Agenouillement

[Toto2]

Bonjour Altior !

Ah ? Juste pour l'évêque du lieu ? Pas pour un autre évêque ni pour un Père abbé ?
Après vérification, je m'aperçois que le Père Abbé n'est pas équiparé à l'évêque, comme je l'indiquais donc faussement supra, cf. can. 134 et 368, ce sont uniquement les Pères Abbés des abbayes territoriales qui sont équiparés. Bon, je ne sais pas ce que l'on peut en déduire cela dit.
Quand vous dites "ne pas s'agenouiller", cela veut-il dire que l'on n'embrasse pas du tout son anneau, ou qu'on l'embrasse sans être agenouillé, par inclination par exemple ?
Avez-vous une référence SVP ? Tout cela m'intéresse !
Bon je retiens néanmoins que vous confirmez que le genou droit n'est réservé qu'à Dieu seul.
Merci

[Altior]

Quand vous dites "ne pas s'agenouiller", cela veut-il dire que l'on n'embrasse pas du tout son anneau, ou qu'on l'embrasse sans être agenouillé, par inclination par exemple ?

C'est ça : par inclination.

Avez-vous une référence SVP ?

Désolé, Toto, je ne sais plus où j'ai lu cela.

[Toto2]

Bonjour,

Les Anglois nous sauvent : https://books.google.fr/books?id=W0UWAw ... ng&f=false

Le "Costume of Prelates of the Catholic Church", de J.A. Nainfa, de 1926, p. 109, n°10, précise qu'il faut plier le genou, si l'évêque est dans les limites de son diocèse, comme le fait de plier le genou est une reconnaissance de sa juridiction en tant qu'ordinaire. En dehors de son propre diocèse, l'étiquette requiert qu'il devrait seulement se permettre une courbette comme reconnaissance de sa qualité d'évêque.
Ainsi, on plie le genou systématiquement devant un cardinal, devant un archevêque dans sa province, devant un évêque dans son diocèse, devant un Père Abbé dans son monastère.

Bonne semaine