Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

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Noadya
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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Noadya » mer. 17 nov. 2010, 23:30

Je crois qu'il y a incompatibilité entre nous, Griffon,car ce que vous lisez en subtexte chez Philémon, moi je le lis chez vous sur un autre plan. Vous vous fermez à la discussion en vous tenant à un cadre étroit au delà duquel vous ne voulez pas vous aventurer. Vous refusez de pas tenir de certains cas estampillés aussitôt par vous d' extrêmes,définissant par là même la normalité de confort moyen.Pour vous, les victimes sont souillées et vous leur dites de ne pas fréquenter internet mais le psychiatre, puisqu'elles sont abimées par définition...
Je ne prétends pas tenir la clef mais ma réaction est épidermique, je ne la confonds pas avec la réalité nous sommes amenés pour notre survie à réagir rapidement.
Sans rancune et que la parole ne soit pas la lame dans l'âme mais la suture de la blessure

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philémon.siclone
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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par philémon.siclone » jeu. 18 nov. 2010, 4:05

Il n'y a pas tellement de raison de parler, ici, de ma supposée "souffrance" personnelle. On n'est pas ici pour parler de moi, d'ailleurs. Le point de départ de ce topic (je suis bien obligé de le rappeler), c'est une histoire qui met en présence un mari odieux envers sa femme, laquelle décide de vivre son humiliation quotidienne comme l'accomplissement de la volonté de Dieu. L'auteur du récit (qu'au reste, je supposais complètement imaginaire), présente cela comme l'amour idéal vécu au sein du foyer chrétien. Voilà très précisément le SUJET de ce topic. Et c'est à cela, et uniquement à cela, que j'ai réagi. L'objet n'était pas de juger ce couple (et peut-être me suis-je laisser emporter, devant la consternante suffisance de Griffon, qui ne daigne pas entrer en discussion avec ceux qui osent lui présenter un avis différent du sien), mais de discuter de cette façon de présenter la vie de couple. Peu importe, au fond, qui sont ces gens, et ce qu'ils vivent vraiment au quotidien. Seule compte ici l'idée que cherche à faire passer Griffon, et qu'il appuie au moyen d'une illustration (technique de propagande très ancienne, qui continue d'être utilisée à notre époque à travers la publicité et les reportages de télévision : on met en scène un ménage, fictif ou réel, dont la vie est présentée comme idéale, et on en profite pour faire passer un produit, ou une idéologie). Donc, l'important n'est pas ce couple, mais le produit que Griffon cherche à nous vendre, y compris à travers son dernier recadrage (où il arrondit les angles en nous décrivant un couple sublime vivant l'amour du Christ au quotidien). Si j'ai recouru à mon histoire personnelle (qu'il ne faut pas exagérer non plus : je ne suis pas un enfant battu), c'est pour montrer que je savais de quoi parlait Griffon (contrairement à ce qu'il croyait, du haut de son trône éthéré), puisque je l'avais vécu (un père colérique tout le temps énervé), et que je ne voyais pas ce que ça avait de particulièrement génial qu'une épouse se soumette à ça, et le fasse subir à ses enfants par la même occasion. Et surtout, je ne voyais pas où était le Christ dans cette façon de présenter les choses et de les justifier. Alors je continue de trouver l'objet de ce topic parfaitement infect, que ce soit dans le fond ou dans la méthode. La méthode déployée à travers tout ce topic, d'ailleurs, me révulse particulièrement. Au lieu d'affirmer franchement ses idées, et de les exposer au débat, l'auteur ne cesse de se planquer derrière des histoires, des métaphores, des demi phrases peuplées de sous-entendus, et des dénis de l'évidence. Bien sûr il ne répond jamais aux objections, préférant se drapper dans je ne sais quelle orthodoxie, rejetant dédaigneusement ses contradicteurs dans le camp des Infidèles. C'est le comportement habituel des tyrans et des démagogues...
Anima nostra sicut passer erepta est de laqueo venantium
Laqueus contritus est, et nos liberati sumus

Notre âme s'est échappée comme un passerau du filet de l'oiseleur,
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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Griffon » jeu. 18 nov. 2010, 8:13

Noadya a écrit :Je crois qu'il y a incompatibilité entre nous, Griffon,car ce que vous lisez en subtexte chez Philémon, moi je le lis chez vous sur un autre plan. Vous vous fermez à la discussion en vous tenant à un cadre étroit au delà duquel vous ne voulez pas vous aventurer. Vous refusez de pas tenir de certains cas estampillés aussitôt par vous d' extrêmes,définissant par là même la normalité de confort moyen.Pour vous, les victimes sont souillées et vous leur dites de ne pas fréquenter internet mais le psychiatre, puisqu'elles sont abimées par définition...
Je ne prétends pas tenir la clef mais ma réaction est épidermique, je ne la confonds pas avec la réalité nous sommes amenés pour notre survie à réagir rapidement.
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Psychiatre ?!

Chère Noadya,

Je ne sais pas ce que vous lisez entre les lignes...
Et pour lesquelles vous me condamnez.

Pour ma part, je fais référence à ceci : face à une parole trop dure, imbuvable ou qu'on ne voit pas comment appliquer,... on recherche un prêtre, un religieux,... quelqu'un en qui on a confiance et qui pourra me guider à " faire la volonté de Dieu dans ma vie ", ce qui est quand-même l'objet de ce fil.

Puisqu'il faut entrer dans les détails, je vais prendre un exemple.
Je suis une femme dominée par un mari odieux et je tombe sur cette parole " femmes, soyez soumise à vos maris ".
Même si je veux suivre Jésus, cette parole est imbuvable et choquante.
Et c'est normal !
Mais si je trouve une personne qui veut bien m'aider à rentrer dans la dynamique de faire la volonté de Dieu, avec son point de vue extérieure, elle pourra sûrement voir plus clair et m'aider.
Par exemple, elle pourrait voir dans l'amour que je vis avec mon mari une caricature odieuse de l'amour, et me rappeler que la première vocation du couple est de rendre présent sur cette terre l'amour de Dieu pour les hommes. Et sans doute dans mon cas,et pour préserver les enfants, il vaut mieux me séparer. (mais il y a aussi d'autres possibilités, ceci est un exemple)
Car effectivement, la manière de chacun de nous de suivre le Christ doit être adapté aux circonstances. Et quand la situation est difficile, un point de vue extérieure peut nous aider à éclairer notre conscience.

Je dois quitter.
Que le Seigneur vous donne sa paix,

Griffon.
Jésus, j'ai confiance en Toi,
Jésus, je m'abandonne à Toi.
Mon bonheur est de vivre,
O Jésus, pour Te suivre.

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par muirgheal » jeu. 18 nov. 2010, 12:09

Bonjour Griffon,

Vous avez lancé ce sujet de discussion en mettant en avant le témoignage de votre amie. Relisez ce témoignage et vous pourrez peut-être vous apercevoir que pour nous lecteurs du forum, qui ne connaissons pas votre amie et son époux, on y voit un mari n'ayant pas beaucoup d'amour et de respect pour son épouse.
Le témoignage initial ne colle pas avec ce que vous dites maintenant à propos de ce couple.
Et c'est ce témoignage initial que vous mettez en avant pour expliquer la soumission de l'épouse à l'époux, le respect de la volonté de Dieu par l'épouse, et vous sous-entendez également que toute femme désirant se soumettre à la volonté de Dieu devrait se soumettre de cette manière là à son époux et si elle le refuse, alors elle refuse d'accepter la volonté de Dieu.

Et je ne suis toujours pas convaincue que votre interprétation de la soumission de l'épouse à l'époux est ce que Dieu nous demande, que cette façon de faire de votre amie est celle que toute femme désirant se soumettre à Dieu devrait faire. Ca l'est peut être pour votre amie, mais il ne faut pas en faire une généralité.

Par contre l'interprétation de DA95 me semble beaucoup plus conforme à ce que Dieu attend de nous et j'ai trouvé ses interventions plutôt enrichissantes. Et ça colle avec ce que mon directeur spirituel m'a expliqué.

Je dirais aussi que dans cette discussion, vous faites exactement ce que vous reprochez à Philémon. Vous ne voyez que votre point de vue comme étant la volonté de Dieu, sans écouter ce que d'autres vous disent. Vous lui reprochez d'être hors sujet, mais pour certaines choses, il est totalement dans le sujet. Visiblement, vous ne vous en apercevez pas.

Cordialement,
Tu as frappé à la porte de mon cœur !
J'ai entendu ta voix et je t'ai ouvert.
Allume en mon cœur un grand feu de joie.

etienne lorant
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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par etienne lorant » jeu. 18 nov. 2010, 14:54

Bonjour Griffon,

J'espère que tout ceci n'est pas trop dur à entendre. Il existe plusieurs manières de répondre à ces questions, et parfois, l'on s'exclame : "Comment cela se fera-t-il ?" - et c'est exactement la réponse que Marie à l'Archange Gabriel. Ma mère, ma sœur et moi avons eu ce midi une discussion sur l'esprit de famille. Nous sommes tombés d'accord que le caractère de l'un était souvent très autoritaire, mais s'adoucissait par la parole de l'autre. A l'autorité, parfois jugée excessive, de mon père, correspondait aussi un sentiment de sécurité: nous nous disions qu'il exagérait, mais nous étions tous bien contents quand il tranchait aussi lorsque nous avions des difficultés. Or, ni mon père ni ma mère n'avaient de "facultés surnaturelles" pour juger et trancher dans les situations particulièrement pénibles. Mais à eux deux, quelle formidable équipe, quelle confiance - absolue, nous leur accordions ! Tout cela n'existe plus aujourd'hui. L'allocation de la personne au foyer, qui avait eu ses partisans, il y a quelques dizaines d'années, n'a pas tenu le coup devant la rentabilité et la productivité exigée de chaque individu. Résultat: il n'y a plus de bonheur dans les familles. C'est à l'américaine: "Aide-toi le ciel t'aidera !" - ou bien à l'anglaise: "SI... tu seras un homme, mon fils !"

Lorsque nous ne saurons plus rien faire, nous trouverons place dans un mouroir quelconque avec un "euthanasoir" à disposition. Mais qui prendra soin de nous ? Mourir, c'est une chose, mais mourir sans affection autour, c'est une autre.

Je suis d'humeur très sombre aujourd'hui: ma cousine Marie-Madeleine est décédée à 52 ans. Elle venait de me rouler dans la farine comme agent d'assurance (l'an dernier, quand ma corniche s'est à moitié effondrée), mais elle avait elle-même connu l'avidité de son père ("Monsieur le Curé, vous paierez plus cher mais ça n'a rien à voir avec la religion, c'est simplement du commerce !"). Elle avait également pris fait et cause lorsque son père a divorcé - via un célèbre avocat, de sa mère, devenue infirme dans un accident, afin d'épouser sa secrétaire. Pour survivre, Marie-Madeleine a renoncé à exprimer les reproches qu'elle nourrissait envers son (père) (patron) - et qui sait si son diabète ne provient pas de ce "mauvais sang" qu'elle se faisait ?

En tout cas, il y a des familles où l'on ne regrettera pas ses parents, c'est certain ! Mais les parents, pour peu qu'ils s'efforcent d'aimer, sont irremplaçables...
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Griffon » jeu. 18 nov. 2010, 19:46

philémon.siclone a écrit :C'est le comportement habituel des tyrans et des démagogues...
Comment vous dites ?!... tyran et démagogue ?!!!
On croit rêver !
Vous n'avez pas conscience de décoller de la réalité, là...?

Cher Philémon,

Il me semble que vous ayez du temps à perdre.
Vous me demandez pourquoi je refuse la discussion avec vous.
Précisément, moi, j'ai trop peu de temps.
Il me semble aussi vous l'avoir signalé.
Sans doute trop doucement, et de façon trop indirecte.
Excusez-moi, je ne voulais pas vous blesser.

Mais puisqu'il vous faut les points sur les "i", allons-y.
De toute façon, j'ai bien peur que cela ne serve à rien, vu que vous ne lisez pas ce qu'on vous dit.
philémon.siclone a écrit :
Griffon a écrit :Vous avez connu les affres d’un homme odieux et dominateur, qui humilie tout le monde à commencer par sa femme. Vous avez vu la douleur d’une mère écrasée qui n’a qu’une option : celle de se soumettre et de se taire.
Ca,… oui, vous connaissez.
Mais ce n’est pas l’objet de cette discussion.
Vous déformez le récit que j'ai fait de ma situation de famille. Ma mère n'a jamais manifesté aucune douleur, puisqu'elle acceptait (et accepte toujours) volontairement cette vie. Tout comme dans les histoires sordides que vous nous racontez, où j'ai reconnu point par point l'ambiance que j'ai connu dans ma propre famille. Ni plus ni moins. Je ne comprends donc pas pourquoi vous voulez faire une séparation entre mon cas et celui que vous avez relaté.
1) Qui a dit que votre mère avait manifesté une quelconque douleur, qui a dit qu'elle n'acceptait pas....?
Moi, je n'ai jamais dit cela, et le sous-entendre, c'est FAUX, tout à fait faux ! Vous inventez de toute pièce. Ne me dites pas que je ne vous l'ai jamais dit.
Pour ma part, j'ai seulement relevé, que durant votre enfance au moins, vous avez eu devant les yeux... une situation malheureuse.

2) Je déformerais... ????
Ainsi,... après avoir établi un faux, vous l'utilisez pour m'accuser.
Franchement, votre idée de la discussion me laisse pantois.

3) et cela continue...
Vous avez reconnu l'ambiance de votre jeunesse, et donc, moi qui ai apporté le témoignage, je me trompe tout à fait. Vous savez beaucoup mieux que moi ce qu'est la vie de ce couple. Et je devrais vous laisser trainer ce "salaud" dans la boue, car vous vous connaissez le fond de son coeur.
A aucun moment, vous ne voulez accepter que si je veux séparer votre cas de celui-ci, c'est que, vu la description que vous en faites, JE SAIS que vous vous fourvoyez.
Mais, ce que je sais, ne compte pour rien.

Cher Philémon,

Je dois admettre que je n'ai jamais essayé de vous répondre.
C'est vrai. Cela me demande trop de temps, et c'est comme un puits sans fond, vu que vous ne tenez aucun compte de ce qu'on vous dit.

Comme ce n'est pas la première fois,... je n'allais pas m'y frotter.

Je vous ai vu descendre en flamme Etienne Laurent, en l'attaquant hors sujet, comme d'habitude.
Il s'est retiré du fil. C'était la seule voie.

Vous avez déjà poussé le vice à défendre une position, en m'attaquant avec la même vigueur. Pourquoi m'attaquiez-vous ? Je défendais dans le fil la position que vous vouliez également défendre.
Mais... voilà ! Vous lisez trop vite, vous encadrez les gens, et... vous foncez.

Vous êtes vous excuser. Jamais.
Vous m'avez envoyé une insulte qui se voulait sympathique !

Vous m'avez traité de tous les noms, vous avez tenté de m'abaisser de toute la force de votre plume.
Jamais je ne vous ai vu faire la moindre excuse.
Vous affirmez, vous faites du bruit, et... vous chassez tout vos opposants.

Moi-même, j'ai failli partir de ce fil que vous avez tout à fait polluer.

Le sujet n'en est pas les difficultés de couple. Il y a un titre à la discussion.
Et j'espère qu'il en sortira quelque chose.
Moi, je sais combien la parole de Dieu peut faire du bien à ceux qui s'y investissent.
Ce n'est pas une théorie, c'est d'expérience.
Si cette discussion ne vous intéresse pas, au moins respectez-là !

Voilà !
J'espère que je ne vous ai pas trop blessé.

Cordialement,

Griffon.

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par philémon.siclone » jeu. 18 nov. 2010, 20:00

etienne lorant a écrit :
muirgheal a écrit :Bonjour Griffon,

Vous avez lancé ce sujet de discussion en mettant en avant le témoignage de votre amie. Relisez ce témoignage et vous pourrez peut-être vous apercevoir que pour nous lecteurs du forum, qui ne connaissons pas votre amie et son époux, on y voit un mari n'ayant pas beaucoup d'amour et de respect pour son épouse.
Le témoignage initial ne colle pas avec ce que vous dites maintenant à propos de ce couple.
Et c'est ce témoignage initial que vous mettez en avant pour expliquer la soumission de l'épouse à l'époux, le respect de la volonté de Dieu par l'épouse, et vous sous-entendez également que toute femme désirant se soumettre à la volonté de Dieu devrait se soumettre de cette manière là à son époux et si elle le refuse, alors elle refuse d'accepter la volonté de Dieu.

Et je ne suis toujours pas convaincue que votre interprétation de la soumission de l'épouse à l'époux est ce que Dieu nous demande, que cette façon de faire de votre amie est celle que toute femme désirant se soumettre à Dieu devrait faire. Ca l'est peut être pour votre amie, mais il ne faut pas en faire une généralité.

Par contre l'interprétation de DA95 me semble beaucoup plus conforme à ce que Dieu attend de nous et j'ai trouvé ses interventions plutôt enrichissantes. Et ça colle avec ce que mon directeur spirituel m'a expliqué.

Je dirais aussi que dans cette discussion, vous faites exactement ce que vous reprochez à Philémon. Vous ne voyez que votre point de vue comme étant la volonté de Dieu, sans écouter ce que d'autres vous disent. Vous lui reprochez d'être hors sujet, mais pour certaines choses, il est totalement dans le sujet. Visiblement, vous ne vous en apercevez pas.

Cordialement,
Bonjour Griffon,

J'espère que tout ceci n'est pas trop dur à entendre. Il existe plusieurs manières de répondre à ces questions, et parfois, l'on s'exclame : "Comment cela se fera-t-il ?" - et c'est exactement la réponse que Marie à l'Archange Gabriel. Ma mère, ma sœur et moi avons eu ce midi une discussion sur l'esprit de famille. Nous sommes tombés d'accord que le caractère de l'un était souvent très autoritaire, mais s'adoucissait par la parole de l'autre. A l'autorité, parfois jugée excessive, de mon père, correspondait aussi un sentiment de sécurité: nous nous disions qu'il exagérait, mais nous étions tous bien contents quand il tranchait aussi lorsque nous avions des difficultés. Or, ni mon père ni ma mère n'avaient de "facultés surnaturelles" pour juger et trancher dans les situations particulièrement pénibles. Mais à eux deux, quelle formidable équipe, quelle confiance - absolue, nous leur accordions ! Tout cela n'existe plus aujourd'hui. L'allocation de la personne au foyer, qui avait eu ses partisans, il y a quelques dizaines d'années, n'a pas tenu le coup devant la rentabilité et la productivité exigée de chaque individu. Résultat: il n'y a plus de bonheur dans les familles. C'est à l'américaine: "Aide-toi le ciel t'aidera !" - ou bien à l'anglaise: "SI... tu seras un homme, mon fils !"

Lorsque nous ne saurons plus rien faire, nous trouverons place dans un mouroir quelconque avec un "euthanasoir" à disposition. Mais qui prendra soin de nous ? Mourir, c'est une chose, mais mourir sans affection autour, c'est une autre.

Je suis d'humeur très sombre aujourd'hui: ma cousine Marie-Madeleine est décédée à 52 ans. Elle venait de me rouler dans la farine comme agent d'assurance (l'an dernier, quand ma corniche s'est à moitié effondrée), mais elle avait elle-même connu l'avidité de son père ("Monsieur le Curé, vous paierez plus cher mais çà n'a rien à voir avec la religion, c'est simplement du commerce !"). Elle avait également pris fait et cause lorsque son père a divorcé - via un célèbre avocat, de sa mère, devenue infirme dans un accident, afin d'épouser sa secrétaire. Pour survivre, Marie-Madeleine a renoncé à exprimer les reproches qu'elle nourrissait envers son (père) (patron) - et qui sait si son diabète ne provient pas de ce "mauvais sang" qu'elle se faisait ?

En tout cas, il y a des familles où l'on ne regrettera pas ses parents, c'est certain ! Mais les parents, pour peu qu'ils s'efforcent d'aimer, sont irremplaçables...
On a les parents qu'on a, et on leur doit de l'amour jusqu'à la fin, même au-delà de leur disparition, y compris si l'on a d'amers griefs à leur égard. J'en veux beaucoup à mon père et à ma mère, mais je ne veux pas les charger de mes propres maux, car ce serait se dédouanner à bon compte. On est responsable de sa propre vie. Les parents nous l'ont transmise, et c'est déjà beaucoup. J'aime mes parents, même si je leur en veux. Je n'estime même pas avoir le droit de leur en vouloir, puisque je leur dois d'être né, ce qui n'est pas rien. Quand je leur en veux, ce sont les sentiments abîmés par le péché qui s'expriment. Se dire donc : "je ne regrette pas mes parents", une fois qu'ils sont partis, me semble non seulement abominable, mais inhumain. Je ne fais jamais de reproches directs à mes parents, et je m'efforce de garder une bonne relation avec eux, même si mon père continue d'être colérique par moments. Je leur montre que je les aime toujours. Et j'ai pu voir que cela donnait des fruits, puisque mon père, depuis quelques temps, essaye d'être aimable, et de retenir sa colère, ce qui est assez neuf et spectaculaire. Je vois bien qu'il doit lutter contre lui-même, et que cela lui vient de blessures qui lui ont été infligées étant petit, de la part d'une mère méchante qui favorisait l'aîné, et traitait le cadet comme un moins qui rien, et qui alla jusqu'à le déshériter. Je sais que mon père a détesté sa mère et son grand frère, et il a reporté sa colère sur sa femme et son fils aîné que je suis, sans doute sans en avoir conscience. J'attends qu'il ouvre de lui-même les yeux là-dessus, avant d'être arrivé au terme de son périple terrestre. Tout cela pour dire que s'emporter contre sa femme n'est en rien conciliable avec l'amour du Christ, mais provient plutôt de désordres et de blessures psychologiques encaissées dans sa propre enfance. Voilà pourquoi mon avis est que Griffon fait erreur, en ne tenant pas compte des réalités humaines du monde dans lequel il vit, réalités psychologiques et réalités sociales (la femme au foyer dépendant d'un mari aisé, et dont la marge de manoeuvre est finalement très mince, et dont le dévouement, par conséquent, est assez peu libre), et en idéalisant à l'excès sa vision du couple. C'est plus compliqué qu'il ne le dit.
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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Griffon » jeu. 18 nov. 2010, 20:02

etienne lorant a écrit :Bonjour Griffon,

J'espère que tout ceci n'est pas trop dur à entendre.
Merci Etienne, de vous préoccuper de moi.
C'est gentil.

Oui, les parents qui aiment, cela n'a pas de prix.
Seigneur, donnez-nous des couples qui s'aiment et des familles unies.

Chère muirgheal,

Je reviens vers vous dès que j'ai un peu de temps.
Laissez-moi déjà vous remercier de votre message, même si ce sont encore des reproches.

Cordialement à tous,

Griffon.
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O Jésus, pour Te suivre.

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Noadya » jeu. 18 nov. 2010, 21:00

Allez Philémon,bien que je partage votre point de vue, il faut reconnaître que votre contribution de cette nuit est assez violente, ne vous montez pas le bourrichon, vous allez faire de la tension.

Aimez vous les uns les autres...

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Anonymus » jeu. 18 nov. 2010, 23:35

Joli discussion de sourds mais pas muets.

Philémon, comprenez que le témoignage n'était pas l'image d'un couple exemplaire, mais d'une femme exemplaire selon Griffon, ce qui n'est pas la même chose.

Pourquoi ne pas avoir montré un couple exemplaire ? un couple est sans doute forcément un minimum bancal. Quand nous nous marions, nous savons très bien qu'un jour ou l'autre notre partenaire fera preuve d'un comportement déplacé si ce n'est plus. Il faut bien savoir réagir dans ces cas là, et c'est loin d'être évident.

Mais il aurait surement été moins maladroit si nous avions également eu droit au témoignage d'un homme faisant du mieux qu'il peut. Car effectivement, sans cela, nous avons l'impression que tout le poids du mariage repose sur les épaules de la femme, et que c'est injuste. Mais au contraire, la morale chrétienne n'enseigne pas ça. J'ai presque envie de dire que le rôle de l'homme est plus dur.
Griffon a écrit :
Anonymus a écrit :Bonjour Griffon,

je suis (globalement) d'accord avec vous depuis le début de ce sujet (même si certains points auraient mérités d'être développés mais peu importe).

Mais tenez compte aussi des remarques qui vous sont données.
Ce passage est un poil gênant. Et ce n'est pas le premier dans ce genre.
La dernière phrase est une vérité générale. Mais dans son contexte, dans ce paragraphe, elle donne un sentiment étrange. Je ne sais pas si il est voulu, mais je trouve que cela insinue que votre avis est celui de Dieu, que vous portez Sa parole à travers ce fil.

Les laïcs n'ont pas autorité en matière de foi. Quand vous commentez une citation de la Bible, ou que votre amie décrit la manière dont elle estime faire la volonté de Dieu, cela n'a absolument aucune autorité (mais cela ne veut pas dire que ce n'est pas intéressant, ou que ce n'est pas vrai).
Bonsoir Anonymus,

Merci de votre réponse, et de votre franchise que j'apprécie particulièrement.
Dans ce passage, j'ai montré sans détour et sans embages quel était mon état d'esprit.
C'est pour cela que j'ai mis cela entre guillemets.
Ce n'est pas fameux, mais c'était bien mon état d'esprit.
J'ai préféré me montrer tel que j'étais.
Pour être tout à fait complet, vous n'en auriez jamais rien su.
Mais voilà, ce fut ma réponse au Seigneur quand il m'a demandé de revenir dans cette discussion.

Je n'ai pas envie de me montrer désagréable avec Philemon que je prie de m'excuser.
Et toute justification me pousserait à l'enfoncer plus encore.
Vous me demandez si j'accepte les remarques... J'espère.
Je dois vous avouer avoir lu parfois rapidement. Donc, j'en ai peut-être oublié.
J'essaie aussi de garder mes posts pas trop long, et donc je sacrifie parfois.

En cette matière, j'ai très peu formulé mon avis, et comme vous le dites, il y a de nombreux points qui vaudraient la peine d'un échange serein.
Comme par exemple la remarque de Noadya, ci-dessous.
C'est vraiment dommage que cela n'ait pas encore été possible.

Et comme cela a l'air de vous étonné, je n'ai jusqu'à présent rien dit d'autre que la doctrine de l'Église. Si vous pensez que je suis sorti de mon rôle de laïc, dites-le moi. Je suis prêt à le reconnaître.
Quant à vouloir généraliser un témoignage, loin de moi une telle idée.
Si vous lisez mes réponses aux personnes, vous verrez que je laisse à chacun la liberté d'interpréter comme on il l'entend dans sa propre vie.
Ce que je ne peux accepter, c'est qu'on me dise que tant St Pierre que St Paul, à de nombreux endroits, ont dit là une parole qui n'a plus de sens aujourd'hui. La preuve : cela nourrit des jeunes gens modernes et libres d'aujourd'hui.

J'espère répondre ainsi à votre question.
N'hésitez pas si j'ai été incomplet ou "mauvais" à me le dire avec la même franchise.

Cordialement,

Griffon.
Merci d'avoir pris la peine de me répondre.

Je ne pense pas que vous êtes sorti de votre rôle de laïc. Qui est d'ailleurs plus concerné par le mariage que les laïcs ?

A vrai dire, mon message concernait tout un tas de petites choses sur ce forum. C'était juste plus visible sur ce sujet. Ma remarque est tombée sur vous, c'est un peu injuste, excusez moi.

Nous ne savons pas qui va lire nos messages puisqu'ils sont publics. On ne connait donc pas leur audience et surtout le bagage théologique des lecteurs.
Il ne faudrait pas oublier que ce forum n'est pas une discussion entre évêques. La maîtrise de la rhétorique et de l'argumentation de certains membres peut donner une sensation de sagesse et d'autorité, alors que certains sont parfois jeunes et inexpérimentés (note: il n'y a pas de mépris dans cette phrase, c'est juste un constat). C'est un peu comme sur les forum de santé/médecine, où les participants sont loin d'être tous médecins.

Il faut juste faire attention à ne pas mettre la confusion dans nos messages. Nos commentaires de la Bible et leurs applications dans la vie de tous les jours valent ce qu'ils valent, et nous ne pouvons leur donner plus de valeur qu'ils ont.

cracboum
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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par cracboum » ven. 19 nov. 2010, 12:31

Ce fut un beau match, merci aux joueurs, merci aux arbitres, merci au service d'ordre et merci aux commentateurs.
L'unité de la souffrance et de la béatitude est le secret de Dieu, comme le don de sagesse surpasse celui d'intelligence. P. Varillon
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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par philémon.siclone » sam. 20 nov. 2010, 0:14

Anonymus a écrit : J'ai presque envie de dire que le rôle de l'homme est plus dur.
Justement, si l'homme subissait moins de pression, il y aurait peut-être moins de tension entre homme et femme, ne croyez-vous pas ? Les femmes attendent peut-être un peu trop des hommes ? Aujourd'hui, elles travaillent, ont un salaire, souvent une carrière intéressante. Bon, ça suffit peut-être comme ça, maintenant, de toujours attendre de l'homme qu'il fournisse à lui tout seul la responsabilité, la sécurité, la confiance, etc. Vous êtes libres et modernes. Assumez-le, maintenant ! Dans ce débat, tout le monde a évité soigneusement d'aborder la question sociale. Parce que ça vous arrange ! Mais on ne peut pas vouloir le beurre et l'argent du beurre. S'il y a égalité entre homme et femme dans la société, on ne pourra pas indéfiniment vouloir encore des hommes traditionnels qui protègent le foyer. Réfléchissez deux minutes.
Anima nostra sicut passer erepta est de laqueo venantium
Laqueus contritus est, et nos liberati sumus

Notre âme s'est échappée comme un passerau du filet de l'oiseleur,
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Ps. 123

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Anonymus » sam. 20 nov. 2010, 1:35

Vous êtes incroyable, vous avez défendu le contraire pendant tout ce fil.
La situation était sensée arranger les hommes odieux profitant de leur femme, et maintenant voici, que cela arrange les femmes.

La question sociale n'est peut être pas aussi importante que vous le pensez. La Bible peut être appliquée à des sociétés et contextes très différents, je ne confond pas Tradition et traditions.

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Griffon » sam. 20 nov. 2010, 21:25

Anonymus a écrit :Philémon, comprenez que le témoignage n'était pas l'image d'un couple exemplaire, mais d'une femme exemplaire selon Griffon, ce qui n'est pas la même chose.

...

Mais il aurait surement été moins maladroit si nous avions également eu droit au témoignage d'un homme faisant du mieux qu'il peut.
Bonjour Anonymus,

Merci pour vos remarques, particulièrement pertinentes.

Une femme exemplaire ?
Je trouvais seulement la démarche exemplaire.
En fait, il arrive aussi à mon ami de " sortir se ses gonds " et de s'énerver, par exemple sur ses enfants. Tout parent sait bien qu'il n'est pas toujours parfait, qu'il peut s'énerver et se montrer injuste.
Je suis frappé de la facilité avec laquelle on accepte ses propres erreurs, on les minimise jusqu'à les nier, mes les " erreurs " du conjoint sont elles inacceptables.

Un témoignage d'un mari.... C'est ce que j'aurais aimé moi aussi.
Mais voilà, un témoignage, cela ne s'invente pas !

Très bon dimanche,

Griffon.
Jésus, j'ai confiance en Toi,
Jésus, je m'abandonne à Toi.
Mon bonheur est de vivre,
O Jésus, pour Te suivre.

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

Message non lu par Griffon » dim. 21 nov. 2010, 13:34

Chère muirghael,

Je pense vous répondre en plusieurs fois, car il y a plusieurs aspects.

Concernant ma maladresse.

Vous avez tout à fait raison de le souligner, j'ai posté ce message brut, et en ne donnant pas d'explications. J'ai fait preuve de maladresse, je suis prêt à le reconnaître.
De plus, l'hommage que j'ai voulu rendre à mon amie, et à travers elle, à de nombreuses femmes qui "savent aimer", j'ai participé à l'exaspération qui a touché certains d'entre nous. Aussi, d'emblée je le reconnais, j'ai fait preuve de maladresse.

Cette maladresse ne peut pas empêcher une analyse de ce qui s'est passé.

Il s'agit du témoignage d'une femme. Contrairement à ce que vous dites, il n'a pas la prétention de décrire une situation de couples, et c'est uniquement dans votre imagination que vous construisez un rapport de "salaud dominant" et de "femme assujettie".
Pourtant, j'avais clairement introduit ce témoignage comme une démarche personnelle d'une femme, en insistant sur le fait qu'il revenait à chacun de chercher comment recevoir la parole de Dieu et la mettre en oeuvre dans sa vie.
Au lieu de lire ce témoignage tel quel, de demander éventuellement des précisions éventuelles, au lieu d'y voir la démarche spirituelle d'une femme sur les traces de Dieu, on a voulu rejeter absolument la possibilité d'une femme d'entrer librement dans cette démarche et, à travers ces quelques lignes, on a voulu trouver des arguments pour juger le mari.
Ce jugement ne pouvait être que faux, sans aucune base objective. Il reflète une indignation subjective qui a envahi certains coeurs. J'avais tout à fait sous évaluer les blessures qui subsistent dans l'inconscient collectif et qui fait qu'on se méfie tant de la domination masculine, au point d'en devenir injustes.

Forts de cette indignation et avec le sentiment de défendre la justice la plus évidente, certains sont montés au créneau pour déverser leur mépris sur celui qui avait osé... déposer un simple témoignage. J'ai vu des gens qui m'estimaient, me dire tout leur mépris ; j'ai vu des gens que j'estimais se mettre à m'insulter. Du pilori où j'étais accroché, j'ai pu remarquer, et vivre un phénomène courant : ceux qui passent à l'acte et ceux qui restent à l'arrière pour les encourager.

Vais-je me plaindre ? Non.
Suis-je offensé ? Non.
Je me rends compte qu'en inversant la situation, je pourrais bien être de ceux qui se mettent à mépriser. Je remercie le Seigneur pour cette expérience qui me montre clairement certains mécanismes psychologiques, et je le prie de me prémunir de la tentation.
Et ensuite, chacun a sa conscience...

Cordialement,
Griffon.
Jésus, j'ai confiance en Toi,
Jésus, je m'abandonne à Toi.
Mon bonheur est de vivre,
O Jésus, pour Te suivre.

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