bonjour!
alors voila, je m'interesse bcp a la philo bien que j'en fasse que depuis le début de l'année, et je voudrais contacter des "philosophes" ou des etudiants philosophes ;-) pour en savoir un petit peu plus sur les differentes etudes qu'on peut faire, ainsi que les differents débouchés voire passerelles!
merci d'avance!!
Philosophie ?
Bonjour et bienvenue Coco,
voivi quelques infos :
Il y a très peu de débouchés après les études de philosophie. L'enseignement, le journalisme, les ressources humaines principalement.
Les universités comme Paris IV et Paris I proposent d'excellentes formations mais elles ne sont pas les seules, il y a aussi l'enseignement supérieur privé comme l'Institut Catholique de Paris et la Faculté Libre de Philosophie.
Si c'est l'enseignement qui t'intéresse, sache que les concours (CAPES et CAFEP) sont extrêment difficiles et qu'il y très peu de places (environ 60 l'année dernière au CAPES). La voie royale étant l'ENS et l'agrégation. Il est posssible d'enseigner sans concours, avec une licence, dans le privé hors contrat là encore il y a très peu de places, et le recrutement se fait par relation ; de plus le privé hors contrat peut proposer des salaires moins élevés que le public ou le privé sous contrat.
Pour le journalisme, il faut faire une formation complémentaire, ou se lancer directement en commençant par des piges, c'est à la fois peu déterminé et les places sont rares.
Pour les RH, il faut faire un 3° cycle, c'est difficile sans bien que je connaisse des cas où les personnes s'en sont passées.
Je te conseille de jeter un oeil au site de la Faculté Libre de Philosophie (IPC) : http://www.ipc-asso.com/article.php?id_article=16
Cordialement
voivi quelques infos :
Il y a très peu de débouchés après les études de philosophie. L'enseignement, le journalisme, les ressources humaines principalement.
Les universités comme Paris IV et Paris I proposent d'excellentes formations mais elles ne sont pas les seules, il y a aussi l'enseignement supérieur privé comme l'Institut Catholique de Paris et la Faculté Libre de Philosophie.
Si c'est l'enseignement qui t'intéresse, sache que les concours (CAPES et CAFEP) sont extrêment difficiles et qu'il y très peu de places (environ 60 l'année dernière au CAPES). La voie royale étant l'ENS et l'agrégation. Il est posssible d'enseigner sans concours, avec une licence, dans le privé hors contrat là encore il y a très peu de places, et le recrutement se fait par relation ; de plus le privé hors contrat peut proposer des salaires moins élevés que le public ou le privé sous contrat.
Pour le journalisme, il faut faire une formation complémentaire, ou se lancer directement en commençant par des piges, c'est à la fois peu déterminé et les places sont rares.
Pour les RH, il faut faire un 3° cycle, c'est difficile sans bien que je connaisse des cas où les personnes s'en sont passées.
Je te conseille de jeter un oeil au site de la Faculté Libre de Philosophie (IPC) : http://www.ipc-asso.com/article.php?id_article=16
Cordialement
Dans le temps, peut-être... et encore... des professeurs comme Jean-Marie Meyer, Marie-Claire Galpérine, Henri Hude, Angèle Kremer-Marietti, Louis Millet... ça ne court pas les rues.
De plus, l'IPC délivre aujourd'hui une licence d'Etat en philosophie, tout comme la Sorbonne et c'est le même niveau voire supérieur, vu que les étudiants de l'IPC ont un nombre d'heures de cours largement supérieur à celui de la Sorbonne+de petites promos très au contact des professeurs. Et pour les examens, ce sont des professeurs de la Sorbonne qui composent le jury (diplôme d'Etat oblige)...
J'ai suivi les deux cursus de front, IPC et Sorbonne, à l'époque où l'IPC ne délivrait pas de diplôme d'Etat. Et je peux dire deux choses :
1. passer les examens de la Sorbonne, c'était sans suivre les cours, en les préparant à la va vite après la série d'examens propres à l'IPC, et en récupérant des bouts de cours auprès des étudiants de la Sorbonne qu'on photocopiait... et ça passait très bien
2. tu as beau avoir une pointure en face de toi, si le professeur n'est pas pédagogue et s'intéresse peu aux étudiants, ça ne t'avance pas à grand chose, voire même ça peut te plomber. Il y a des gens très brillants à la Sorbonne mais qui peuvent laisser "leurs" étudiants se planter en maîtrise, en DEA et même en thèse. Je connais des exemples et ce n'est pas joli-joli. Quand un prof est "absent" et laisse un étudiant normalien et agrégé de philo patauger dans sa thèse sans donner la moindre indication, en se comportant non comme un professeur mais comme une sorte de guichet administratif, impersonnel et absent... c'est un gâchis sans nom... et ça arrive aussi parfois à la Sorbonne.
De plus, l'IPC délivre aujourd'hui une licence d'Etat en philosophie, tout comme la Sorbonne et c'est le même niveau voire supérieur, vu que les étudiants de l'IPC ont un nombre d'heures de cours largement supérieur à celui de la Sorbonne+de petites promos très au contact des professeurs. Et pour les examens, ce sont des professeurs de la Sorbonne qui composent le jury (diplôme d'Etat oblige)...
J'ai suivi les deux cursus de front, IPC et Sorbonne, à l'époque où l'IPC ne délivrait pas de diplôme d'Etat. Et je peux dire deux choses :
1. passer les examens de la Sorbonne, c'était sans suivre les cours, en les préparant à la va vite après la série d'examens propres à l'IPC, et en récupérant des bouts de cours auprès des étudiants de la Sorbonne qu'on photocopiait... et ça passait très bien
2. tu as beau avoir une pointure en face de toi, si le professeur n'est pas pédagogue et s'intéresse peu aux étudiants, ça ne t'avance pas à grand chose, voire même ça peut te plomber. Il y a des gens très brillants à la Sorbonne mais qui peuvent laisser "leurs" étudiants se planter en maîtrise, en DEA et même en thèse. Je connais des exemples et ce n'est pas joli-joli. Quand un prof est "absent" et laisse un étudiant normalien et agrégé de philo patauger dans sa thèse sans donner la moindre indication, en se comportant non comme un professeur mais comme une sorte de guichet administratif, impersonnel et absent... c'est un gâchis sans nom... et ça arrive aussi parfois à la Sorbonne.
Dernière modification par Charles le mer. 26 oct. 2005, 0:11, modifié 1 fois.
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