François Hollande : mieux vaut que ce soient les socialistes

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etienne lorant
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François Hollande : mieux vaut que ce soient les socialistes

Message non lu par etienne lorant » jeu. 01 nov. 2012, 21:55

Sur le diagnotic de l'ampleur de la crise. "Nous ne l'avons pas découverte, j'en ai parlé pendant toute ma campagne !", répond François Hollande. Lorsqu'on l'acclamait encore, dans les meetings, c'est lui qui décillait ses amis enthousiastes : "Profitez-en, cela ne va pas durer..." Dans son bureau élyséen, il insiste de nouveau : "Je connais l'état du pays !"

Sur la difficulté à réformer, et le devoir de la gauche. "Exercer le pouvoir, aujourd'hui, c'est très dur, reconnaît le président. Il n'y a plus aucune indulgence, aucun respect. Mais je le savais."

"Eh puis, je l'ai voulu ! Pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d'une vie. Mais parce que je pense que pour la France, c'est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu'elle le fasse par la négociation, dans la justice, sans blesser les plus fragiles ni les déconsidérer. Les autres l'auraient fait sans doute, mais brutalement", argumente M. Hollande.

( Drôle d'argument... On va vous serrer la ceinture au dernier cran, on va vous saigner, mais nous le ferons de façon sympathique !)

Sur le rapport aux entrepreneurs. Le président raconte son passage, jeudi 25 octobre, devant l'assemblée des patrons de PME réunis par la banque Oséo. "Trois mille entrepreneurs devant moi ! Evidemment, j'ai senti... – il cherche le mot juste – qu'il n'y avait pas d'adhésion immédiate, même si certains avaient bien dû voter pour moi, parce que ce n'est pas si simple la vie... Et puis, peu à peu, il y a eu comme une forme d'empathie. Je n'ai pas fait comme Nicolas Sarkozy, je n'ai pas disparu au bout de cinq minutes! Je suis resté longtemps, ils sont venus me voir, se sont fait photographier à côté de moi."

Il ajoute : "Il y aura sans doute un moment où quelqu'un me lancera un jour, dans la foule, 'dégagez !' Mais là, il n'y avait pas de rejet."

Sur la méthode Hollande et son flegme face à la crise. Taxé de souvent chercher à contourner les obstacles, quitte à donner l'impression qu'il n'a pas de cap. "J'assume cette méthode, rétorque-t-il. Il faut prendre le temps de décider. Car une fois que c'est décidé, c'est fait. Regardez Sarkozy, il a mis trois ans à détricoter son bouclier fiscal."

Tout au plus concède-t-il qu'"en termes de communication, la négociation est moins facile à porter car elle prend du temps. Mais on verra ce que j'aurai laissé à la fin du quinquennat."

Sur l'hyperprésidence et le rôle du premier ministre. En arrivant à l'Elysée, il s'était persuadé de pouvoir non seulement redonner du temps au temps mais aussi de refaire du premier ministre un personnage central. A partir de septembre, il s'est aperçu qu'il fallait accélérer et que c'est sur lui, président, que reposait l'essentiel de la demande. "J'ai révisé un peu le fonctionnement", concède-t-il.

Sur le fait de ne pas avoir fait de discours alarmiste sur la crise. Après une séquence européenne de début de mandat jugée réussie à l'Elysée, à quoi cela aurait-il rimé de dramatiser ? De comparer la France à l'Espagne ou à l'Italie ? M. Hollande avait été élu pour rendre la confiance, pas pour démolir le moral des Français. "Le 14-Juillet n'était pas le jour pour un grand discours, balaie-t-il aujourd'hui. Il fallait parler de compétitivité et surtout du plan social chez PSA. La demande des Français était d'abord: que pouvez-vous faire pour l'empêcher?"

Sur la possibilité d'une sortie de crise... ou d'un scénario noir. "Il faut sortir vite de la crise européenne. Je pense qu'il est possible de voir une reprise au deuxième semestre 2013 et le début de l'inversion de la courbe du chômage", estime M. Hollande. Le président a même cette phrase : "Nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c'est une question de cycle." Avant de se reprendre : "Il peut aussi y avoir un scénario noir, celui de la récession. Le rôle du chef de l'Etat c'est de préparer toutes les hypothèses."
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http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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