Perlum Pimpum a écrit : ↑ven. 13 mai 2022, 0:55
ademimo a écrit : ↑jeu. 12 mai 2022, 23:42
L'Eglise ne peut pas abolir son propre rite. C'est impossible... Et donc le pape n'en a pas le droit. C'est aussi simple que cela. Si donc le pape prenait cette décision, il s'en suivrait inévitablement un schisme...
Si l'Église n'a pas le pouvoir de modifier son rite, le nouveau rite est-il invalide ou seulement illicite ?
Pourquoi changer de sujet en le détournant vers de tels soupçons ? Cf. ci-dessus : il en modifie l'esprit. Alors que l'ancien missel était tourné vers la contemplation du sacrifice du Christ célébré à l'autel, le nouveau est tourné vers la participation et l'intellectualisation. Mais bien évidemment, il reste totalement valide. Le seul problème, pour les tradis, étant qu'on a modifié l'esprit de la célébration, ce qui relève d'un choix différent de pastorale. Il n'y a personne pour dire qu'il est invalide.
Perlum Pimpum a écrit : ↑ven. 13 mai 2022, 0:55
Ce que vous nommez "développement organique" n'est, quant à la Messe, que l'insertion d'éléments superfétatoires, aussi pieux soient-ils ; en d'autres termes, ce sont des ajouts, qui ne s'imposent pas (à preuve leur totale absence en le rite dont a usé le Christ), et qui donc peuvent être supprimés par l'autorité ecclésiale autant qu'ils pouvaient être ajoutés par l'autorité ecclésiale.
C'est votre interprétation personnelle qui témoigne, je trouve, d'une certaine légèreté envers ce que l'Eglise a produit durant 2000 ans. Considérez-vous donc que l'Eglise aurait erré pendant tout ce temps avant de renouer avec le Saint-Esprit en 1969 ?
Encore une fois, si ce que l'Eglise a ajouté après le Christ ne s'impose pas - je répète une troisième fois - on peut se passer des curés, du Vatican, etc., et de tout ce qui n'existait pas du temps du Christ.
En fait, vous niez purement et simplement l'Eglise dans la mission qui lui est confiée par le Christ, et sa faculté à grandir dans la foi au cours des siècles qui ont suivi. Vous balayez tout cela d'un revers de main en le qualifiant de "superfétatoire", mais dans ce cas, on se passe aussi bien de Vatican II, qui ne peut pas être moins "superfétatoire" que le Concile de Trente.
Perlum Pimpum a écrit : ↑ven. 13 mai 2022, 0:55
Vous manifestez ici un trait souvent noté : la confusion que les tradis opèrent entre tradition(s) et Tradition. Moyennant quoi, prenant des vessies pour des lanternes, ils se rebellent, attestant d'un esprit schismatique évident, à preuve votre première remarque.
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N'inversons pas les rôles. Pour divorcer, il faut être deux. L'initiateur de la discorde, c'est la réforme liturgique, et non ceux qui l'ont refusée. Maintenant, les choses sont assez simples : soit on accepte la différence, et la paix et la concorde sont maintenues (il me semble que c'est ce que vous souhaitiez, mais j'ai peut-être mal compris), soit on ne l'accepte pas, et on se sépare. Je ne vois pas où est le problème. Les Orthodoxes se sont séparés il y a mille ans. Maintenant, c'est peut-être le tour des tradis. C'est la vie ! Tous les mille ans, il y a un schisme, de toute façon. On ne va pas en faire tout un fromage. C'est pas grave ! Personne n'en mourra.
Perlum Pimpum a écrit : ↑ven. 13 mai 2022, 0:55
ademimo a écrit : ↑jeu. 12 mai 2022, 23:42
Il en est le dernier état connu.
C'est juste factuel. Que cela plaise ou non.
Nullement puisque : 1° il ne s'agit que du rite latin, 2° dont le dernier état connu est ... le rite paulinien.
Justement non, puisque le rite paulinien est une refonte. Il ne découle plus d'un développement organique. Il n'est donc plus dans la Tradition continuative, puisqu'il en brise la continuité.