Renvoi des servantes de Messe à Bayonne
Bonsoir à tous
Je trouve particulièrement navrant le comportement du Père François de Meymay qui prend l’initiative de renvoyer les servantes les considérant comme des sous baptisées indignes de servir, d’entrer dans le chœur et de leur interdire de porter comme les garçons l’aube, vêtement du servant.
Personnellement je comprends et j’approuve le tollé et l’indignation des bayonnais devant le comportement antichrétien et inhumain de leur évêque et de leur prêtre. Renvoyer des servants au prétexte qu’elles sont femmes car le Père de Meymay n’a pas seulement refuser que des filles servent mais à renvoyé celles qui servaient depuis plusieurs années. Je n’appelle pas cela un comportement chrétien chez quelqu’un qui devrait donner l’exemple.
A quand, chez Le Père de Meymay, le chapelet des hommes sera t-il distinct de celui des femmes comme à St Nicolas du Chardonnet ?.ou séparera t-il de nouveau les hommes et les femmes comme cela se faisait il y a fort longtemps (avant Vatican II) lorsque j’étais en vacances dans la maison familiale à Urt charmant petit village à 15 Kms de Bayonne.
Je cite Mgr Aillet, l’ordinaire de ce prêtre
« vous verrez qu’il y a un groupe de garçons qui servent à l’autel, dans la proximité immédiate du prêtre, et un groupe de filles,
qui portent elles aussi un costume distinctif et qui sont davantage
au service de l’assemblée.
Canoniquement et liturgiquement le service de « l’Assemblée » n’existe pas et les costumes distinctifs n’ont plus.
En Afrique du Sud l’apartheid a été aboli à la satisfaction du monde entier et les noirs peuvent aller aux mêmes endroits que les blancs , mais dans l’église, à Bayonne, les filles deviennent comme les noirs d’Afrique du Sud, personnes inférieures, d’aucuns diront, péjorativement, complémentaires et personna non grata .
Monseigneur devrait relire cette très belle de SS Jean Paul II
LETTRE APOSTOLIQUE MULIERIS DIGNITATEM
DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II
SUR LA DIGNITÉ ET LA VOCATION DE LA FEMME
À L'OCCASION DE L'ANNÉE MARIALE
Je trouve choquant que Mgr Aillet pour justifier sa position contestable et à juste titre contestée travestisse les textes magistraux,
Il y a une très grosse différence entre ce que dit Mgr Aillet
«
restant sauve l’obligation de constituer des groupes de garçons servants »
et la lettre de 1994 de la congrégation aux Evêques de France.
«
L'obligation de continuer à favoriser l'existence de ces groupes d'enfants de choeur demeurera donc toujours » (Viri).
Dans aucun texte il n’a été dit que cela devait passer par l’exclusion des filles servantes.
2. Le Saint-Siège respecte la décision que pour des raisons déterminées selon les conditions locales, certains évêques ont adoptée, en fonction de ce qui est prévu par le canon 230 § 2 mais, en même temps, le Saint-Siège rappelle qu'il sera toujours très opportun de suivre la noble tradition du service de l'autel confié à de jeunes garçons. On sait que ce service a permis un développement encourageant des vocations sacerdotales. L'obligation de continuer à favoriser l'existence de ces groupes d'enfants de choeur demeurera donc toujours.
Article sur le site du diocèse de Bayonne
http://www.diocese-bayonne.org/spip.php?article1699
Les « filles enfants de chœur »
Le procès qui a été fait au curé de Notre-Dame de l’Assomption – Bayonne, l’abbé François de Mesmay, n’est pas juste. Si vous fréquentez la messe de 11 h à Saint-André: proclamation de la Parole, procession des offrandes, procession de communion etc., comme cela se pratique aujourd’hui en France, dans de très nombreuses paroisses.
Mais puisque plusieurs voix ont invoqué les textes du Saint-Siège en vigueur (cf article de La croix du 24 novembre 2009), je me permets de rappeler que, s’il n’y a pas d’opposition de principe à la participation des femmes et des filles au service de la liturgie, cela reste soumis à l’autorisation de l’évêque pour son diocèse, restant sauve l’obligation de constituer des groupes de garçons servants d’autel « qui ont permis le développement encourageant des vocations sacerdotales » ; Jean Paul II appelait ces groupes un « pré-séminaire » : « C’est précisément à cette lumière, chers Frères prêtres, qu’il faut privilégier, à côté d’autres initiatives, le soin des servants d’autel, qui constituent comme un « vivier » de vocations sacerdotales. Le groupe des servants d’autel, bien accompagné par vous au sein de la communauté paroissiale, peut parcourir un vrai chemin de croissance chrétienne, formant quasiment une sorte de pré-séminaire » (Jean Paul II, lettre aux prêtres pour le Jeudi-Saint 2004). Restant sauve aussi la liberté du curé, même en cas d’autorisation de l’évêque, de privilégier des groupes de garçons servants d’autel.
En Udp .