Boris a écrit :Que ceux qui ont des oreilles ... ... se les bouchent pour rester dans leur individualisme et leur ignorance crasse !
Je vous demande de rester poli et d'argumenter plutôt que de faire dans l'attaque personnelle.
Hélène a écrit :Avez-vous écouté les paroles de saint Paul à la Messe aujourd'hui ? Moi si...
Boris a écrit :Ormis que je n'ai pas le luxe de pouvoir assister la messe quotidienne, je préfère OBEIR au Concile en reconnaissant ma petitesse :
Pour info, il s'agit d'un texte de la Messe DOMINICALE car au moment où j'écrivais ces lignes, nous étions encore dans l'aujourd'hui de dimanche au Canada. Sûrement que vous étiez à la Messe Dominicale non (parlant d'oreilles bouchées...) ? Où étiez-vous en esprit ? À scruter les faits et gestes liturgiquement incorrectes de vos frères et/ou le prêtre ou si vous écoutiez la Parole de Dieu proclamée ? Moi, j'écoutais la Parole et je l'ai machouillé longuement afin qu'elle descende bien dans mon petit coeur et qu'elle porte un fruit qui demeure par la grâce de Dieu...
Je ne vois pas le rapport entre le fait d'obéir au Concile et aller à la Messe quotidienne...
Dei Verbum n°10 a écrit :La charge d’interpréter de façon authentique la Parole de Dieu, écrite ou transmise, a été confiée au seul Magistère vivant de l’Église dont l’autorité s’exerce au nom de Jésus Christ.
Je me garde bien d'interpréter la Parole de Dieu, surtout en matière Liturgique.
Nous sommes bien d'accord. Je fais totalement confiance à l'Église ma Mère pour me guider et j'essaie, dans les limites de mes connaissances, de demeurer fidèle à ce qu'Elle demande, de m'informer à la source (au Magistère) afin de voir ce qui reste à améliorer dans ma réception/compréhension de la liturgie et/ou à éviter de commettre des abus. Par ailleurs, je n'invente pas de normes qu'Elle ne m'a pas données pour me conforter dans un légalisme et/ou dans une névrose religieuse vidée de tout esprit filiale en m'enfermant dans une pseudo-obéissance... servile...qui n'a rien à voir avec la sainte crainte filiale mais qui n'est qu'une caricature nourrie par un pharaon gendarme intérieur impitoyable qu'on appelle en psychologie : le surmoi facilement confondu avec la voix de Dieu.
Avez-vous bien lu ?
Si je sais très bien lire, merci. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire de me citer ces textes car je les connais bien et je m'y soumets. Je n'invente pas de loi hors de celles que me donne l'Église pour démontrer à tous que j'ai raison.
Mais comment parler de concepts comme celui-ci avec des gens qui refusent d'en faire autrement qu'à leur idée, qui refusent de faire ce que demande l'Eglise juste parce que cela ne vient pas d'eux ni de leur propre interprétation des Ecritures ?
Vous vous prenez pour qui de me juger ainsi ?
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c'est dire du mal de la Loi et juger la Loi. Or, si tu juges la Loi, tu n'en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge. Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ? (Jacques 4, 11-12)
Le problème ici est que vous séparez la liturgie de la Parole de Dieu. Les deux (voire les trois) sont inséparables : Bible, Tradition et Magistère. Vous ne connaissez visiblement pas bien la Parole de Dieu et vous faites primer la liturgie sur tout. Or, je ne crois que ce soit juste : la liturgie est l'expression de l'accueil de la Rédemption en Jésus Christ, révélée dans la Parole. On ne peut pas faire de "subordinationisme" de l'un ou de l'autre.
Voici quelques textes qui pourraient éclairer mon propos :
La Parole de Dieu a écrit :Lève-toi, crie de ton cœur au Seigneur, vierge fille de Sion; laisse couler tes larmes comme un torrent... ; Epanche ton coeur comme de l'eau devant la face du Seigneur ! Lève les mains vers lui pour la vie de tes petits enfants, qui défaillent de faim aux coins de toutes les rues !(Lm 2, 18-19)
Benoît XVI à ses Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce, éminentes Autorités, [color=#800000]chers frères et sœurs! [/color]càd le peuple, vous et moi a écrit :Alors que Josué et ses hommes affrontaient les adversaires sur le champ de bataille, Moïse était sur la cime de la colline avec les mains levées, dans la position de la personne en prière. Ces mains levées du grand condottiere garantirent la victoire d'Israël. Dieu était avec son peuple, il en voulait la victoire, mais son intervention était conditionnée par les mains levées de Moïse. Cela semble incroyable, mais c'est ainsi: Dieu a besoin des mains levées de son serviteur! Les bras levés de Moïse font penser à ceux de Jésus sur la croix: les bras ouverts et cloués avec lesquels le Rédempteur a vaincu la bataille décisive contre l'ennemi infernal. Sa lutte, ses mains levées vers le Père et ouvertes sur le monde demandent d'autres bras, d'autres cœurs qui continuent à s'offrir avec son même amour, jusqu'à la fin du monde. Je m'adresse particulièrement à vous, chers Pasteurs de l'Eglise qui est à Naples, en faisant miennes les paroles que saint Paul adressa à Timothée et que nous avons écoutées dans la deuxième Lecture: demeurez fermes dans ce que vous avez appris et dont vous êtes convaincus. Annoncez la parole, insistez en chaque occasion, à temps et à contretemps, admonestez, avertissez, exhortez avec une patience inlassable et le souci d'instruire (cf. 2 Tm 3, 14.16; 4, 2). Et comme Moïse sur la montagne, persévérez dans la prière pour et avec les fidèles confiés à vos soins pastoraux, pour qu'ensemble, vous puissiez affronter chaque jour le bon combat de l'Evangile.
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI Place du Plébiscite, Naples
Dimanche 21 octobre 2007
Catéchisme de l'Église Catholique, pour le peuple, vous et moi a écrit :1368 L’Eucharistie est également le sacrifice de l’Église. L’Église, qui est le Corps du Christ, participe à l’offrande de son Chef. Avec Lui, elle est offerte elle-même tout entière. Elle s’unit à son intercession auprès du Père pour tous les hommes. Dans l’Eucharistie, le sacrifice du Christ devient aussi le sacrifice des membres de son Corps. La vie des fidèles, leur louange, leur souffrance, leur prière, leur travail, sont unis à ceux du Christ et à sa totale offrande, et acquièrent ainsi une valeur nouvelle. Le sacrifice du Christ présent sur l’autel donne à toutes les générations de chrétiens la possibilité d’être unis à son offrande. Dans les catacombes, l’Église est souvent représentée comme une femme en prière, les bras largement ouverts en attitude d’orante. Comme le Christ qui a étendu les bras sur la croix, par lui, avec lui et en lui, elle s’offre et intercède pour tous les hommes.
1369Toute l’Église est unie à l’offrande et à l’intercession du Christ. Chargé du ministère de Pierre dans l’Église, le Pape est associé à toute célébration de l’Eucharistie où il est nommé comme signe et serviteur de l’unité de l’Église Universelle. L’évêque du lieu est toujours responsable de l’eucharistie, même lorsqu’elle est présidée par un prêtre ; son nom y est prononcé pour signifier sa présidence de l’Église particulière, au milieu du presbyterium et avec l’assistance des diacres. La communauté intercède aussi pour tous les ministres qui, pour elle et avec elle, offrent le sacrifice eucharistique :
Tout le peuple, l'Église, le Corps du Christ. Il n'est nul part spécifié que ces gestes, cette intercession, est réservée au prêtre seul. Cela ne crée nullement de confusion puisque les Paroles et gestes réservés au prêtre sont spécifiés dans les textes du Magistère et la question des bras levés lors de la prière du Notre Père est libre : c'est la liberté des enfants de Dieu que de lever ou pas les bras ne vous en déplaise monsieur le législateur.
Sur ce, je vais aller prier ma prière personnelle du soir, en espérant qu'elle soit accueillie comme une pauvre réponse d'Amour à Dieu le Père, par son Fils et dans l'Esprit.
Hélène