Rapport sur le marché de l'emploi (OIT)

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Cinci
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Rapport sur le marché de l'emploi (OIT)

Message non lu par Cinci » mer. 22 janv. 2014, 19:16

a retenu mon attention :


« [...] Ces statistiques sur le chômage ne disent pas tout de l’ampleur du drame. La durée moyenne des périodes de chômage a doublé dans de nombreuses économies développées et atteint, par exemple, jusqu’à huit mois en Espagne et neuf mois en Grèce. Le chômage de longue durée touche désormais plus de 40 % des demandeurs d’emploi aux États-Unis.


Les perspectives d’emploi apparaissent tellement bouchées qu’au moins 23 millions de chômeurs ont purement et simplement renoncé à s’en chercher un et que ce nombre devrait être passé à 30 millions en 2018. La proportion de jeunes âgés de 15 à 29 ans qui n’occupent pas d’emploi et ne suivent pas de scolarité ni de formation a augmenté presque partout. Elle tourne autour de 15 % aux États-Unis et au Canada, et flirte avec les 25 % dans certains pays d’Europe, comme l’Espagne.»



http://www.ledevoir.com/economie/actual ... ntreprises

Un article qui a parut hier dans Le Devoir.

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Re: Rapport sur le marché de l'emploi (OIT)

Message non lu par Cinci » mer. 22 janv. 2014, 19:50

A mettre en parallèle avec un autre «petit article» aperçu en décembre dernier, s'agissant du mouvement «coopératif» Desjardins :


Et monsieur Béland [ancien président] de préciser : "« On n’a que le mot rentabilité en tête, mais ce n’est pas que ça. Moi, si on me dit que la rentabilité passe par le retrait de guichets automatiques et des fermetures de succursales, est-ce que c’est un progrès ? J’ai déjà appelé Mme Leroux pour lui faire part de ce que pouvait être de si différent entre un 1,3 G$ de profits et 1,2 G$ de profits. Et elle m’a dit que ce n’était pas possible de se satisfaire de moins. Qu’elle craignait une décote sur les marchés. C’est le marché financier qui s’est emparé de Desjardins.

[...]

«C’est rendu que dans les assemblées générales des caisses, où les sociétaires viennent hélas très peu, ce sont les conseils d’administration qui prennent les décisions, ignorant les désirs de l’assemblée. On a actuellement une cause pendante en Mauricie devant les tribunaux, qui oppose des sociétaires qui voulaient maintenir un comptoir de services, et on leur a dit que ce n’était pas de leur ressort, mais de celui de la régie interne. C’est complètement en dehors de la mission originale du fondateur Alphonse Desjardins.»

[...]


SUR LE SALAIRE DE LA PRÉSIDENTE

Il n’en revient pas de voir le traitement royal accordé à Monique Leroux, plus de 3 M$ annuellement. «Écoutez, ma moyenne sur mes cinq dernières années a été de 350 000$ par année.» Et il voit encore dans ce salaire exorbitant de Mme Leroux un autre élément du syndrome du Mouvement Desjardins, qui joue dans la cour des banques à charte. Aujourd’hui on est loin du rapport étroit avec du personnel qui vous connaisse vraiment. Les transactions se font par Internet, par téléphone. Le service se dépersonnalise totalement. Que reste-t-il du Mouvement Desjardins des débuts glorieux?



... réduction de service aux membres, diminution du nombre d'employés, fermetures, concentration, démultiplication des «frais de service» de toutes sortes, salaire du président multiplié par dix, etc.

http://agora.qc.ca/fr/manchettes/_le_mo ... ude_beland

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