Bravo! Mais peut-être serait-ce plus exact de dire qu'aucun chrétien "ne devrait" être choqué, parce que sincèrement, je ne crois pas que ce soit chose acquise.Griffon a écrit :Chère papillon,
Aucun chrétien ne peut être choqué de vous voir inverser la phrase.
Cela, Griffon, n'était pas une provocation, mais justement une remarque que je considérais suffisamment justifiée et sensée pour qu'elle ne provoque pas de protestations... .Griffon a écrit :
Aussi cette petite provocation n'a-t-elle pas soulevé les protestations.
Il me semble, en tout cas, que ça va de soi.
Voyez-vous, on dit souvent qu'en politique, non seulement il ne doit pas y avoir de conflits d'intérêts, mais qu'il ne doit pas non plus y avoir apparence de conflit d'intérêts.
C'est ce même principe que j'applique ici. Je ne peux évidemment présumer de ce que pense et ressent "touriste", je m'intéresse à la formulation. En ce sens, quand on encense le bonheur et la joie qu'il y a à servir quelqu'un, il convient de l'appliquer à soi-même et de parler d'expérience vécue.
Je trouve légèrement indigeste d'entendre un homme présumer du grand bonheur d'une femme "qui a assez d'amour en elle pour être docile à son mari", particulièrement alors qu'il est le premier bénéficiaire de cette docilité...
Peut-être suis-je trop épidermique, mais voyez-vous, sous le couvert de la religion (interprétée souvent à la va-comme-j'te-pousse), on s'en est fait passer souvent, "des p'tites vite" de ce genre, si vous me permettez l'expression.
Mais je crois que je vous rejoins quand même sur ce que vous écrivez ensuite:
D'où le respect de l'autre et de sa liberté. Vous ai-je bien compris?Griffon a écrit : C'est a chacun de comprendre ce que cela signifie pour lui, et à le mettre en oeuvre.
L'amour invente, et notamment, chacun prend dans son trésor du vieux et du nouveau pour s'offrir a son conjoint, et notamment se soumettre a lui.
Chacun va habiter ce mot a sa façon.
Et notamment, pour peu qu'on puisse généraliser (ce qui n'est jamais vrai a 100%), un homme ou une femme vivront cela très différemment.
Et on ne peut évidemment pas juger la soumission de l'autre à l'aune de l'idée qu'on s'en fait soi-même.