C'est ballo : pour suivre Jésus, le Christ dit lui-même :Petit Matthieu a écrit :Ce que je refuse c'est que quelqu'un m'impose sa voie, son chemin spirituel.
(Lc XIV 26)Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
Donc vous péchez par orgueil contre le Christ. Tout le reste de votre discours découle problablement de ce refus du Christ et de Dieu tels qu'ils sont et non tels que vous voudriez (ou pensez) qu'ils soient.
Petit Matthieu a écrit :Ça c'est pour moi l'orgueil suprême car c'est se persuader d'être dans la seule voie juste.
Trop facile à démonter ! Faites donc des efforts pour ne pas rester ras les pâquerettes !
(Jn XIV 5)Jésus lui dit: "Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi."
Pour les citations, rassurez-vous, j'ai un logiciel (Ictus Win).
Donc le Christ dit lui-même qu'il est le Chemin à suivre, la Vérité à croire et et la Vie à vivre. Il n'y a donc aucun orgueil à suivre l'Eglise qui elle-même ne fait que suivre l'enseignement du Christ, transmis aux apôtres et par les apôtres (apostolique ==> cf. credo).
L'acte d'orgueil est le contraire : refuser l'Eglise et ses enseignements en mettant sa propre personne en avant.
Voici également le point de vue du futur Bienheureux Cal Newman, convertit de l'anglicanisme au catholicisme :
Voyez, je n'ai pour le moment rien dit venant de ma petite personne, bien trop petite car je ne connais rien et n'ai jamais étudié de tels sujets. Pourtant, les maîtres sont très clairs sur la question : la véritable humilité, c'est d'accepter humblement et librement que l'Eglise a raison et donc en matière de Liturgie qu'il faut suivre ses préceptes car ces préceptes viennent en réalité de Dieu.Si, après un dîner, j’étais obligé de porter un toast religieux – ce qui évidemment ne se fait pas – je boirais à la santé du Pape, croyez-le bien, mais à la conscience d’abord, et ensuite au Pape. [...] Mais de peur que ma pensée ne soit mal comprise, je tiens à répéter que lorsque je parle de la conscience, j’entends la conscience telle qu’elle est en vérité. Si elle a le droit de s’opposer à l’autorité suprême du pape, lorsque celle-ci n’est pas infaillible, elle doit être autre chose que ce misérable faux-semblant qui, comme je l’ai dit, prend maintenant le nom de conscience. [...] Le chrétien doit vaincre dans sa nature cet esprit vil, étroit, égoïste, et bas qui pousse, dès qu’on entend parler d’un ordre, à se placer en opposition avec le supérieur qui donne cet ordre, à se demander si le supérieur n’outrepasse pas son droit, et à se réjouir d’introduire le scepticisme dans le jugement et dans l’action. Il doit renoncer à toute détermination obstinée d’exercer le droit de penser et de dire tout ce qu’il lui plaît. [...] Si cette règle nécessaire était observée, les conflits entre l’autorité du pape et l’autorité de la conscience seraient extrêmement rares.
L'orgueil est justement la position qui consiste à refuser l'Eglise, à refuser de se laisser former par la voix de Dieu à travers l'Eglise qu'Il a institué par les Apôtres qu'Il a choisis et par leurs successeurs qu'Il a aussi choisis.
Mais qui êtes vous pour vous croire si grand connaisseur et pouvoir faire votre petit marché dans ce que vous acceptez et ce que vous refusez ?Petit Matthieu a écrit :"Etre chrétien c'est rentrer dans ce moule, faire ci et ça." Je refuse tout net votre jugement sur les pratiques liturgiques qui vous déplaisent et pourtant sont autorisées par Rome (l'Esprit Saint est décidément bien insaisissable). Alors votre accusation d'orgueil, gardez-la bien, ravalez-la même. Quand à ma dernière phrase, elle vient simplement de Saint-Augustin.
Et où avez-vous lu que "Etre chrétien c'est rentrer dans ce moule, faire ci et ça" ? S'il faut entrer dans un moule, c'est librement. Notre raison nous permet de reconnaitre que le moule en question est effectivement le Chemin de Vérité de la vrai Vie. Il suffit de voir le nombre de Saints et Bienheureux qui l'ont suivi et dont nous avons la preuve divine de leur présence au Paradis (miracles nécessaires aux béatifications et canonisations).
La phrase que j'ai mis en gras est une démonstration d'orgueil par elle-même et elle vient de vos propos.