C'est ce que je pense aussi.... Certains se sentent obligés de "singer" le geste, sans savoir de quoi il s'agit... ou tout simplement ils le font par obligation et n'en pense pas moins de ceux qui les entourent et ça, c'est un peu tristeIsabelle47 a écrit :Dans la messe dite "extraordinaire", ce moment n'existe pas.
A vrai dire, je trouve ce geste conventionnel; il est parfois gênant pour certains qui le pratiquent furtivement pour en avoir plus vite fini et sympathique pour d'autres qui ne le pratiquent qu'avec leur propre famille avec lesquels ils sont venus à la messe.
Excusez-moi de ne pas y voir forcément le signe de charité et de fraternité qu'il est censé représenter.
Signum pacis (la paix du Christ)
Re: Une question à propos de la messe
“La prière est le plus grand rempart de l'âme.” (Saint Augustin)
Re: Une question à propos de la messe
Personnellement, je n’aime pas trop ce moment, car je trouve qu’il casse un peu le recueillement indispensable avant de communier. Je suis peut-être le seul à le ressentir, mais je préfère largement quand le prêtre oublie l’échange de paix fraternelle (qui n’est pas obligatoire, il me semble).
« Tu es mal à l’aise, tu soupires, ton mal te blesse, tu n’arrives pas à te débarrasser de ta haine. Espère en Dieu, c’est le médecin. » Césaire d’Arles.
Re: Une question à propos de la messe
Bonsoir,Longin a écrit :Personnellement, je n’aime pas trop ce moment, car je trouve qu’il casse un peu le recueillement indispensable avant de communier. Je suis peut-être le seul à le ressentir, mais je préfère largement quand le prêtre oublie l’échange de paix fraternelle (qui n’est pas obligatoire, il me semble).
L'échange de paix n'est en effet pas obligatoire. Si le prêtre, ou le diacre, le prévoit, le missel précise bien que l'on donne la paix à ses voisins immédiats, et dans un style sobre, de sorte à ce que ce moment ne devienne pas la foire.
Edition : la rubrique (http://www.vatican.va/roman_curia/congr ... de_la_paix) :
Le rite de la paix
82. Vient ensuite le rite de la paix : l’Eglise implore la paix et l´unité pour elle-même et toute la famille humaine, et les fidèles expriment leur communion dans l’Eglise ainsi que leur amour mutuel avant de communier au sacrement.
En ce qui concerne le signe de la paix à transmettre, la façon de faire sera décidée par les Conférences des évêques, selon la mentalité et les us et coutumes de chaque peuple. Il convient cependant que chacun souhaite la paix de manière sobre et uniquement à ceux qui l’entourent.
Bien à vous,
Cgs
Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.
Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.
Re: Une question à propos de la messe
c'est un des moments qui m'apporte le plus de joie! je e finis toujours avec un grand sourire, le bonheur de donner la paix représente un vrai bien être, un partage, nous sommes tous "un" dans le Christ
" En vérité je vous le dis, si vous ne retournez à l'état des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. " Mt 18:3
Re: Une question à propos de la messe
Peut-être justement faudrait-il expliquer le sens profond de ce geste. Par ailleurs, le message du Christ n'est pas forcément compréhensible aux yeux de tous ceux qui vont à la messe, même avec une très bonne homélie, et pourtant, ça n'empêche pas les personnes de s'y rendre. Je ne vois pas forcément le rapport avec ce que vous dites tous les deux.Frère Luc a écrit :C'est ce que je pense aussi.... Certains se sentent obligés de "singer" le geste, sans savoir de quoi il s'agit... ou tout simplement ils le font par obligation et n'en pense pas moins de ceux qui les entourent et ça, c'est un peu tristeIsabelle47 a écrit :Dans la messe dite "extraordinaire", ce moment n'existe pas.
A vrai dire, je trouve ce geste conventionnel; il est parfois gênant pour certains qui le pratiquent furtivement pour en avoir plus vite fini et sympathique pour d'autres qui ne le pratiquent qu'avec leur propre famille avec lesquels ils sont venus à la messe.
Excusez-moi de ne pas y voir forcément le signe de charité et de fraternité qu'il est censé représenter.
-
- Tribunus plebis
- Messages : 1896
- Inscription : mer. 22 juin 2011, 22:49
Re: Une question à propos de la messe
Je crois comprendre le "sens profond" de ce geste
Il demeure que ce moment peut être plus ou moins bien accepté, plus ou moins pensé ou sincère, plus ou moins gênant ou inopportun selon les personnes.
D'autant qu'il n'est pas considéré comme "obligatoire" et qu'il n'a jamais existé dans les messes du rite "extraordinaire".
Je pense même que ce passage devrait être supprimé durant les périodes d'épidémies de grippes car ce geste est vecteur de transmission du virus
Il demeure que ce moment peut être plus ou moins bien accepté, plus ou moins pensé ou sincère, plus ou moins gênant ou inopportun selon les personnes.
D'autant qu'il n'est pas considéré comme "obligatoire" et qu'il n'a jamais existé dans les messes du rite "extraordinaire".
Je pense même que ce passage devrait être supprimé durant les périodes d'épidémies de grippes car ce geste est vecteur de transmission du virus
"Aussi, croyez-moi, vous pratiquerez beaucoup mieux la vertu en considérant les perfections divines, qu'en tenant le regard fixé sur votre propre limon"
(Thérèse d'Avila)
(Thérèse d'Avila)
Re: Une question à propos de la messe
Pour ma part je rejoins AMaria pour dire que c'est une chose que j'apprécie énormément !
Je trouve que cela renforce la cohésion entre les fidèles : c'est l'occasion d'un sourire, d'un échange de regards entre personnes qui ne se connaissent pas et qui prennent conscience de leur fraternité. Il s'agit juste de serrer la main aux personnes présentes devant et derrière nous, ce n'est pas le bout du monde !
Tout le monde n'y adhère pas, et après tout chacun sa sensibilité. Tout le monde n'a pas besoin de gestes pour se sentir en communion avec les autres. Pour ma part, je sais que j'en ai besoin.
Fraternellement
Je trouve que cela renforce la cohésion entre les fidèles : c'est l'occasion d'un sourire, d'un échange de regards entre personnes qui ne se connaissent pas et qui prennent conscience de leur fraternité. Il s'agit juste de serrer la main aux personnes présentes devant et derrière nous, ce n'est pas le bout du monde !
Tout le monde n'y adhère pas, et après tout chacun sa sensibilité. Tout le monde n'a pas besoin de gestes pour se sentir en communion avec les autres. Pour ma part, je sais que j'en ai besoin.
Fraternellement
"Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place,
à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi,
afin que, là où je suis,
vous aussi, vous soyez.
Et du lieu où je vais, vous savez le chemin."
(Jean, XIV, 3 & 4)
à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi,
afin que, là où je suis,
vous aussi, vous soyez.
Et du lieu où je vais, vous savez le chemin."
(Jean, XIV, 3 & 4)
-
- Tribunus plebis
- Messages : 1896
- Inscription : mer. 22 juin 2011, 22:49
Re: Une question à propos de la messe
A la messe, s'agit-il d'être "en cohésion" avec les autres fidèles (notamment en leur serrant la main sur commande, au moment prévu)?
Ou rendre grâce, prier, se rapprocher de Dieu?
En résumé, la communion doit-elle se faire avec les autres fidèles ou avec Dieu?
Ou rendre grâce, prier, se rapprocher de Dieu?
En résumé, la communion doit-elle se faire avec les autres fidèles ou avec Dieu?
"Aussi, croyez-moi, vous pratiquerez beaucoup mieux la vertu en considérant les perfections divines, qu'en tenant le regard fixé sur votre propre limon"
(Thérèse d'Avila)
(Thérèse d'Avila)
Re: Une question à propos de la messe
La communion doit se faire avec les deux, assemblée et Dieu, l'un n'excluant pas l'autre à mon avis.
Quand je vais à l'Église, c'est pour y trouver une communauté de frères et soeurs avec qui prier Dieu. La communion avec les autres personnes présentes est indispensable. Comment se sentir en paix avec soi-même et avec les autres si l'on est même pas capable de se tourner vers son voisin pour lui serrer la main ? Certes c'est conventionnel, voire pour certains une obligation, mais c'est rendre concret et perceptible le message du Christ.
C'est de ce point de vue-là que j'apprécie ce geste. Il me semble que le Christ est en chacun de nous, mais également en chacun de nos frères. Le chercher c'est aussi se tourner vers les autres.
Quand je vais à l'Église, c'est pour y trouver une communauté de frères et soeurs avec qui prier Dieu. La communion avec les autres personnes présentes est indispensable. Comment se sentir en paix avec soi-même et avec les autres si l'on est même pas capable de se tourner vers son voisin pour lui serrer la main ? Certes c'est conventionnel, voire pour certains une obligation, mais c'est rendre concret et perceptible le message du Christ.
C'est de ce point de vue-là que j'apprécie ce geste. Il me semble que le Christ est en chacun de nous, mais également en chacun de nos frères. Le chercher c'est aussi se tourner vers les autres.
"Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place,
à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi,
afin que, là où je suis,
vous aussi, vous soyez.
Et du lieu où je vais, vous savez le chemin."
(Jean, XIV, 3 & 4)
à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi,
afin que, là où je suis,
vous aussi, vous soyez.
Et du lieu où je vais, vous savez le chemin."
(Jean, XIV, 3 & 4)
Re: Une question à propos de la messe
La participation peut être soit corporelle (signes visibles), soit intérieure. À mon sens, pour que la concentration soit optimale, le « silence » extérieur est indispensable pour une bonne participation intérieure. Lorsque je vois et entends des gens déambuler à l’intérieur de l’église, cela a pour effet de me déconcentrer, à un moment qui requiert pourtant la plus extrême attention.Maxime62 a écrit :La communion doit se faire avec les deux, assemblée et Dieu, l'un n'excluant pas l'autre à mon avis.
Quand je vais à l'Église, c'est pour y trouver une communauté de frères et soeurs avec qui prier Dieu. La communion avec les autres personnes présentes est indispensable. Comment se sentir en paix avec soi-même et avec les autres si l'on est même pas capable de se tourner vers son voisin pour lui serrer la main ? Certes c'est conventionnel, voire pour certains une obligation, mais c'est rendre concret et perceptible le message du Christ.
C'est de ce point de vue-là que j'apprécie ce geste. Il me semble que le Christ est en chacun de nous, mais également en chacun de nos frères. Le chercher c'est aussi se tourner vers les autres.
En fait, ce n’est pas le geste fraternel qui me dérange, c’est sa position dans la liturgie. Par ailleurs, chez beaucoup trop de fidèles, la participation active se réduit à cette seule poignée de main : ils ne chantent pas les cantiques, ils marmonnent le credo, etc.
« Tu es mal à l’aise, tu soupires, ton mal te blesse, tu n’arrives pas à te débarrasser de ta haine. Espère en Dieu, c’est le médecin. » Césaire d’Arles.
Re: Une question à propos de la messe
Le problème du signe de la paix tel qu'il est pratiqué dans le rite moderne, c'est qu'il n'a rien de la dignité, du hiératisme et de la beauté qui convient à un rite sacré.
A la messe, en principe, ce qu'on accomplit, c'est un rite sacré. Mais il est vrai que la révolution liturgique des années 60 avec ses nouveaux livres a détruit la notion même de rite sacré.
Si vous assistez à une messe solennelle selon la forme extraordinaire, vous pourrez voir comment le baiser de paix est échangé par les servants d'autel. L'idée de rétablir la transmission du signe de paix à tous fidèles est tout à fait légitime, et il y avait plusieurs façons convenables de la mettre en oeuvre:
- on peut transmettre la poignée de main d'une rangée à l'autre de façon ordonnée, chacun n'ayant qu'une poignée de main à transmettre à son voisin. On transmet un signe sacré, on ne donne pas de grandes salutations à tous les présents en faisant le tour de l'Eglise, chose qui peut attendre la sortie de la messe.
- alternativement, on peut transmettre un objet appelé "symbole de paix", ce qui s'est fait dans certains lieux, me semble-t-il, jusqu'à une époque récente.
In Xto,
archi.
A la messe, en principe, ce qu'on accomplit, c'est un rite sacré. Mais il est vrai que la révolution liturgique des années 60 avec ses nouveaux livres a détruit la notion même de rite sacré.
Si vous assistez à une messe solennelle selon la forme extraordinaire, vous pourrez voir comment le baiser de paix est échangé par les servants d'autel. L'idée de rétablir la transmission du signe de paix à tous fidèles est tout à fait légitime, et il y avait plusieurs façons convenables de la mettre en oeuvre:
- on peut transmettre la poignée de main d'une rangée à l'autre de façon ordonnée, chacun n'ayant qu'une poignée de main à transmettre à son voisin. On transmet un signe sacré, on ne donne pas de grandes salutations à tous les présents en faisant le tour de l'Eglise, chose qui peut attendre la sortie de la messe.
- alternativement, on peut transmettre un objet appelé "symbole de paix", ce qui s'est fait dans certains lieux, me semble-t-il, jusqu'à une époque récente.
In Xto,
archi.
Nous qui dans ce mystère, représentons les chérubins,
Et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité.
Déposons maintenant tous les soucis de ce monde.
Pour recevoir le Roi de toutes choses, Invisiblement escorté des choeurs angéliques.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité.
Déposons maintenant tous les soucis de ce monde.
Pour recevoir le Roi de toutes choses, Invisiblement escorté des choeurs angéliques.
Alléluia, alléluia, alléluia.
- PaxetBonum
- Tribunus plebis
- Messages : 9858
- Inscription : lun. 21 juin 2010, 19:01
Re: Une question à propos de la messe
Je dois dire n'avoir assisté qu'à un seul endroit à cet échange vraiment liturgique, le prêtre donnant l'accolade au diacre qui le transmet aux clercs qui le transmettent (ou non) au fidèles. C'était à l'étranger et en rite Paul VI en latin. J'en garde un souvenir extraordinaire.archi a écrit : - alternativement, on peut transmettre un objet appelé "symbole de paix", ce qui s'est fait dans certains lieux, me semble-t-il, jusqu'à une époque récente.
In Xto,
archi.
Je ne connaissais absolument cette pratique que vous décrivez avec un objet !
Quel type d'objet utilisent-ils ? Qu devient-il en fin de parcours parmi les fidèles ?
Sinon pour répondre à la question, pour ma part quand la célébration prévoit ce 'geste de paix' je suis déjà à genoux pour l'Agnus Dei. Si il n'est pas bousculé par le brouhaha qu'engendre cette pratique, je prie pour que le Seigneur donne sa Paix à chacun de l'assemblée.
Pax et Bonum !
"Deus meus et Omnia"
"Prêchez l'Évangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire"
St François d'Assise
"Deus meus et Omnia"
"Prêchez l'Évangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire"
St François d'Assise
Re: Une question à propos de la messe
Benoît XVI a, il me semble, remis les pendules à l'heure lors de son discours du 14/02/13 devant les prêtres :archi a écrit : A la messe, en principe, ce qu'on accomplit, c'est un rite sacré. Mais il est vrai que la révolution liturgique des années 60 avec ses nouveaux livres a détruit la notion même de rite sacré.archi.
« Benoît XVI s’est donc opposé à « cette traduction banalisante de l’idée du concile, dans la praxis de l’application de la réforme liturgique, en dehors de la clé de la foi. » Et le pape s’est véritablement désolé : « Nous savons comment ce concile des médias, accessibles à tous, dominant, a créé tant de calamités, de problèmes : des séminaires et des couvents fermés, etc… » Il a conclu « Le concile virtuel a été plus fort que le concile réel. 50 ans après, apparaît notre propre devoir issu du concile réel, que ce concile-là vrai puisse véritablement renouveler l’Église »
( http://www.la-croix.com/Religion/Actual ... -14-911013 )
« Tu es mal à l’aise, tu soupires, ton mal te blesse, tu n’arrives pas à te débarrasser de ta haine. Espère en Dieu, c’est le médecin. » Césaire d’Arles.
-
- Barbarus
Re: Une question à propos de la messe
1Jn 4:20-Si quelqu'un dit : " J'aime Dieu " et qu'il déteste son frère, c'est un menteur : celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne saurait aimer le Dieu qu'il ne voit pas.
Communier c'est aussi partager ce moment avec l'Église, donc avec ses frères et soeurs. Si vous allez à la messe avec l'idée que vous allez devoir "passer" ce moment d'échange alors interrogez-vous sur les véritables intentions qii vous ont mené à la messe. La foi n'est pas un acte individualiste, à l'image de ce monde, n'oubliez pas que l'Église est le corps du Christ. Vous ne pouvez prétendre aimer la tète et rejeter son corps, même en partie.
Et puis dans cette société anthropocentriste, cela fait du bien de partager ce trop bref moment avec des gens qui ont leurs pensées tournées vers Dieu, au moins une heure.
Désolé pour ce ton critique mais je vois dans ce post 2 interventions qui me choquent.
Cordialement.
Communier c'est aussi partager ce moment avec l'Église, donc avec ses frères et soeurs. Si vous allez à la messe avec l'idée que vous allez devoir "passer" ce moment d'échange alors interrogez-vous sur les véritables intentions qii vous ont mené à la messe. La foi n'est pas un acte individualiste, à l'image de ce monde, n'oubliez pas que l'Église est le corps du Christ. Vous ne pouvez prétendre aimer la tète et rejeter son corps, même en partie.
Et puis dans cette société anthropocentriste, cela fait du bien de partager ce trop bref moment avec des gens qui ont leurs pensées tournées vers Dieu, au moins une heure.
Désolé pour ce ton critique mais je vois dans ce post 2 interventions qui me choquent.
Cordialement.
Re: Une question à propos de la messe
Pourriez-vous être plus précis sur les interventions qui vous choquent ?
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invités