Noël sans achat ?

Écoles et doctrines - Économie politique - Politique monétaire - Comptabilité nationale

Noël sans achat ?

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Hélène
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Noël sans achat ?

Message non lu par Hélène » jeu. 24 nov. 2005, 22:49

J'ai reçu des piles de publicités dans ma boîte aux lettres aujourd'hui, les grandes surfaces nous bombardent pour le magasinage du temps des fêtes...pour que nous achetions toujours plus, pour grand-mère, papie, mamie, et bien sûr, Fido le chien...suis-je la seule à en avoir plein le ponpon de ces abus d'incitation à la surconsommation alors que notre Sauveur est né dans une crèche ? Je vous livre cette réfléxion à l'approche du temps de l'Avent, temps pour la préparation de notre coeur à la venue de notre Sauveur Jésus.

Vous trouverez l'article ici : http://www.cyberpresse.ca/article/20051 ... /FRONTPAGE

Mais je le retranscris au cas où il disparaîtrait dans ce monde de l'éphémère...
Noël sans achat?
Cécile Gladel

Née en 1992, la Journée sans achat est célébrée maintenant dans plus de 65 pays. Organisé par Adbusters, magazine canadien qui milite contre la surconsommation, cet événement se déroule toujours fin novembre.

Cette année, c'est le vendredi, 25, donc après demain. Choix stratégique, puisque cette date marque le début de la saison des achats de Noël. «Le vendredi qui suit le jeudi de l'Action de grâce aux États-Unis est une journée de consommation record, dit Kalle Lasn, fondateur et rédacteur en chef de la revue Adbusters. Nous voulions éveiller les consciences, car la consommation est la mère de nos problèmes environnementaux.»

M. Lasn montre du doigt les gens qui consomment trop, mais surtout les entreprises et leurs stratégies publicitaires qu'il accuse de nous mentir. «Nous n'avons pas besoin de publicités qui nous disent d'acheter plus. On nous vend du bonheur, mais un bonheur éphémère qu'il faut toujours renouveler. Les gens deviennent fous.»

Wal-Mart

Cette année, Adbusters cible Wal-Mart. Sur le site Internet, on conseille aux consommateurs de créer des embouteillages dans les allées des magasins en y circulant lentement avec un chariot vide. Ou alors d'acheter pour moins de 25 $ de marchandises puis d'aller demander un remboursement et de recommencer. Autre suggestion? Participer à une cérémonie de découpage de cartes de crédit devant un magasin ou assister à la représentation du film Wal-Mart: le coût élevé des bas prix (The High Cost of Low Prices).

Noël sans achat

À quand un Noël sans achat? «Noël, ce n'est pas seulement se consacrer aux achats, dit Kalle Lasn. Pourquoi n'essayons-nous pas de célébrer Noël différemment, sans s'endetter et sans se stresser en courant les centres commerciaux. Noël nous a été volé par les entreprises et les commerçants.»

Aims Ams, ancien collaborateur d'Adbusters milite activement pour un Noël sans achat. De religion mennonite, il attache une grande importance spirituelle à cette fête. «Je ne suis pas contre les cadeaux, car cela construit les relations. Mais ce besoin de donner est exploité. Il faut redéfinir l'échange. Offrir des objets qui nous appartiennent, donner du temps, des cadeaux que l'on fabrique», suggère-t-il.

Des retombées non économiques

La Journée sans achat joue un rôle de sensibilisation important, selon Corinne Gendron, professeure et titulaire de la chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l'UQAM. «Cet effort de réflexion permet de modifier le comportement du consommateur, c'est une prise de conscience. Les gens réalisent que certains objets ne sont pas si nécessaires et trouvent des solutions de rechange.» Cette introspection peut se poursuivre durant les fêtes de Noël, mais s'avère plus difficile avec des enfants, habitués à recevoir des montagnes de cadeaux. «On peut les remplacer par du relationnel, mais on va à l'encontre d'une tendance profonde», dit Mme Gendron.

Pour l'auteur et fondateur du Réseau québécois de la simplicité volontaire, Serge Mongeau, la Journée et le Noël sans achat sont des périodes de réflexion qui doivent s'accompagner d'actions à long terme. «Si on fait juste reporter ses achats d'une journée, cela ne change rien. Il faut remettre en question notre façon d'acheter, modifier nos comportements de consommateur. Pourquoi passer autant de temps dans les centres commerciaux?»

Rien pour faire paniquer les commerçants si on en croit André Poulin, directeur général de la société de développement commercial, Destination centre-ville. «Il n'y a pas eu de baisse d'achalandage notée cette journée-là. Au centre-ville, les gens consomment comme d'habitude.»

SUGGESTIONS

Voici quelques suggestions pour vivre un Noël sans achat harmonieux :

- Se demander en famille ce que l'on souhaite vivre à Noël, puis établir ses priorités.

- Télécharger le coupon-cadeau d'Adbusters qui permet d'offrir une soirée entre amis, 10 jours de vaisselle, une journée de gardiennage, etc.

- Organiser différentes activités : un repas spécial préparé avec la participation de tout le monde, une journée de plein air, une soirée surprise avec les enfants.

- Planifier une journée complète pour fabriquer des cadeaux en famille.

- Limiter le nombre et le coût des présents.

- Donner aux proches une exemption écrite de cadeaux, offerte sur le site Internet de l'Union des consommateurs : http://www.consommateur.qc.ca/union.

- Parcourir les dizaines de suggestions pour passer un Noël sans achat sur le site Internet d 'Adbusters : http://www.adbusters.org/metas/eco/bnd/bndxmas/

- D'autres idées se trouvent sur le site Internet du Réseau québécois pour la simplicité volontaire : http://www.simplicitevolontaire.org
et le site du Noël sans achat (en anglais seulement) : http://www.buynothingchristmas.org

UN ÉLASTIQUE AUTOUR DU PORTEFEUILLE

Vendredi, l'Association de coopérative et d'économie familiale (ACEF) du Sud-Ouest distribuera des tracts pour informer le public, à différentes stations de métro.

«Nous donnerons un élastique à mettre autour de son portefeuille pour éviter de s'en servir. Un beau symbole», dit Gabriele Roehl, responsable de projet à l'ACEF.

L'éco-quartier Décarie-Loyola a prévu un éco-bazar à l'École Internationale de Montréal, organisé par les élèves.

«Les jeunes sont des consommateurs très ciblés par les compagnies. On voulait les sensibiliser et les inciter au réemploi avec ce bazar», précise la responsable de l'activité pour l'éco-quartier, Geneviève Grossendacher.

L'Optative Theatrical Laboratories, regroupant des étudiants de l'Université Concordia, présentera une pièce de théâtre improvisée devant les magasins American Apparel. «Nous voulons dénoncer l'utilisation que cette compagnie fait du corps de la femme dans ses publicités et son attitude antisyndicale», souligne Jasion McLean, membre de la troupe.

Toujours à Concordia, les différentes associations étudiantes organisent des tables d'information sur la consommation responsable, les changements climatiques, le recyclage. On pourra aussi assister à un atelier pour apprendre à confectionner ses propres cadeaux de Noël.

Enfin, la Coop la Maison verte ferme ses caisses enregistreuses, le dimanche 27 novembre, pour célébrer la Journée sans achat. Cette année, le Réseau de troc de Notre-Dame-de-Grâce expliquera les détails de cette forme d'échange.

DANS LE MONDE

De Londres à Montréal, en passant par Melbourne, les organismes sont invités à inscrire leurs événements sur le babillard du site Internet d' Adbusters. Son pendant français, Casseurs de pub, créé en 1999, présente la même liste pour la France. Pour le Québec, il faut se référer au site en anglais d' Adbusters, qui reste incomplet.

______________
Site Internet de l'organisme Casseurs de pubs: http://www.casseursdepub.net

Site Internet de la revue Adbusters (en anglais seulement) : http://www.adbusters.org
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Olivier
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Message non lu par Olivier » ven. 25 nov. 2005, 1:08

Je ne serais pas hostile, mon entourage je ne sais pas lol
Depuis quelques années, la commercialisation entre Novembre et fevrier me gonfle. Je trouve que les fêtes de noel perdent de leurs sens sacres!

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Message non lu par DeLesdiguieres » mar. 29 nov. 2005, 14:49

D'abord bonjour, c'est ma première intervention.

Je suis absoluement contre cette folie des achats qui se déroule entre novembre et janvier.
Travaillant dans le commerce, je sais que cela n'est juste qu'une période de maximisation du chiffre d'affaires, et que si le père noël était désormais un punk écoutant du rap avec un joint de cannabis , les commerçants aimeraient tout aussi la sainte fete de noel, grâce à la force suggestive du marketing.
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Charles
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Message non lu par Charles » mer. 30 nov. 2005, 2:21

Je suis contre cette idée d'un Noël sans achats, tout comme celle de célébrer l'eucharistie dans de la vaisselle en plastique... Noël est une fête, et donc que l'on dépense sans compter. C'est Judas qui veut faire des économie et se plaint de la dépense du flacon de parfum... A Noël, on fête le Christ, qu'on ne le fasse pas avec avarice et tristesse...

S'il y en a qui ne veulent pas dépenser leur argent, qu'ils le fassent au 31 décembre, pas au 25.

Charles
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Message non lu par Charles » mer. 30 nov. 2005, 2:27

Voici quelques suggestions pour vivre un Noël sans achat harmonieux :

- Se demander en famille ce que l'on souhaite vivre à Noël, puis établir ses priorités.

- Télécharger le coupon-cadeau d'Adbusters qui permet d'offrir une soirée entre amis, 10 jours de vaisselle, une journée de gardiennage, etc.

- Organiser différentes activités : un repas spécial préparé avec la participation de tout le monde, une journée de plein air, une soirée surprise avec les enfants.

- Planifier une journée complète pour fabriquer des cadeaux en famille.

- Limiter le nombre et le coût des présents.

- Donner aux proches une exemption écrite de cadeaux, offerte sur le site Internet de l'Union des consommateurs : http://www.consommateur.qc.ca/union.

- Parcourir les dizaines de suggestions pour passer un Noël sans achat sur le site Internet d 'Adbusters : http://www.adbusters.org/metas/eco/bnd/bndxmas/

- D'autres idées se trouvent sur le site Internet du Réseau québécois pour la simplicité volontaire : http://www.simplicitevolontaire.org
et le site du Noël sans achat (en anglais seulement) : http://www.buynothingchristmas.org
C'est nul : parmi les suggestions il n'y a même pas d'aller à la messe de minuit...

Comme j'ai du sang slave, ce Noël sans religion, ni fête, ni joie... me paraît triste à mourir.

Ces gens feraient mieux de donner des suggestions pour passer un Noël saint et joyeux. Mais la première serait d'aller se confesser...

Christian
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Message non lu par Christian » mer. 30 nov. 2005, 12:49

Il s’agit de fête et il s’agit de discernement.

Charles a raison dans mon humble opinion. Nous sommes entourés de rabat-joies, de pense-petits, de misérabilistes, d’idolâtres de la pauvreté, que le succès des autres rend envieux et qui boudent toute allégresse. Noël est une fête chrétienne dont l’esprit marque l’humanité entière. Même dans les familles les plus hostiles au christianisme et les peuples qui ignorent encore son réel contenu, l’esprit de Noël est infectieux. Voilà une bonne nouvelle. Célébrons-la. Réjouissons-nous. Manifestons notre générosité à profusion.

En même temps (je ne suis pourtant pas normand), Hélène Bourgeois et DeLesdiguières ont raison, mais peut-être pas pour les bonnes raisons : l’orgie de consommation ne vient pas chez tout le monde d’un sentiment de fête, mais d’un sentiment de faute. Un cadeau mirifique est trop souvent offert comme compensation d’un manque d’amour et de temps passé. Surtout avec les enfants. En saignant leur portemonnaie, en se surendettant même, certains imaginent expier leur carence affective. Si ces comportements existent, hélas, ce n’est cependant pas en privant de fête tous les autres qu’on y mettra un terme. Qu’achetons-nous vraiment quand nous décidons d’acheter ? Question de discernement.

Cordialement

Christian

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Hélène
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Message non lu par Hélène » mer. 30 nov. 2005, 15:11

J'avais soumis le sondage parce qu'il me semblait que cela portait à réflexion. Cela ne veut pas dire que je sois contre l'idée de donner des cadeaux à Noël. Le Seigneur lui-même en a reçu de la part des rois mages. J'ai d'ailleurs voté dans "plutôt pour" pour les raisons qu'explique bien Christian : la surenchère et la déculpabilisation pour le manque d'amour et de disponibilité envers nos proches. Ce n'est pas le fait de donner un cadeau qui me dérange (au contraire ça me fait une grande joie), c'est qu'on a fait de Noël un commerce. L'utilisation de la Fête pour vendre tout et n'importe quoi, genre un forfait cadeau pour aller se faire masser - c'est quoi le rapport ? - ou encore le concept de "boxing day" (je ne sais pas si ça existe en Europe), les super soldes du lendemain de Noël ou tout le monde se garroche pour acheter "à bas prix" (ce qui est complètement faux). Les enfants sont à demander à leurs parents des portables, des ordinateurs et puis quoi d'autre. Du coup on oublie qui on fête et pourquoi. Ce n'est certainement pas par misérabilisme culpabilisé...je suis pour l'allégresse et la joie de la fête dans le don généreux. Mais lorsque j'endends des expressions comme : "la magie" de Noël...cela me dérange. Qu'y a-t-il de magique ? J'aimerais mieux entendre le mystère de Noël. Le curé disait cette semaine qu'il avait fait un tour dans un grand magasin pour trouver des décorations de Noël et qu'il avait vu beaucoup de bonhommes de neige, de glinglins, de pères Noël, de mères Noël, de lutins, de jeux de lumières, de tout...sauf...des crèches ! Ni étoile...

Que les païens (même chrétiens de baptême) fêtent Noël, ne nous y trompons pas...ils ne fêtent pas le p'tit Jésus...
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Message non lu par DeLesdiguieres » mer. 30 nov. 2005, 21:13

Je trouve hélène ta remarque juste que l'on ne fête à noel tout sauf le Christ. Voilà le problème concret !
Si nous replacions dans notre société actuelle, la fête de Noel dans son véritable sens, Noel ne serait guère plus fêté!
Les cadeaux c'est bien mais cela cache bien le véritable manque de contact, lorsque le pécunier remplace le vrai contact !

Le véritable héros de Noel est aujourd'hui Harry Potter et Mario, non ?

Enfin, j'imagine mal dire à des enfants athés, "tu sais Noel, c'est fait pour fêter le Christ". Peut être avec un peu de patience, ca pourrait marcher!
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Exupère
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Message non lu par Exupère » jeu. 01 déc. 2005, 17:27

Bonjour,

Le Christ n'est plus au centre de la fête de Noël pour beaucoup de personnes, y compris en Europe. C'est un fait indéniable et nous devons tout faire pour renverser la tendance, apprendre, informer et précher. Cette fête est pour lui.

Cependant, je suis bien de l'avis de Charles et Christian: il y a comme un irrésistible souffle de joie le 24 Décembre dans les villes et les villages, où chacun affiche un visage radieux, chacun au moins est heureux de se regrouper en famille, de manger, de rire, de boire - bref de vivre un moment à la fois fort mais fait de choses anodines. C'est effectivement l'une des rares occasions, si ce n'est la toute dernière dans notre monde occidental si frileux et peu sûr de lui, où rien ne résiste à la Tradition - même vidée en partie de son sens religieux, elle n'en garde pas moins un sens spirituel certain. Les fortunés sourient aux clochards, les beurs vous lancent des "joyeux Noël", Européens et Africains se regardent plus fraternellement. Tous les ans j'entends les mêmes chantres du désastre et du misérabilisme pester contre cette "fête mercantile" (islamistes en tête). Tous les ans ils sont immanquablement battus en brêche par la ferveur populaire de ce jour.

Si j'écoutais mon côté mystique, je dirais que c'est le Seigneur qui nous envoie un petit coup de pouce à cette occasion - et nous en avons grandement besoin. Toute l'année nous baissons la tête, ce soir-là on la relève enfin.

Le mois de Décembre vient de débuter aujourd'hui, il a toujours été mon mois préféré à cause du 24 au soir. Il me tarde déjà.

Cordialement,
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Message non lu par Lucie » ven. 02 déc. 2005, 12:23

je crois que c'est une question de mesure, si je paye un cadeaux à 150 euros (1000 francs), à un enfant je crois qu'il ya une certaine démesure. Je ne dis pas qu'il faut offrir une orange mais il me semble que une certaine sobriété s'impose quand on sait comment certains petits africains vont passer noël.Bien sur qu'on peut faire la fête et se réjouir(pour vous chrétiens) de la naissance de Jesus, mais n'oublions pas qu'il est né dans une étable(ceci dit les cadeaux qu'il a reçu étaient pas mal, mais bon c'était le roi);

Lucie

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Message non lu par Exupère » ven. 02 déc. 2005, 18:54

Salut Lucie,
Lucie a écrit : Je ne dis pas qu'il faut offrir une orange
Tiens, ça me rappelle toujours ce que nous disait mon père quand mon frère, ma soeur et moi fêtions Noël et recevions de jolis cadeaux étant enfants: "et rappelez-vous bien les enfants que votre arrière grand-père, mon grand-père, au début du siècle, au sein de sa famille de huit enfants dans leur ferme du Tarn, ne recevait pour seul cadeau une orange". C'est ce que je m'apprête à raconter à mon tour à mes enfants.

Je me demande bien si ces temps rudes reviendront un jour prochain en Europe. Peut-être bien que oui après tout.
Lucie a écrit : Bien sur qu'on peut faire la fête et se réjouir(pour vous chrétiens) de la naissance de Jésus, mais n'oublions pas qu'il est né dans une étable(ceci dit les cadeaux qu'il a reçu étaient pas mal, mais bon c'était le roi);
C'est mignon ;-)

Suffit juste d'être naturel, de mettre le Christ au milieu de la fête et la chaleur humaine, la joie sont immédiatement au rendez-vous. Ce que l'on offre finalement n'a aucune importance, c'est le geste et le coeur que l'on y met qui restent.

Cordialement,
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Charles DC
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Message non lu par Charles DC » ven. 20 janv. 2006, 0:22

Le Noël commercial est l'aboutissement de la société de consommation. Le piège est refermé, et nous sommes pris dans les griffes d'une situation dont les deux seules issues possibles sont dommageables à la valeur de Noël:

Issue 1 : continuer à acheter pendant les jours précédents Noël, et certes contribuer à dévaloriser l'ampleur spirituelle de cette fête et son authentique message.

Issue 2 : ne plus rien acheter, faire tomber l'économie de Noël, mais prendre le risque évident de relayer cette fête aux oubliettes, ce qui n'est pas non plus dans son intérêt.

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