Les relations diplomatiques du Vatican et de régimes douteux

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MB
Pater civitatis
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Message non lu par MB » lun. 23 janv. 2006, 2:07

Christophe a écrit :
L'origine démocratique d'un régime n'est certainement pas le seul - ni sans doute même le principal - critère de sa légitimité. Le régime hitlerien arrivé "démocratiquement" au pouvoir ou le régime marxiste-léniniste arrivé "à la faveur d'un mouvement populaire" au pouvoir ont certainement infiniment moins de légitimité que la Royauté très chrétienne qui régissait la France avant la fumeuse révolution française...
Avé Christophe !

Juste une ou deux remarques un peu hors de propos : il n'y a jamais eu de mouvement populaire portant ma révolution d'octobre ; juste quelques dizaines d'activistes ayant pris les immeubles cruciaux et ne croyant qu'à moitié à la réussite de leur entreprise. D'ailleurs, des élections furent organisées quelques mois plus tard : elles donnèrent lieu à la défaite des bolcheviques. Résultat : l'assemblée élue fut dissoute par Vladimir Illitch. Dès le début, le régime soviétique n'a aucune légitimité démocratique. On ne peut donc pas se fonder sur son exemple pour parler des problèmes de légitimité de la démocratie.
On pourrait en dire autant sur la question de l'arrivée des nazis au pouvoir en Allemagne. D'une part, tant que les élections en Allemagne sont restées libres (c'est-à-dire jusqu'en 1933), ils n'ont jamais obtenu la majorité absolue des suffrages. D'autre part, la démocratie cesse très vite, en quelques mois, une fois que Hitler est parvenu au pouvoir. Si donc on peut imputer au jeu démocratique la prise de pouvoir par un homme, on ne peut pas rendre la démocratie responsable des crimes qu'il commet une fois qu'il l'a supprimée.

Fraternellement
MB

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