Message non lu
par DavidB » lun. 21 déc. 2009, 2:11
Ce que je trouve le plus ridicule avec l'histoire sur Pie XII, c'est que s'il avait dénoncé le nazisme à grand cri, il aurait fait s'effondrer son système de sauvetage secret, qui a sauvé quand même 300 000 juifs de la déportation, ce qui n'est pas rien, et aujourd'hui on lui reprocherait d'avoir parler parce que l'on aurait 300 000 juifs morts à ajouter aux 6 millions déjà comptés pour la Deuxième Guerre Mondiale, et l'on dirait aujourd'hui qu'il aurait dû se taire...
Plus cabochon encore, alors que plusieurs pays, dont l'Angleterre, avaient des armées nombreuses et organisées, et qu'ils ont pratiquement failli à la défense de leur pays, imaginez le pape faire face avec quelques centaines de zouaves pontificaux à l'armée d'Hitler. Les reproches de son silence sont stupides. Avoir dénoncer haut et fort, aurait été suicidaire et aurait causer plus de tort encore.
Si Pie XII avait condamner à voix haute, il n'aurait rien fait d'utile, il n'aurait fait qu'empirer encore la situation et aurait probablement fait payer encore plus d'innocent pour les représailles qu'il en aurait récolté... Les pays les plus puissants étaient déjà impliqués de toutes leurs forces et en arrachaient... Un pape qui dénonce, à travers ça, c'est comme un pinson qui se met à siffler à côté du moteur d'une navette spatiale... C'est absolument risible, inaudible, insignifiant. Pie XII a été sage de ne pas parler et d'agir en cachette à la place et oui, devant une cause si désespérée, ça prenait une vertu hors du commun...
Comme un petit enfant, moi aussi, je veux me laisser prendre dans les bras de Dieu, mon Père en Jésus-Christ, me laisser asseoir sur ses épaules, et voir enfin, devant moi, au loin, s'élargir mes horizons.