Le recueillement durant la Communion

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Le recueillement durant la Communion

Message non lu par Observer » mar. 26 juil. 2011, 11:58

Bonjour

Tout d'abord, je vous prie de m'excuser si je n'ai pas placé le sujet dans la bonne
catégorie, si c'est le cas, j'essaierai de ne plus le faire (Errare humanum est,
perseverare maleficarum...)

En fait, j'ai un petit "sentiment de malaise" lors de la Communion à l'Eglise. Je vois
beaucoup de gens qui sont profondément recueillis avant et même après de recevoir
la Communion, mais pour ce qui me concerne, je ne pense pas l'être autant, ce qui me
gêne. Je me demande si je n'oublie pas de faire quelque chose, je ne me souviens
même pas que l'on m'ait dit faire quelque chose à ces moments là, lors du catéchisme
quand j'étais enfant.
Faut-il faire une prière silencieuse particulière ? penser à quelque chose en particulier ?
Pouvez vous m'aider sur ce point ?

Merci d'avance
Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu,
car Dieu est amour. (1Jn 4,7-8)

Harfang
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Re: Le recueillement durant la Communion

Message non lu par Harfang » mar. 26 juil. 2011, 13:18

La Communion, ce n'est pas anodin : c'est Jésus-Christ, le Dieu du Ciel, en personne et très réellement (quoique invisible à nos sens) qui visite l'âme pour laquelle il a versé son sang. L'âme, donc, qui reçoit son Seigneur doit s'anéantir en sa présence, se faire humble, le remercier et entrer en conversation avec Lui, ce Dieu adorable qui daigne venir jusqu'à elle.

Il n'y a pas de prière obligatoire à réciter, mais il faut penser seulement à Dieu à ce moment là, et à rien d'autre ; oublier les choses créées pour se concentrer sur le Créateur.

Penser à autre chose après la Communion, regarder les autres ou se distraire à n'importe quoi d'autre, c'est comme si, Jésus venant chez vous, vous partiez bricoler dans le jardin, le laissant seul et abandonné dans le hall d'entrée de votre maison. Il faut avouer que ce n'est pas très délicat.

Ne vous faites toutefois pas scrupule de n'être pas recueillis comme les autres : c'est en communiant souvent qu'on fait de bonnes communions. Demandez pardon à Jésus, et sa grâce pour le bien recevoir à l'avenir.

Une remarque toutefois : bien communier, ce n'est pas ressentir quelque chose, ou avoir une quelconque émotion (bien que ça arrive quelques fois, selon le bon plaisir de Dieu, mais ça ne dépend bien souvent pas de nous), mais être tout tendu vers Dieu et le prier silencieusement pendant ce moment où l'on repose spécialement contre son Cœur sacré.

Voici un extraits de l'Imitation de Jésus-Christ qui peut vous aider :

« Le fidèle: Ce sont là vos paroles, ô Jésus ! vérité éternelle ! quoiqu'elles n'aient pas été dites dans le même temps et qu'elles ne soient pas écrites dans le même lieu.
Et puisqu'elles viennent de vous et qu'elles sont véritables, je dois les recevoir toutes avec une foi pleine de reconnaissance.
Elles sont de vous car c'est vous qui les avez dites; mais elles sont aussi à moi parce que vous les avez dites pour mon salut.
Je les reçois avec joie de votre bouche, afin qu'elles se gravent profondément dans mon coeur.
Ces paroles pleines de tant de bonté, de tendresse et d'amour, m'animent; mais la pensée de mes crimes m'effraye et ma conscience impure m'éloigne d'un mystère si saint.
La douceur de vos paroles m'attire, mais le poids de mes péchés me retient.
Vous m'ordonnez d'aller à vous avec confiance, si je veux avoir part avec vous, et de me nourrir du pain de l'immortalité, si je veux obtenir la vie et la gloire éternelle.
Venez, dites-vous, venez à moi, vous tous qui souffrez et qui êtes oppressés, et je vous ranimerai.
Ô douce et aimable parole à l'oreille d'un pécheur ! vous invitez, Seigneur mon Dieu, le pauvre et l'indigent à la participation de votre corps sacré.
Mais qui suis-je, Seigneur, pour oser m'approcher de vous ?
Voilà que les cieux ne peuvent vous contenir, et vous dites: Venez tous à moi.
D'où vient cette miséricordieuse condescendance, une si tendre invitation ?
Comment oserai-je aller à vous, moi qui ne sens en moi-même aucun bien qui puisse me donner quelque confiance ?
Comment vous recevrai-je en ma maison, moi qui ai si souvent outragé votre bonté ?
Les anges et les archanges vous adorent en tremblant, les saints et les justes sont saisis de frayeur; et vous dites: Venez tous à moi !
Si ce n'était vous qui le dites, Seigneur, qui pourrait le croire ?
Et si vous n'ordonniez vous-même d'approcher de vous, qui en aurait l'audace ?
Noé, cet homme juste, travailla cent ans à construire l'arche, pour se sauver avec peu de personnes; et moi, comment pourrai-je en une heure me préparer à recevoir dignement le Créateur du monde ?
Moïse, le plus grand de vos serviteurs, pour qui vous étiez comme un ami, fit une arche de bois incorruptible, qu'il revêtit d'un or très pur, afin d'y déposer les tables de la loi; et moi, vile créature, j'oserais recevoir si facilement le fondateur de la loi et l'auteur de la vie !
Salomon, le plus sage des rois d'Israël, employa sept ans à élever un temple magnifique à la gloire de votre nom; il célébra pendant huit jours la fête de sa dédicace; il offrit mille hosties pacifiques et, au son des trompettes, au milieu des cris de joie, il plaça solennellement l'arche d'alliance dans le lieu qui lui était préparé.
Et moi, misérable que je suis et le plus pauvre des hommes, comment vous introduirai-je dans ma maison, moi qui sais à peine employer pieusement une demi-heure ? Et plût à Dieu que j'eusse une seule fois employé dignement un moindre temps encore !
Ô mon Dieu ! que n'ont point fait ces saints hommes pour vous plaire, et combien, hélas ! ce que je fais est peu ! combien est court le temps que je consacre à me préparer à la communion !
Rarement suis-je bien recueilli, plus rarement suis-je libre de toute distraction.
Et certes, en votre divine et salutaire présence, nulle pensée profane ne devrait s'offrir à mon esprit, nulle créature ne devrait l'occuper, car ce n'est pas un ange, mais le Seigneur des anges que je dois recevoir en moi.
Quelle distance infinie, d'ailleurs, entre l'arche d'alliance avec ce qu'elle renfermait, et votre corps très pur avec ses ineffables vertus; entre les sacrifices à venir, et la véritable hostie de votre corps, accomplissement de tous les anciens sacrifices !
Pourquoi donc ne suis-je pas plus enflammé en votre adorable présence ?
Pourquoi n'ai-je pas soin de me mieux préparer à la participation de vos saints mystères, lorsque ces antiques patriarches et ces saints prophètes, ces rois et ces princes avec tout leur peuple, ont montré tant de zèle pour le culte divin ?
David, ce roi si pieux, fit éclater ses transports par des danses religieuses devant l'arche, se souvenant des bienfaits que Dieu avait répandus sur ses pères; il fit faire divers instruments de musique, il composa des psaumes que le peuple chantait avec allégresse, selon ce qu'il avait ordonné, et, animé de l'Esprit-Saint, souvent il chantait lui-même sur sa harpe; il apprit aux enfants d'Israël à louer Dieu de tout leur coeur et à unir chaque jour leurs voix pour le célébrer et le bénir.
Si la vue de l'arche d'alliance inspirait tant de ferveur, tant de zèle pour les louanges de Dieu, quel respect, quel amour ne doit pas m'inspirer, et à tout le peuple chrétien, la présence de votre Sacrement, ô Jésus ! et la réception de votre corps adorable !
Plusieurs courent en divers lieux pour visiter les reliques des saints; ils écoutent avidement le récit de leurs actions; ils admirent les vastes temples bâtis en leur honneur, et baisent leurs os sacrés, enveloppés dans l'or et la soie.
Et voilà que vous-même, ô mon Dieu ! vous êtes ici présent devant moi sur l'autel, vous le Saint des saints, le Créateur des hommes, le Roi des anges.
Souvent c'est la curiosité, le désir de voir des choses nouvelles, qui fait entreprendre ces pèlerinages; et de là vient que, guidé par ce motif frivole, sans véritable contrition, on en tire peu de fruit pour la réforme des moeurs.
Mais ici, dans le sacrement de l'autel, vous êtes présent tout entier, ô Christ Jésus ! vrai Dieu et vrai homme, et toutes les fois qu'on vous reçoit dignement et avec ferveur, on recueille en abondance les fruits du salut éternel.
Ce n'est pas la légèreté, ni la curiosité, ni l'attrait des sens, qui conduit à ce banquet sacré; mais une foi ferme, une vive espérance, une charité sincère.
Ô Dieu Créateur invisible du monde ! que vous êtes admirable dans ce que vous faites pour nous ! avec quelle bonté, quelle tendresse vous veillez sur vos élus, vous donnant vous-même à eux pour nourriture dans votre Sacrement !
C'est là ce qui surpasse toute intelligence, ce qui, plus qu'aucune autre chose, attire à vous les coeurs pieux et enflamme leur amour.
Car vos vrais fidèles, occupés toute leur vie de se corriger, puisent dans la fréquente réception de cet auguste sacrement une merveilleuse ferveur et un zèle ardent pour la vertu.
Ô grâce admirable et cachée du sacrement, connue des seuls fidèles serviteurs de Jésus-Christ ! car les serviteurs infidèles, asservis au péché, ne peuvent en ressentir l'influence.
La grâce de l'Esprit-Saint est donnée dans ce sacrement; il répare les forces de l'âme et lui rend la beauté première, que le péché avait effacée.
Telle est quelquefois la puissance de cette grâce et la ferveur qu'elle inspire, que non seulement l'esprit, mais le corps languissant en reçoit une vigueur nouvelle.
Et c'est pourquoi nous devons déplorer avec amertume la tiédeur et la négligence qui affaiblissent en nous le désir de recevoir Jésus-Christ, unique espérance des élus et leur seul mérite.
Car c'est lui qui nous sanctifie et qui nous a rachetés; il est la consolation de ceux qui voyagent sur la terre et l'éternelle félicité des saints.
Combien donc ne doit-on pas gémir de ce que plusieurs montrent tant d'indifférence pour ce sacré mystère, qui est la joie du ciel et le salut du monde !
Ô aveuglement, ô dureté du coeur humain ! d'être si peu touché de ce don ineffable, qu'il semble perdre de son prix à mesure qu'on en use davantage !
Si cet adorable sacrement ne s'accomplissait qu'en un seul lieu et qu'un seul prêtre dans le monde entier consacrât l'hostie sainte, avec quelle ardeur les hommes n'accourraient-ils pas en ce lieu, vers ce prêtre unique, pour voir célébrer les saints mystères !
Mais il y a plusieurs prêtres, et le Christ est offert en plusieurs lieux, afin que la miséricorde et l'amour de Dieu pour l'homme éclatent d'autant plus, que la sainte communion est plus répandue dans le monde.
Je vous rends grâce, ô Jésus, pasteur éternel, qui dans notre exil et notre indigence, daignez nous nourrir de votre corps et de votre sang précieux, et nous inviter de votre propre bouche à la participation des ces sacrés mystères, disant: Venez à moi, vous tous qui portez votre fardeau avec travail, et je vous soulagerai. e à la participation des ces sacrés mystères, disant: Venez à moi, vous tous qui portez votre fardeau avec travail, et je vous soulagerai. »
« O Crux Ave Spes Unica ! »
http://vidi-aquam.blogspot.com/

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PaxetBonum
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Re: Le recueillement durant la Communion

Message non lu par PaxetBonum » mar. 26 juil. 2011, 13:30

Ne vous juger pas à l'aune des autres, votre démarche semble sincère puisque vous vous interrogez sur ce que vous pouvez faire de mal
Que faire ?
Bien prendre conscience que nous allons recevoir le corps de Notre Seigneur, Sauveur et Consolateur
Le recevoir avec toute la déférence voulue
Une fois reçu, l'écouter, se reposer en Lui comme il est venu en nous

Il y a aussi de multiples prières adaptées si vous n'avez pas d'inspiration

"Ô mon âme adore et tais-toi!" (issu d'un chant)

La merveilleuse prière du Saint Padre Pio
[+] Texte masqué
Restez avec moi, Seigneur, car il est nécessaire de Vous avoir présent pour ne pas Vous oublier. Vous savez avec quelle facilité je Vous abandonne.

Restez avec moi, Seigneur, parce que je suis faible et j'ai besoin de Votre force pour ne pas tomber si souvent.

Restez avec moi, Seigneur, parce que Vous êtes ma vie, et, sans Vous, je suis sans ferveur.

Restez avec moi, Seigneur, parce que Vous êtes ma lumière, et, sans Vous, je suis dans les ténèbres.

Restez avec moi, Seigneur, pour me montrer Votre volonté.

Restez avec moi, Seigneur, pour que j'entende Votre voix et Vous suive.

Restez avec moi, Seigneur, parce que je désire Vous aimer beaucoup et être toujours en Votre compagnie.

Restez avec moi, Seigneur, si Vous voulez que je Vous sois fidèle.

Restez avec moi, Jésus, parce que, si pauvre que soit mon âme, elle désire être pour Vous un lieu de consolation, un nid d'amour.

Restez avec moi, Jésus, parce qu'il se fait tard et que le jour décline...
C'est-à-dire que la vie passe ; la mort, le jugement, l'éternité approchent et il est nécessaire de refaire mes forces pour ne pas m'arrêter en chemin et, pour cela, j'ai besoin de Vous. Il se fait tard et la mort approche. Je crains les ténèbres, les tentations, les sécheresses, les croix, les peines,et combien j'ai besoin de Vous, mon Jésus, dans cette nuit de l'exil.

Restez avec moi, Jésus, parce que, dans cette nuit de la vie et des dangers, j'ai besoin de Vous. Faites que je Vous reconnaisse comme vos disciples à la fraction du pain, c'est-à-dire que la Communion Eucharistique soit la lumière qui dissipe les ténèbres, la force qui me soutienne et l'unique joie de mon coeur.

Restez avec moi, Seigneur, parce qu'à l'heure de la mort, je veux rester uni à Vous,
sinon par la Communion, du moins par la Grâce et l'Amour.

Restez avec moi, Jésus, je ne Vous demande pas les consolations divines
parce que je ne les mérite pas, mais le don de Votre Présence.
Oh, oui ! Je Vous le demande.

Restez avec moi, Seigneur, C'est Vous seul que je cherche, Votre Amour, Votre Grâce, Votre Volonté, Votre Coeur, Votre Esprit, parce que je Vous aime et ne demande pas d'autre récompense que de Vous aimer davantage. D'un amour ferme, pratique, Vous aimer de tout mon coeur sur la terre,pour continuer à Vous aimer parfaitement pendant toute l'éternité.

Ainsi-soit-il.
Une admonition de St François d'Assise
[+] Texte masqué
« Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. Dès lors, l'esprit du Seigneur qui habite dans ses fidèles, c'est lui qui reçoit les très saints corps et sang du Seigneur. Tous les autres, qui n'ont point part à ce même esprit et ont la présomption de les recevoir, mangent et boivent leur jugement.
Alors, fils des hommes, jusques à quand ce cœur lourd ?
Pourquoi ne reconnaissez-vous pas la vérité et ne croyez-vous pas au Fils de Dieu ?
Voici, chaque jour il s'humilie comme lorsque des trônes royaux il vint dans le ventre de la Vierge ; chaque jour il vient lui-même à nous sous une humble apparence ; chaque jour il descend du sein du Père sur l'autel dans les mains du prêtre.
Et de même qu'il se montra aux saints apôtres dans une vraie chair, de même maintenant aussi il se montre à nous dans le pain sacré.
Et de même qu'eux, par le regard de leur chair, voyaient seulement sa chair, mais, contemplant avec les yeux de l'esprit, croyaient qu'il est Dieu, de même nous aussi, voyant du pain et du vin avec les yeux du corps, voyons et croyons fermement qu'ils sont ses très saints corps et sang vivants et vrais. »
Pax et Bonum !
"Deus meus et Omnia"
"Prêchez l'Évangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire"

St François d'Assise

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mike.adoo
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Re: Le recueillement durant la Communion

Message non lu par mike.adoo » mar. 26 juil. 2011, 19:10

Bonjour à tous

Lors d'une réunion , une religieuse a abordé le sujet de la communion et du recueillement . Elle citait le mot " ARDOR "
Les mots clés " communion et ARDOR " m'ont conduit à ce qui suit ...


Prière privée d'actions de grâces
L'une des formules d'action de grâces les plus connues repose mnémotechniquement sur le mot " ARDOR ", qui signifie en latin " ardeur ", et évoque le feu de la prière et de la charité qui doit nous animer après la communion ; chacune des lettres de ce mot nous appelle à un acte intérieur. Ceux-ci, rassemblés, résument parfaitement le fruit que l'on doit attendre de la communion eucharistique.

ADORATION : Mon Seigneur et mon Dieu, - que j'ai reçu dans l'hostie, - Vous êtes le Créateur du ciel et de la terre, - le Maître souverain de tous les hommes,- et leur Rédempteur. ­ Avec les anges et les saints, et toute l'Eglise, j'adore Votre infinie majesté, Votre puissance et Votre bonté.

REMERCIEMENT : Merci, ô Jésus, d'être si bon pour moi. ­ Pour moi, Vous êtes mort sur la croix. - A la communion, Vous venez dans mon cur et Vous Vous donnez à moi. ­ Merci, Jésus, pour moi, et pour tous les hommes, ­ surtout pour ceux qui ne vous remercient pas.

DEMANDE : O Jésus, Vous connaissez ma faiblesse ­ et les besoins de mon âme. ­ Accordez-moi la grâce de Vous aimer davantage, - donnez-moi la crainte de Vous offenser. - Protégez votre sainte Eglise. - Bénissez ceux que j'aime, ­ mes bienfaiteurs, - et mes ennemis. - Donnez à tous paix et miséricorde.

OFFRANDE : Jésus, mon Sauveur, - Vous Vous êtes donné tout à moi. - Je me donne tout à Vous. - Je Vous offre mon corps, mon âme, tout ce que je suis, ­ mes prières, mes uvres et mes souffrances, - et tout ce que je possède. - Tout est à Vous. - Disposez de moi selon votre sainte volonté.

RESOLUTION : O Jésus, je veux, - avec le secours de Votre grâce, - conserver les fruits de mon union avec Vous. - Ne permettez pas que je me sépare de Vous. - Aidez-moi à me corriger de ce qui Vous déplaît, - et à faire ce qui vous plaît, - en particulier - Je prends la résolution de Vous servir avec fidélité.

Il peut être utile d'ajouter à ces cinq intentions l'un des prières suivantes : l'une à Jésus crucifié, que l'Eglise a assortie d'une indulgence ; une autre de Saint Thomas d'Aquin, le docteur eucharistique par
excellence ; ou une troisième enfin à la Vierge Marie.

Prière à Jésus crucifié

Me voici, ô bon et très doux Jésus, - prosterné en votre présence. - Je vous prie et je vous conjure - avec toute l'ardeur de mon âme ­ d'imprimer dans mon coeur - de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, - un vrai repentir de mes fautes - et une volonté très ferme de m'en corriger ; - tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, - je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, - ayant devant les yeux ces paroles - que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : - " Ils ont percé mes mains et mes pieds, - ils ont compté tous mes os " (Ps. 21).

(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).

Prière de saint Thomas d'Aquin

Je vous rends grâces, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant. Moi, votre serviteur indigne, qui ne suis que pécheur, vous avez daigné me rassasier du corps et du sang précieux de votre Fils, Jésus-Christ notre Seigneur. Je ne le mérite point, et le dois uniquement à votre compatissante bonté. Je vous en prie, que cette communion sainte ne me soit pas cause de châtiment, mais de pardon et de salut. Qu'elle me revête de foi, comme d'une armure, et me donne, pour bouclier, la volonté de faire le bien. Qu'elle chasse mes défauts ; qu'elle arrache de mon cur le penchant au mal et les passions mauvaises. Qu'elle accroisse en moi la charité, la patience, l'humilité, l'obéissance et toutes les vertus ; qu'elle me soit un abri sûr contre tout piège des ennemis, ceux qu'on voit et ceux qu'on ne peut voir. Qu'elle apaise les élans trop violents de ma chair et de mon esprit. Qu'elle m'unisse intimement à vous, seul vrai Dieu. Et qu'après ma mort, elle m'ouvre à la bienheureuse éternité. Je vous en supplie, admettez-moi un jour, malgré mes péchés, à cet ineffable banquet où, avec votre Fils et le Saint-Esprit, vous êtes pour vos saints lumière sans ombre, assouvissement plénier, éternelle joie, bonheur sans mélange, béatitude parfaite. Amen.

Prière à la Sainte Vierge

O Marie, faites que, par vos mérites et votre pieuse intercession, cette communion sanctifie mon corps par la chasteté, mon esprit par la foi et l'espérance, mon coeur par la charité envers mon Dieu et mon prochain.

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Re: Le recueillement durant la Communion

Message non lu par Observer » dim. 31 juil. 2011, 21:54

Bonsoir

Désolé pour cette réponse quelque peu tardive.
Au final, vos réponses ne sont pas si éloignées de ce que je ressens ou pense en me recueillant
lors de la Communion, même si ma démarche est très perfectible... :oops:
En général, je fais en sorte de prendre conscience de tout ce que peut représenter la communion
et en particulier l'hostie, je reprends l'énoncé du "Seigneur je ne suis pas digne de te recevoir...",
tout en cherchant ce que je pourrai faire au cours des jours à venir pour m'améliorer tant dans mon
comportement, mes pensées, et surtout en priant pour être guidé sur les pas du Seigneur.
Sur ce dernier point, j'ai un peu de "vague à l'âme" certaines fois en lisant ou en écoutant les Écritures,
j'ai un peu l'impression d'entendre "par les oreilles", mais pas toujours "par le cœur".
La Communion est donc aussi pour moi l'occasion de lui dire que je désire être guidé vers lui
Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu,
car Dieu est amour. (1Jn 4,7-8)

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