Ben... ça va vous surprendre mais oui. Les réactions du corps prennent parfois des dimensions démesurées, et pourtant ça ne signifie pas que plus la personne a le souffle coupé par exemple, plus elle a un problème au niveau de ce qu'elle pense. Si c'est juste une grosse réaction a un événement qui s'est produit, c'est lamentable de dire que la personne a besoin de psychotropes. Elle a surtout besoin de repos et de tranquillité, et pour prévenir d'une nouvelle crise, des infusions peuvent suffire, du yoga (eh si le yoga comprend des exercices de relaxation), et d'autres choses encore.Pensez-vous sincèrement que quelqu'un qui se "roule par terre de douleur" n'a pas grand chose, voire rien du tout ?
Euh.... Relisez deux ou trois fois avant de me faire dire n'importe quoi. Là c'est carrément insultant. Oui certaines maladies rendent la vie vraiment-vraiment difficile. Mais c'est un fardeau qu'un médicament ne peut pas retirer. Vous pourrez faire croire au monde entier que cette personne se sent bien en lui retirant tout ses symptômes, en lui refilant des choses qui coupent les envies de pleurer, de s'énerver, ou autre, mais ces personnes continueront de penser ce qu'elles pensent, et au fond il est là leur mal-être, dans les pensées, qu'on ne peut pas contrôler! Si elles avaient des pensées relatives à la mort en raison de leur vécu ça ne les leur enlèvera pas. En leur donnant ça ça ne fait qu'aggraver. Déjà plus moyen d'extérioriser. Et en plus des possibles conséquences sur la santé, tout ça pour un résultat de surface?Vous semblez croire que les maladies mentales, ce ne sont que les gens qui ont "une crise de folie" et tuent tout le monde autour d'eux. J'ignore si c'est vraiment ce que vous croyez, mais c'est vraiment l'impression que donnent vos messages. Hors les maladies mentales, c'est bien plus vaste que cela. Et la souffrance qu'elles induisent est bien réelle. Vous oubliez un peu facilement que beaucoup de maladies mentales sont mortelles, et que les autres vous rendent la vie vraiment, vraiment difficile.
Ben... là aussi je vous réponds si. Si vous ne dormez pas pendant 3 jours, vous commencerez à avoir des hallucinations, des angoisses anormales, voire vous développerez de la schizophrénie (je ne sais pas si on peut l'appeler comme ça du coup, vu que ce n'est pas permanent, mais l'état de la personne sera le même). Et elle peut AUSSI avoir des délires. Tout ça en même temps. Donc non je n'ai pas dit que toutes ces choses étaient la même chose, j'ai dit que la personne pouvait souffrir de toutes ces choses, à la fois ou pas. Nier ça c'est nier la vérité.Vous confondez délire (qui est un symptôme, pouvant avoir beaucoup de causes) et schizophrénie (qui est une maladie mentale). On ne devient pas schizophrène parce qu'on manque de sommeil pendant 3 jours.
Déjà fait. Au pire vous trouverez suffisamment d'informations sur l'histoire d'un médicament de votre choix.Vous avez affirmé avec vigueur que la psychiatrie utilise, comme antidépresseur ou comme anxiolytique, des produits initialement conçus pour être nocifs : je continue donc de vous demander un exemple à l'appui d'une telle affirmation.
Oui ça c'est super, sauf que les dosages qu'on donne aux personnes sont bien supérieurs au seuil de tolérance que leur corps a. Quel intérêt donc de créer un médicament qui vise à être plus "soft" si on en donne toujours trop à la personne?Que les choses soient claires : pour autant que je sache, le bromazepam n'a pas été conçu pour être nocif. Il a été conçu par le laboratoire Roche en 1963, dans le cadre de recherches explorant la famille des benzodiazepines. Il a commencé à être employé en thérapeutique dans les années 1970, et surtout dans les années 1980. De ce que j'ai compris, l'objectif était d'avoir une molécule plus efficace que le diazepam, permettant ainsi de réduire le dosage et les effets secondaires.
Puis ça revient au même ce que vous dîtes, puisque les effets secondaires sont bien dus à la substance active, pas à l'enrobage! Donc vous donnez plus de cachets à la personne avec des molécules moins efficaces, ou moins de cachets à la personne avec une molécule plus efficace, euh... Où est la différence? Une molécule qui en est à ses balbutiements, l'autre qui est un peu plus agressive pour être plus efficace, effets secondaires il y a toujours et les laboratoires sont tout de même honnêtes avec ça, ils le mentionnent bien dans leurs notices.
Oui c'est l'idée. Je suis convaincu qu'avec des doses très très très trèès faibles ça peut-être bénéfique. Mais certainement pas avec du 1 cachet/jour.Citez vous le Lexomil comme médicament dont le principe actif (bromazepam) aurait été initialement conçu pour être nocif, puis utilisé à des fins thérapeutiques ?