Mythes et faits concernant l'homosexualité

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patrick_mtl
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Mythes et faits concernant l'homosexualité

Message non lu par patrick_mtl » mer. 21 mars 2007, 17:29

10% de la population est de tendance homosexuelle

Le chiffre de 10% est utilisé pour justifier certaines demandes. Il est vrai que nous devons toujours condamner la discrimination et l'intolérance. Cependant, s'agit-il d'une minorité aussi importante que le suggère les activistes?

Selon statistique canada (enquête, en 2003 auprès de 135,000 répondant, jugée fiable par le démographe Pierre Turcotte):

1,3% chez les hommes, 0,7% chez les femmes.

Le même type d'enquête a été réalisé aux États-Unis. On l'obtient des résultats semblables: entre 1,4% et 2,8%.

On peut affirmer, sans trop se tromper, que de 1% à 3% de la population est de tendance homosexuelle. Il ne s'agit pas d'un phénomène aussi courant qu'on le suggère.

L'homosexualité est innée

Plusieurs affirment que la tendance homosexuelle est innée. Cependant, les chercheurs affirment que l'identité sexuelle - y compris la tendance hétérosexuelle ou homosexuelle - est construite.

Parmi les chercheurs qui discréditent l'opinion répandue selon laquelle l'orientation sexuelle est dépendante exclusivement (ou d'une manière importante) de la génétique l'on retrrouve: Money (1987), Master, Johnson et Kolodny (1985), Karlen (1971) et Landolt (2004).

Il apparaît aux chercheurs que la tendance homosexuelle est acquise pendant l'enfance et cristallisée à l'adolescence.

La tendance homosexuelle n'est pas réversible

Plusieurs affirment que la tendance homosexuelle n'est pas réversible. Puisque cette tendance est acquise les chercheurs ont montré comment elle pouvait être corrigée.

Je dois souligner tout de suite ceci: pour plusieurs personnes la tendance homosexuelle ne cause pas de difficulté particulière. Ainsi, la suite de ce message ne s'adresse pas à eux.

Pour un nombre important de personnes homosexuelles, leur tendance est source de blessure et de souffrance. Refuser de leur proposer une démarche de guérison qui pourrait corriger cette tendance et permettre à ces personnes d'être plus heureux est injustifié.

La thérapie tentera de trouver les cassures qui ont fait naître la tendance homosexuelle. La thérapie tentera aussi de voir si la tendance hétérosexuelle est présente et peut être fortifié.

Ainsi, plusieurs personnes ayant suivi de telle démarche avec des thérapeutes qualifiées ont été capable de s'épanouir dans l'hétérosexualité.

Cependant, l'attirance envers des personnes de même sexe reste souvent présente. Il s'agit d'accepter la bisexualité et, surtout, de la communiquer avec celui ou celle qui partagera notre vie.

La négation de la tendance homosexuelle n'est pas une attitude saine. Tout comme le passage à l'acte homosexuel n'est pas une solution en-soi.

La thérapie doit aussi déterminer s'il est possible de corriger la tendance homosexuelle. L'efficacité des thérapies est entre 65% et 90% selon le profil de la personne homosexuelle.

Source pour cette dernière section:
Jeffrey Satinover, Homosexuality and the politics of Truth, 1996.
Master et Johnson (1984)
Études du dr Marie-Paul Ross.
Étude du dr Joseph Nicolosi (1997).

amicalement, Patrick.

patrick_mtl
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Message non lu par patrick_mtl » mer. 21 mars 2007, 17:40

Complément de réflexion

Les personnes homosexuelles peuvent profiter de thérapie afin de se tourner vers l'hétérosexualité. Ainsi, ils pourront s'épanouir dans une saine sexualité.

L'Église appelle ceux et celles qui ne parviendrons pas à gagner l'hétérosexualité à vivre dans la chasteté et le célibat. En affirmant un taux de réussite des thérapies à 65% et la population homosexuelle à 3%... un simple calcul permet de constater qu'uniquement 1,9% de la population est concernée par cet enseignement.

Vaut-il la peine de modifier la façon de concevoir le mariage (i.e un homme et une femme) pour seulement 2 personnes sur 100 ? De modifier les règles sur l'adoption?

Aussi, pourquoi nos politiciens se plient à toute les demandes d'une minorité aussi faible?

La seule avancée de notre société a été de condamner la violence et la haine envers ceux et celles qui ont cette tendance. Cependant, était-il nécessaire de tout accepter comme normal?

a+

patrick

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Boris
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Re: Mythes et faits concernant l'homosexualité

Message non lu par Boris » jeu. 22 mars 2007, 12:35

patrick_mtl a écrit :10% de la population est de tendance homosexuelle
On peut affirmer, sans trop se tromper, que de 1% à 3% de la population est de tendance homosexuelle. Il ne s'agit pas d'un phénomène aussi courant qu'on le suggère.
Une récente étude réalisée par des instituts de sondage et reprise entre autres par le Salon Beige confirme ce chiffre de 3%.
Ce chiffre est également à mettre en regard de la faillite de Pink TV, la télévision homosexuelle : cette faillite montre à l'évidence le peu de public qu'elle touche.
patrick_mtl a écrit :L'homosexualité est innéeIl apparaît aux chercheurs que la tendance homosexuelle est acquise pendant l'enfance et cristallisée à l'adolescence.
Cela est confirmé par Freud et tous les psys actuels. Il suffit en particulier de lire Mgr Anatrella pour comprendre le mécanisme (c'est au moment du complexe d'oedipe que cela se joue).
patrick_mtl a écrit :La tendance homosexuelle n'est pas réversible

Plusieurs affirment que la tendance homosexuelle n'est pas réversible. Puisque cette tendance est acquise les chercheurs ont montré comment elle pouvait être corrigée.
Cela est tellement peu réversible que les lobbies homosexuels militent pour l'interdiction de ces thérapies d'un coté ett militent pour l'obligation de thérapie dans les écoles pour favoriser la tendance homosexuelle latente.

Concrètement : plusieurs états US ont interdit légalement la pratique de telles thérapies.

De quoi les lobbies homo ont-ils peur si ces thérapies ne marchent pas ?
De quoi les lobbies homo ont-ils peur si l'homosexualité est innée et non construite (ce qui induirait que les thérapies ne marchent pas) ?
Pourquoi les lobbies ont-ils besoin de faire autant de pub dans les écoles si c'est inné ?

En fait ces questions montrent bien l'incohérence du discours des lobbies homo et leur refus de la Vérité.
UdP,
Boris

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Re: Mythes et faits concernant l'homosexualité

Message non lu par Charles » jeu. 22 mars 2007, 12:48

Boris a écrit :
patrick_mtl a écrit :L'homosexualité est innéeIl apparaît aux chercheurs que la tendance homosexuelle est acquise pendant l'enfance et cristallisée à l'adolescence.
Cela est confirmé par Freud et tous les psys actuels. Il suffit en particulier de lire Mgr Anatrella pour comprendre le mécanisme (c'est au moment du complexe d'oedipe que cela se joue).
Difficile de faire une plus belle contradiction : dire dans la même phrase que l'homosexualité est à la fois innée et acquise... remarquable.

De plus, il n'est absolument pas prouvé qu'un chose telle que le complexe d'Oedipe existe réellement...

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Message non lu par Boris » jeu. 22 mars 2007, 13:01

Le problème est que Freud parle de sexualité et que les adultes imagine une sexualité adulte dans un corps d'enfant.

En fait, l'enfant s'identifie à l'adulte du même sexe que lui dans un premier temps (tout ceux qui ont des enfants ont pu le vérifier). C'est la phase homosexuelle.

Mais il faut qu'il progresse et qu'il se reporte sur l'autre sexe : complexe d'oedipe.
Si l'autre sexe n'est pas attirant (dénigrement permanent de la mère contre les hommes en général par exemple), alors l'enfant n'aimera pas le sexe opposé au sien et se renfermera sur l'amour des personnes du même sexe que lui.

Voilà dans les grandes lignes. Mais je vous recommande de lire les experts du sujet comme Mgr Anatrella.
UdP,
Boris

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Message non lu par patrick_mtl » jeu. 22 mars 2007, 14:27

Salut à tous!
Voilà dans les grandes lignes. Mais je vous recommande de lire les experts du sujet comme Mgr Anatrella.
Les experts ont identifié les profils types qui conduise une personne à développer une tendance homosexuelle.

Chez les hommes:

1) facteur réactionnaire: le père occupe un rôle clef dans le développement de l'enfant. Une déception du garçon dans la relation avec son père (blessure provoquée par le rejet, l'indifférence, un abus, etc.) conduira à un mécontentement devant un opposant injuste. Le garçon peut développer l'idée qu'il n'est pas compétent pour faire face à l'autorité et cherchera à séduire le père plutôt qu'à y faire face. Cette stratégie contribu au développement de la tendance homosexuelle.

2) facteur narcissique: pour développer son amour de soi le garçon à besoin de se sentir aimer par la mère. Si la mère n'a pas aidé adéquatement le garçon à faire le plein d'estime de soi (d'amour narcissique), le garçon se sentira incompétent pour aller chercher l'amour d'une femme et se tournera vers l'amour entre homme.

3) facteur de l'angoisse de castration: il s'agit d'une angoisse ancrée dans l'inconscient. Prend de l'ampleur lorsque le garçon voit un corps féminin dénudé sans être préparé sur les différences physiques. Pour lui, la mère apparaît comme un homme sans pénis. Naît la peur la perdre son organe. Cela conduit à une survalorisation de l'homme et au rejet des êtres dépourvus de pénis. D'où la survalorisation de cet organe dans l'art et les membres de la dite "communauté gaie".

4) facteur accidentel: l'adolescent qui n'a pas appris la maîtrise de la sexualité pourra développer une compulsion. Par accident, il pourrait advenir la pratique d'acte homosexuel qui développeront la tendance chez lui.

Chez les femmes:

1) facteur symbiotique: si la fille manque d'amour de sa mère, n'est pas désirée ou que la mère désirait un garçon; la fille se sentira "nulle" comme fille. Elle va se réfugier, comme pour le garçon, dans le détachement défensif. Portant une carence d'affection maternelle, elle cherchera à combler avec des femmes-symbole de sa mère.

2) facteur phallocentrique: il peut arriver que la fille se sente inférieure parce que de sexe féminin. Surtout si elle a été victime d'agression. Il apparaît alors que, pour être libre, la femme doit rejeter le masculin. Elles tentent alors de séduire les femmes.

Dans tous les cas

La tendance homosexuelle provient d'une mauvaise construction de l'identité conduisant à un manque. Chez les hommes: un manque de masculinité ou une incompétence à séduire les femmes. Chez les femmes: une mauvaise identification à la féminité.

Nous voyons apparaître la raison pour laquelle la majorité des couples homosexuelles n'ont pas de durées dans le temps: il s'agit d'une relation entre deux être carencés qui recherchent ce qui leurs manquent. Cependant, le manque ne peut être combler par une personne carencée elle-même. C'est une impasse!

Source: voir premier message.

a+

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ouh lalalallalla !!!! attention !!!!

Message non lu par giorgino » jeu. 22 mars 2007, 15:00

Deux choses : une récente étude qui a paru dans tous les grands journaux au sujet de la sexualité féminine , fait allusion a l' homosexualité : 4 % des femmes ( et d'hommes ) reconnaissent avoir eu une relation homosexuelle lors de leur vie , ce qui ne veut pas dire que ces personnes soient homosexuelles . On peut donc AU MINIMUM descendre , raisonnablement le pourcentage ) à 3 %.

Ensuite en ce qui concerne le complexe d ' Oedipe , Girard non seulement n' y croit pas , mais il le démonte pièce par pièce . Je suis en désacord total avec ce qu' écrit BORIS . Mais on rétorquera : il ya bien qqch qui se joue pendant l' enfance ou l' adolescence ? Oui , mais l' homosexualité n' a rien a voir avec Oedipe . L' homosexualité s 'explique selon Girard par l' attachement au rival mimétique , ce qui fait qu'on perd de vue l' objet du désir pour l' amour du rival qui lui aussi désire le même objet , ce qui me parait etre infiniement plus pertinent que le complexe d ' oedipe qui pour moi n' existe pas . On a tous vu au lycée des jeunes s 'identifiant au " coq " de la classe afin de bénéficier des miettes des conquêtes de ce dernier . Selon Girard , c 'est l' identification totale au rival qui faisant perdre de vue l' objet du désir qui cree l' homosexualité .

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Message non lu par Boris » jeu. 22 mars 2007, 15:40

Je crois qu'il manque une partie de l'explication sur l'histoire du rival. J'ai du mal comprendre le raisonnement.

Ce que j'en comprends :
- dans le cas d'un petit garçon, le rival est le père
- donc il y a identification au père dans l'amour de la mère (n'est-de pas cela le complexe d'oedipe ?)
- cette identification tourne à l'amour pour le père au lieu de la mère.

Ce que je comprends de ce qu'en dit Mgr Anatrella :
- dans le cas d'un petit garçon, il s'identifie au père
- le petit garçon doit passer à l'amour de sa mère mais un facteur fait que les femmes sont diabolisées dans son esprit
- de ce fait lorsque ce petit garçon transforme l'identification en amour, il le fait vers les hommes au lieu des femmes
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Message non lu par giorgino » jeu. 22 mars 2007, 16:46

On touche là un pb de fond . C'est heureux que nous l' abordions ici . Ce n 'est pas comme ça que ça marche chez Girard : le père n' a RIEN A VOIR . Le désir est l'objet , une femme par ex , mais pas forcément ( on s 'éloigne d 'entrée du pansexualisme freudien). Si on prend par contre ce cas , les rivaux ont pour objet la meme personne . l' homosexualité est la perte de vue de l' objet du désir POUR le rival qui lui est chargé de toutes les signes érotiques valorisant . On trouve ce phénomène par ex chez le groupies des groupes rock qui crient et hurlent pour voir le chanteur chargé de toutes las qualités possibles . dans le cas de l' homosexualité , on perd de vue l' objet pour le rival . Le père n' a rien a voir là dedans . C 'est magistralement analysé ches Girard dans : Des chose cachées depuis l' origine du monde , divisé en 3 parties : la première à l' anthropologie , critique de Levi Strauss ( on laisse tomber pour le moment ) la deuxième au logos chrétien ( on peut toujours le lire en dernier , c 'est brillant ! ) mais pour ce qui est de ce fil, c 'est la troisième partie qui est à lire : on comprend très bien comment fonctionne sa psychologie inter individuelle , qui s 'oppose de manière frontale a la psycho- analyse .
" L' objet du désir , c'est bien l'objet interdit PAS par la " loi " comme le pense Freud , mais par celui qui nous désigne comme désirable en le désirant lui même " . Nous sommes ic en plein coeur du sujet .
Il faut donc absolument oublier Oedipe qui selon lui ( et je pense ainsi) ne FONCTIONNE pas . j' ai cru comprendre , Boris , que vous aviez des activités pédagogiques - caté- avec des jeunes , ne faites pas l' "conomie de cette lecture , c 'est très important ce qu'il écrit .

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Message non lu par Boris » jeu. 22 mars 2007, 17:14

Qu'est-ce qui fait selon Girard que le désir se reporte sur le rival ?

Dans les données d'Anatrella et consorts, cette explication est claire et simple. Lire le message de Patrick faisant un point sur plusieurs scénarii possibles.

Mais dans votre explication, je ne comprend pas ce qui pousse une personne à reporter son désir sur son rival.
UdP,
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Message non lu par giorgino » jeu. 22 mars 2007, 17:57

c'est trop long a développer : c 'est comme si on me demandait de résumer Young , fils spirituel et non spirituel de Freud sur un fil comme celui- ci : c 'est pour ça que je vous invite a la lecture de cet ouvrage et notamment la dernière parties consacreé a la psycho- analyse . Le concept central de Freud est l' ambivalence des sentiments , parmi lesquels le complexe d' oedipe . chez Girard , le concept central est le désir mimétique . Quand dans son ouvrage écrit sous forme de discussion avec 2 psy , l' un demande : peut on concilier le complexe d' oedipe avec la théorie mimétique , il répond catégriquement non . Vous me dites ; Mais dans votre explication .... ce n' est pas MON explication , c 'est celle de Girard . Que je crois bonne car elle rend compte de beaucoup de psychopathologies comme elle est capable de produire des analyses sur les oeuvres littéraires comme celle de Proust notamment .( homosexuel du reste ) . Vous ne comprenez pas ce qui pousse à reporter son désir sur le rival ? Il s 'agit d'un phénomène de tranfert . Il ya perte de vue de l'objet initial et transfert sur le rival . Si vous admettez le transfert en psy , vous pouvez l' admettre dans d 'autre approches . l' attitude " normale " est de ne pas perdre de vue l' objet , la déviation est le transfert sur le rival qui devient le modèle , perdant de vue , en route , l' objet . Cependant , bien que " girardien' , je ne peux pas développer ici tout son livre , j' y passerais des heures . A vous de savoir si ça attise votre curiosité ou non .

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Message non lu par Boris » jeu. 22 mars 2007, 18:35

Je suis très surpris que ce soit si difficile à expliquer.

De plus, il y a une erreur de départ, mais n'est-ce pas un problème de termes ?
Cette erreur est la suivante : parler d'un rival et dire dans le même temps que le complexe d'Oedipe n'existe pas.
Or, il s'agit bien de cela dans le complexe d'Oedipe : le parent de même sexe devient un rival.
Sauf qu'il le devient après avoir été "l'idole" sur lequel l'enfant s'identifie.
C'est dailleurs cette identification qui amène la rivalité.

Ensuite, qu'est-ce qui provoque ce transfert ? N'est-ce pas la même chose que dans l'explication donnée par Patrick découlant de Mgr Anatrella et compagnie ?

Personnellement, j'ai lu le Lexique du Conseil Pontifical pour la Famille, dans lequel Mgr Anatrella participe et qui fut dirigé par Mgr Schooyans.
UdP,
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Message non lu par patrick_mtl » ven. 23 mars 2007, 5:03

Salut à tous!

Personnellement, je suis plus à l'aise avec l'approche psychanalytique. Je trouve que René Girard n'accorde pas suffisamment de place à l'inconscient.

De plus, si avec Freud la femme est un objet... chez Girard, elle est absente.

Mais là je est hors sujet :-)

Ce que je tentais de mettre en valeur c'est que la tendance homosexuelle est acquise et réversible avec un haut taux de succès.

a+

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Message non lu par giorgino » ven. 23 mars 2007, 9:04

Je ne veux pas entrer dans une polémique Freud- Girard qui est effectivement hors sujet et qui de plus demanderait un développement qui serait bien trop long : juste ceci cependant , il y des trous d 'air chez Freud qui sont reels . Mais , passons . En ce qui concerne les chiffres sur l' homosexualité , vous les gonflez exagérement . Preuve , la dernière enquête qui est parue très recemment dans tous les grands quotidiens , qui fait apparaitre que 4% des femmes ( et a peu près autant d 'hommes) ont eu une " expérience " homo . Qui ont " eu" peut aussi vouloir dire que ce n'est pas leur attitude sexuelle habituelle .

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Message non lu par Boris » ven. 23 mars 2007, 12:48

Nous ne remettons pas en cause les chiffres et nous sommes tous d'accord sur le très faible pourcentage de personnes étant véritablement homo et pratiquant l'homosexualité de manière permanente.

Sur les trous d'air, j'ai l'impression que c'est plutôt Girard qui en a.
Patrick parle d'absence de la mère, les éléments que vous avez donné n'explique pas comment le sujet transforme sa haine en amour ...

S'il le fautn ouvrons un autre fil pour tenter de comprendre les différences entre Girard et les psychanalistes.
Peut-être la pensée de Girard dit-elle en fait la même chose que la psychanalyse mais sous une forme différente ?
UdP,
Boris

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