Re: Dans les moments difficiles
Publié : sam. 22 janv. 2011, 18:52
Que dire de l'enchaînement de circonstances pour le moins bizarres qui m'ont conduit à ne plus fumer ?
- en octobre 2003 : je suis contraint de fermer boutique à cause du chantier du parking à ciel ouvert devant alimenter le supermarché voisin; je ne perçois aucune indemnité, le PDG de la société effectuant les travaux m'a simplement dit: "Vous voulez des indemnités ? Envoyez-moi vos avocats, je vous enverrai les miens !" J'ai contacté les propriétaires du magasin, eux aussi très riches, qui m'ont répondu : "Contre G. ? Hélas, nous avons déjà eu une affaire en justice avec lui: il s'est servit de toutes les procédures et nous avons obtenu gain de cause ... au bout de huit ans !" Je n'ai pas eu le choix: j'ai quitté mon logement en ville pour retrouver chez mes parents la chambre de ma jeunesse.
- pour passer le temps, je m'inscris sur forum msn (où j'ai d'ailleurs rencontré Christiane) mais aussi une canadienne qui signait bizarrement : "Jésus, j'ai confiance en Toi !"
- c'est cette relation qui m'a fait connaître la théologie de la miséricorde divine et m'a proposé de devenir un membre de la Congrégation "Faustinum"; j'hésite un temps, parce que jusqu'alors toutes mes tentatives pour entrer par une petite porte dans l'Eglise avaient échoué. Mais je dis oui à la fin. Problème le 20 décembre: on me demande de lire d'abord "le petit journal de sainte Faustine"... mais je ne le trouve nulle part.
- le 24 décembre au soir, lorsque je rentre de ma promenade quotidienne, ma mère me dit: "Tiens, tes propriétaires sont passés et t'ont offert un livre". Le livre était emballé... et sur la carte postale jointe, ils avaient écrit: "Ne sachant pas quoi t'offrir, nous avons pris un livre au hasard dans notre bibliothèque" Devinez de quel livre il s'agissait ?
- je lis donc le "petit journal" que je trouve un peu difficile au départ, et comme j'étais glouton de lectures (encore maintenant), je range le "Petit Journal" pour relire "Les mémoires d'un pèlerin russe". Cela n'a pas trop plus là-haut, car :
- le 1 janvier 2004, comme j'entends des pétards dans ma rue, je me précipite dans l'escalier, je perds l'équilibre et je me fracture un orteil. Cette blessure a mis trois mois pour guérir, mais durant les cinq premiers jours, je me suis retrouvé à devoir dormir sur le lit que j'avais fait installer en bas pour mes parents (le père tombait régulièrement). Lorsque j'interroge le Seigneur et lui demande : "Jésus, pourquoi me fais-tu cela ? A quoi çà m'avance !"... voici ma mère qui passe la porte et me lance : "Tu vois ? Tu avais songé à partir en retraite cinq jours dans un monastère, et maintenant te voilà vraiment en retraite !"
- fin mars 2004 : je peux retourner travailler. Je reçois régulièrement mes conférences de formation théologique (depuis Cracovie via Montréal !!!) et celles-ci débutent par un apprentissage à la vie intérieure, qui comprenait ce point: il faut combattre ses mauvais penchants chaque jour de sa vie
et à partir de là, je commence par compter chaque cigarette fumée, comme une "chute".
- le 13 mai 2004, je ne fume plus... et jamais plus fumé.
Tout concourt au bien...
- en octobre 2003 : je suis contraint de fermer boutique à cause du chantier du parking à ciel ouvert devant alimenter le supermarché voisin; je ne perçois aucune indemnité, le PDG de la société effectuant les travaux m'a simplement dit: "Vous voulez des indemnités ? Envoyez-moi vos avocats, je vous enverrai les miens !" J'ai contacté les propriétaires du magasin, eux aussi très riches, qui m'ont répondu : "Contre G. ? Hélas, nous avons déjà eu une affaire en justice avec lui: il s'est servit de toutes les procédures et nous avons obtenu gain de cause ... au bout de huit ans !" Je n'ai pas eu le choix: j'ai quitté mon logement en ville pour retrouver chez mes parents la chambre de ma jeunesse.
- pour passer le temps, je m'inscris sur forum msn (où j'ai d'ailleurs rencontré Christiane) mais aussi une canadienne qui signait bizarrement : "Jésus, j'ai confiance en Toi !"
- c'est cette relation qui m'a fait connaître la théologie de la miséricorde divine et m'a proposé de devenir un membre de la Congrégation "Faustinum"; j'hésite un temps, parce que jusqu'alors toutes mes tentatives pour entrer par une petite porte dans l'Eglise avaient échoué. Mais je dis oui à la fin. Problème le 20 décembre: on me demande de lire d'abord "le petit journal de sainte Faustine"... mais je ne le trouve nulle part.
- le 24 décembre au soir, lorsque je rentre de ma promenade quotidienne, ma mère me dit: "Tiens, tes propriétaires sont passés et t'ont offert un livre". Le livre était emballé... et sur la carte postale jointe, ils avaient écrit: "Ne sachant pas quoi t'offrir, nous avons pris un livre au hasard dans notre bibliothèque" Devinez de quel livre il s'agissait ?
- je lis donc le "petit journal" que je trouve un peu difficile au départ, et comme j'étais glouton de lectures (encore maintenant), je range le "Petit Journal" pour relire "Les mémoires d'un pèlerin russe". Cela n'a pas trop plus là-haut, car :
- le 1 janvier 2004, comme j'entends des pétards dans ma rue, je me précipite dans l'escalier, je perds l'équilibre et je me fracture un orteil. Cette blessure a mis trois mois pour guérir, mais durant les cinq premiers jours, je me suis retrouvé à devoir dormir sur le lit que j'avais fait installer en bas pour mes parents (le père tombait régulièrement). Lorsque j'interroge le Seigneur et lui demande : "Jésus, pourquoi me fais-tu cela ? A quoi çà m'avance !"... voici ma mère qui passe la porte et me lance : "Tu vois ? Tu avais songé à partir en retraite cinq jours dans un monastère, et maintenant te voilà vraiment en retraite !"
- fin mars 2004 : je peux retourner travailler. Je reçois régulièrement mes conférences de formation théologique (depuis Cracovie via Montréal !!!) et celles-ci débutent par un apprentissage à la vie intérieure, qui comprenait ce point: il faut combattre ses mauvais penchants chaque jour de sa vie
et à partir de là, je commence par compter chaque cigarette fumée, comme une "chute".
- le 13 mai 2004, je ne fume plus... et jamais plus fumé.
Tout concourt au bien...