
C'est un mal, cependant qui selon moi ne peut se dépasser que par le changement, et celui ci ne saurait être à mon sens que moralement douloureux.
Je n'ai pas d'antidouleur psychologique tout prêt, bien à regret.
Reste mon pragmatisme qui vous paraîtra peut-être inhumain, (mais peut-être pas) qui me dit que la culpabilité est un puissant inhibiteur de la volonté, et qu'il n'y aurait pas que des souffrances morales à gérer en s'extrayant de ce vague à l'âme pour développer des pratiques attentives à l'environnement. Cela donne un peu d'espoir.
Concernant
, qui pour vous
, je vous avouerais qu'à mon sens, ces écolos-là me semblent en tout cas de précieux éléments puisqu'ils ont, en général, marché à contrecourant pendant ces dernières décennies, et que marcher à contrecourant de la société représente un certain tour de force qu'il ne serait peut-être pas contreproductif de saluer, et ceci, même pour l'écologie elle-même.
Je pense par ailleurs que ces écolos ne se sont pas constitué de monopole sur l'écologie, et qu'ils seraient probablement ravis d'être rejoints dans leur combat
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- Tribunus plebis
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Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Bonjour Ombiace,
Les "Ecolos" ne sont plus du tout à contre courant comme ils l’étaient au temps des Trente Glorieuses. Au contraire : je crois que le primat moral absolu accordé dans nos sociétés occidentales actuelles à l’écologie environnementale (et aussi à la lutte contre des discriminations vraies ou supposées) pollue absolument les débats et occulte le discernement. Les « Ecolos »(en France les Verts,en Allemagne les Gruenen) se parent de ces impératifs devenus catégoriques pour faire avaler à ceux qui les suivent pour ces raisons morales des positions qui sont parfois bien éloignées du respect de la nature et d’une anthropologie naturelle.Dans les dernières décennies et de façon chaque fois plus marquée,ils ont prôné ,pêle-mêle,l’aggravation continue des lois favorisant l’avortement ,l’idéologie du genre avec toutes ses illustrations et même l’euthanasie et le suicide assisté.Toutes options absolument contraires à l’enseignement chrétien . De quoi faire réfléchir avant de mettre un bulletin dans l’urne quand on est un chrétien sincère.
Plus généralement,je crois que l’ensemble de nos choix,y compris professionnels, doit être fait à la lumière d’une réflexion globale, pas seulement caractérisée par l’écologie environnementale.
Les "Ecolos" ne sont plus du tout à contre courant comme ils l’étaient au temps des Trente Glorieuses. Au contraire : je crois que le primat moral absolu accordé dans nos sociétés occidentales actuelles à l’écologie environnementale (et aussi à la lutte contre des discriminations vraies ou supposées) pollue absolument les débats et occulte le discernement. Les « Ecolos »(en France les Verts,en Allemagne les Gruenen) se parent de ces impératifs devenus catégoriques pour faire avaler à ceux qui les suivent pour ces raisons morales des positions qui sont parfois bien éloignées du respect de la nature et d’une anthropologie naturelle.Dans les dernières décennies et de façon chaque fois plus marquée,ils ont prôné ,pêle-mêle,l’aggravation continue des lois favorisant l’avortement ,l’idéologie du genre avec toutes ses illustrations et même l’euthanasie et le suicide assisté.Toutes options absolument contraires à l’enseignement chrétien . De quoi faire réfléchir avant de mettre un bulletin dans l’urne quand on est un chrétien sincère.
Plus généralement,je crois que l’ensemble de nos choix,y compris professionnels, doit être fait à la lumière d’une réflexion globale, pas seulement caractérisée par l’écologie environnementale.
Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Merci de votre réponse, Gaudens. Je ne vous dirais pas qu'ils sont toujours à contrecourant, mais quant à moi, je n'irais pas plus loin que 1 ou 2 ans en arrière pour situer un élargissement réel des mœurs écolos.
Ces trente Glorieuses dont vous me parlez, à mon sens, en effet, n'auront été suivis que de sursauts écologiques anecdotiques et tardifs.
J'avoue être peu renseigné sur le sujetGaudens a écrit : ↑mar. 13 juin 2023, 11:31Les « Ecolos »(en France les Verts,en Allemagne les Gruenen) se parent de ces impératifs devenus catégoriques pour faire avaler à ceux qui les suivent pour ces raisons morales des positions qui sont parfois bien éloignées du respect de la nature et d’une anthropologie naturelle.
Je n'attends pas d'eux non plus qu'ils deviennent chrétiens. Le sujet n'est pas d'écologie chrétienne, d'ailleurs, mais d'écologie tout courtGaudens a écrit : ↑mar. 13 juin 2023, 11:31Dans les dernières décennies et de façon chaque fois plus marquée,ils ont prôné ,pêle-mêle,l’aggravation continue des lois favorisant l’avortement ,l’idéologie du genre avec toutes ses illustrations et même l’euthanasie et le suicide assisté.Toutes options absolument contraires à l’enseignement chrétien
Il y a sans doute bien d'autres manières de faire de l'écologie que de glisser un bulletin contraire au christianisme dans l'urne, vous ne croyez pas?
Sur ce point nous sommes d'accord. Encore merci de votre implication, Gaudens
Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Je viens de relire ce fil.
Vous n'intervenez plus beaucoup, chère Marie.. J'espère que vous n'avez pas pris au sérieux ce qui n'était qu'une surenchère de taquinerie à la vôtre, tirée de cet extrait :
Vous n'intervenez plus beaucoup, chère Marie.. J'espère que vous n'avez pas pris au sérieux ce qui n'était qu'une surenchère de taquinerie à la vôtre, tirée de cet extrait :
Ombiace a écrit : ↑ven. 09 juin 2023, 18:00Méchante ! J'aimerais changer de métier, car faire un métier sans le prendre au sérieux, alors que les loisirs vous inspirent du sérieux, c'est vraiment très inconfortable.Vous avez raison, il faut relativiserJe ne crois pas que je puisse trouver quelque chose de compatible avec ce qui me semblerait adéquat pour soulager l'environnement.
Je vous remercie en tout cas
Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Je renoue avec l'esprit du fil, car le métier que je fais me confronte directement (visuellement) à ce qui je crois est une des origines possibles de notre problème environnemental.
Faut il, svp, selon vous, que je cache à mon employeur ma philosophie de la lenteur, comme remède à ces soucis environnementaux.
Mes créations en loisir sont en effet toutes marquées par cette philosophie.
Et me voilà dans l'un de ces métiers à la culture de l'ambition de la rapidité...!
J'entends toujours, cher Gaudens, ce que vous écriviez alors :
Faut il, svp, selon vous, que je cache à mon employeur ma philosophie de la lenteur, comme remède à ces soucis environnementaux.
Mes créations en loisir sont en effet toutes marquées par cette philosophie.
Et me voilà dans l'un de ces métiers à la culture de l'ambition de la rapidité...!
J'entends toujours, cher Gaudens, ce que vous écriviez alors :
Ne soutiendriez vous pas cependant aujourd'hui, comme j'inclinerais à le faire, et comme votre citation permet peut être de déduire, que la mobilisation des masses est trop faible. La culpabilité que vous évoquiez :Gaudens a écrit : ↑lun. 12 juin 2023, 23:31¨Par ailleurs, l’écologisme obsessionnel et culpabilisant fait maintenant trop de ravages, dans ce domaine et dans d’autres. Je regrette de le dire,alors que jusqu’il y a peu et depuis quinze ans j’étais très concerné par ces thèmes -et le reste quand même tout en pensant que l’écologie est maintenant une question trop importante et sérieuse pour être laissée aux seuls écolos patentés.
justifie t elle pour longtemps encore ce peu de mobilisation ?
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Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Si vous me permettez ,cher Ombiace, je ne saurais trop vous conseiller la prudence vis à vis de votre employeur.Reconnaitre une volonté ou un engagement pouvant être jugés à rebours des valeurs ou intérêts de l'entreprise pourrait vous mener à la marginalisation assez rapidement ,voire plus. C'est à vous de voir si à un moment donné il ne faudrait pas aller voir ailleurs,en préparant soigneusement la transition vers une entreprise moins en décalage avec vous même.
Pour votre question au sujet de l'écologie: je n'aime pas le terme "masses. Il est souhaitable que chaque personne,chaque famille,chaque commuauté, fasse leur une vraie responsabilité dans ce champ là. Et je ne crois pas,en effet,que l'obsession que les média et le monde politiquement dominant cherchent à insuffler dans nos têtes soit de nature à y aider.Au contraire, elle risque d'entrainer un rejet,en défense.Créer , comme on le fait actuellement, une génération d'obsédés climatiques, de plus en plus désespérés et enclins pour certains à des actions fanatiques,n'est pas la solution.
Pour votre question au sujet de l'écologie: je n'aime pas le terme "masses. Il est souhaitable que chaque personne,chaque famille,chaque commuauté, fasse leur une vraie responsabilité dans ce champ là. Et je ne crois pas,en effet,que l'obsession que les média et le monde politiquement dominant cherchent à insuffler dans nos têtes soit de nature à y aider.Au contraire, elle risque d'entrainer un rejet,en défense.Créer , comme on le fait actuellement, une génération d'obsédés climatiques, de plus en plus désespérés et enclins pour certains à des actions fanatiques,n'est pas la solution.
Re: Travail / loisir ou frivolité/sérieux
Bonsoir Gaudens,
Pour ma marginalisation, vous avez raison, mais je me console en considérant ces communautarismes d'aujourd'hui. Je ne suis pas sûr de préserver mon sort dans l'éternité, à l'abri de l'un d'eux..
Ainsi, je serais personnellement prêt à assumer la péjorative étiquette d'intégriste du climat, pourvu que de vraies décisions, à la hauteur des enjeux environnementaux les plus alarmistes, soient prises, qui ne relèguent pas au seul folklore de nos histoires locales ces solutions du passé (oui, oui, pourquoi pas la charrue .., en tout cas une collaboration avec la nature, et non son asservissement, le tout pétrole encore partout en œuvre) qui sont peut-être seules aptes (qui sait, comment l'exclure ?) à nous sortir d'une possible absence de futur.
En résumé, devenons intégristes du climat, et il y aura moins de fanatiques du climat ..
Pour ma marginalisation, vous avez raison, mais je me console en considérant ces communautarismes d'aujourd'hui. Je ne suis pas sûr de préserver mon sort dans l'éternité, à l'abri de l'un d'eux..
C'est vrai, mais fasse le ciel que la réalité ne soit pas plus brutale que l'obsession dont vous parlez ci-ensuite :
Par contre, je pense que le fanatisme prendrait bien plus sa source dans l'inertie de cette inaction (ou permanente indécision politique) hélas encore bien dominante.Gaudens a écrit : ↑lun. 15 avr. 2024, 10:41Et je ne crois pas,en effet,que l'obsession que les média et le monde politiquement dominant cherchent à insuffler dans nos têtes soit de nature à y aider.Au contraire, elle risque d'entrainer un rejet,en défense.Créer , comme on le fait actuellement, une génération d'obsédés climatiques, de plus en plus désespérés et enclins pour certains à des actions fanatiques,n'est pas la solution.
Ainsi, je serais personnellement prêt à assumer la péjorative étiquette d'intégriste du climat, pourvu que de vraies décisions, à la hauteur des enjeux environnementaux les plus alarmistes, soient prises, qui ne relèguent pas au seul folklore de nos histoires locales ces solutions du passé (oui, oui, pourquoi pas la charrue .., en tout cas une collaboration avec la nature, et non son asservissement, le tout pétrole encore partout en œuvre) qui sont peut-être seules aptes (qui sait, comment l'exclure ?) à nous sortir d'une possible absence de futur.
En résumé, devenons intégristes du climat, et il y aura moins de fanatiques du climat ..
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