La Cité catholique

Dans mon diocèse, on a mis en place des groupes de lecture de la Parole, une année sur St Luc, une autre année sur une autre livre de l’Évangile (Matthieu, je crois, mais comme c'était l'année St Paul, je ne suis pas sure que ce n'était pas Paul).
Ça ressemblait, dans la forme, à une maisonnée de l'Emmanuel, sauf qu'on devait partir d'un morceau de texte donné, dans l’Évangile, pour la parcourir en entier.
Mais ça n'a rien donné, ça s'est estompé et les groupes ont fini par se réduire et quasi disparaître.
À quoi pensez vous qu'on peut attribuer ça?

Cela ne m'étonne pas du tout, car on n'a pas de vision d'ensemble; on se spécialise sur un point et on oublie les autres.

Le pasteur doit avoir une vision précise de sa mission : Jean-Paul II dit que la synthèse de l'enseignement du Concile sur l'Église est de la définir comme mystère, communion et mission.

La dimension "mystère" doit viser la formation à la prière à la Parole de Dieu et à la liturgie.

La dimension "communion" implique des petits groupes fraternels, comme le disait récemment le pape aux représentants des responsables laïcs allemands.

La dimension "mission" doit viser la formation à l'évangelisation simple de l'entourage.

Tout ceci doit être intégré d'une manière organique; je ne peux en dire plus dans ce cadre, mais ces trois dimensions doivent se retrouver dans toute proposition pastorale ayant une certaine envergure; alors on crée un phénomène mobilisateur, formateur et enthousiasmant...

Merci. Je pense qu'il faut continuer à prier pour que l'Esprit Saint mette toutes ces choses en place. D'abord dans le coeur des personnes concernées (responsables ou pas) puis dans leur esprit. Merci en tout cas de votre apport, même si tout arrive plus tard chez nous.