A ceci près que le Concile parlait d'un nombre d'années à déterminer; ce qui supposait une refonte complète du lectionnaire.Oui, mais on pouvait très bien le faire sans toucher à ce qui existait : ajouter une troisième lecture et un lectionnaire de semaine. Vous lirez aussi dans les textes du Concile que l'évolution de la liturgie doit être organique. Et la réforme du lectionnaire n'a pas été du tout organique.
Le missel de 1965 était quant à lui une réforme de l'ordo missae.
Oui, c'est d'ailleurs la question que je me suis posé. Mais je fais confiance à l'Eglise, je ne crois pas que le Missel de 1969 soit une "nouvelle messe".On peut se poser la question de la continuité du missel de 1969 et s'il n'est pas devenu un rite.
Cette citation de Don Nicolas Bux va dans ce sens:En tout cas, Benoit XVI a confirmé que le missel de 1962 n'avait jamais été abrogé. Donc on l'a interdit par un mensonge.
"La déclaration de Paul VI dans son discours – « Le nouvel Ordo a été promulgué pour remplacer l’ancien » – ne signifie pas l’abrogation du missel romain de saint Pie V, mais son interdiction. Cette interprétation justifie l’indult de Jean Paul II, qui est un dispositif juridique qui permet l’usage de ce qui était interdit. Le mot abrogation en latin signifie suppression ou destruction : peut-on imaginer que le pape Paul VI ait voulu détruire le vénérable Missel de saint Pie V, son prédécesseur ? Benoît XVI, dans le motu proprio, a interprété de cette façon la question : la messe de saint Pie V – que nous pouvons appeler « messe de saint Grégoire le Grand » – est passée d’une situation extraordinaire, l’indult, à une situation ordinaire, celle du motu proprio."
En effet, j'en ai eu une petite crise de foi Mais d'un autre coté, un Pape doit mettre de l'eau dans son vin.Je l'ai déjà vu en vidéo. Ceci dit, même avec Benoit XVI, on voyait des femmes en civil venir faire les lectures à l'ambon
Pourtant elle publiait des articles sur son site jusqu'à il n'y a pas si longtemps.Je ne l'ai pas quitté. Le fondateur est parti, puis au bout de quelques années, elle s'est dissoute faute d'engagements et les membres ont pris des engagements chacun de leur côté. Le fondateur a fondé aussi une autre branche ailleurs.
Ça dépend où. Je garde un souvenir ému d'une messe célébrée par Benoit XVI (en latin) sur l'esplanade de Saint Pierre de Rome, à laquelle j'avais pu être présent. Magnifique...Mes désidérata ne sont pas du même ordre. Le missel de 1962 est plutôt bien respecté et la liturgie actuelle est plutôt satisfaisante.
Ce n'est pas le cas de celui de 1969.
Encore une fois, ça ne veut pas dire que tout est parfait dans l'ordo actuel, mais bon... en attendant il faut bien vivre.
Ça ne veut pas dire que je méprise la forme extraordinaire, loin de là. A tout prendre, je préfère encore cette forme-ci au standard moyen de la forme ordinaire. Pour autant, il me semble qu'il y a un combat à mener au niveau de la forme ordinaire, pour la revitaliser.