Obstacles au développement de l'Afrique

Écoles et doctrines - Économie politique - Politique monétaire - Comptabilité nationale

Terrorisme d'un système économique injuste, subtil ?

Oui
4
100%
Non
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 4

Avatar de l’utilisateur
union-ch.com
Civis
Civis
Messages : 9
Inscription : dim. 29 mai 2005, 10:37
Localisation : Suisse
Contact :

Obstacles au développement de l'Afrique

Message non lu par union-ch.com » mar. 12 juil. 2005, 14:48

[align=justify]Afrique: le cardinal Agré dénonce le système bancaire, «barrage infranchissable»

ROME, vendredi 21 mai 2004 (http://www.zenit.org) - Nous publions ci-dessous le discours prononcé par le cardinal Agré, cardinal d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, lors du congrès organisé à Rome par le Conseil pontifical justice et paix sur le développement économique et social en Afrique, qui a eu lieu les 21 et 22 mai, 2004.
Cardinal Bernard Agre a écrit :Eminence Cardinal Martino, Président du Conseil,
Mesdames et Messieurs, Honorables Participants,

Développer l’Afrique, continent oublié, continent saturé de mauvaises nouvelles, comme l’on dit, constitue un problème d’une rare complexité. Et cependant, les ressources naturelles ne manquent pas: produits abondants du sol et du sous-sol, présence d’une élite intellectuelle et économique très appréciable…

Cette élite provient des universités et grandes écoles locales, elle provient également des universités et grandes écoles de l’Occident. Et plusieurs de ses membres se sont illustrés en Europe et en Amérique par leur compétence et leur créativité.

Ces Africains compétents et motivés sont prêts, très souvent, à entreprendre des actions de développement en terre africaine. Mais outre les problèmes de marchés qui freinent souvent leur élan à cause d’une concurrence extérieure très forte, aggravée par les lois sacro-saintes de la mondialisation, ces développeurs africains se heurtent le plus souvent à un système bancaire qui constitue un barrage infranchissable. Il est de bonne coutume d’accuser les Africains de leur mauvaise gestion financière. Mais il y a, comme dans tous les continents, des exceptions encourageantes. Aujourd’hui, en Afrique, il se trouve de bons gestionnaires, de bons entrepreneurs. Mais comment peuvent-ils avoir accès aux crédits qui sont partout dans le monde un levier important de l’entreprise et du développement? Les banques sont en général basées en Europe et font la politique de leur nation. Et même lorsque les entrepreneurs africains présentent des dossiers fiables aux succursales de ces banques qui se trouvent dans nos pays, ils peuvent essuyer un refus catégorique ou poli à cause des intérêts nationaux prioritaires.

Il faut aussi noter que les taux pratiqués en Côte d’Ivoire, par exemple, pour ne citer que ce pays que je connais bien, sont fort élevés. On ne prête pas à moins de 17, voire 20 % du capital. Qui peut faire face à de tels taux qui font que le capital double tous les cinq ans? Cela n’est pas du tout encourageant de forcer l’accès à ces crédits. Il est à noter aussi que les banques ne prennent très souvent aucun risque car avant de prêter, elles exigent de telles garanties que celles-ci couvrent déjà le capital emprunté. Ce système-là doit être revu et corrigé si nous voulons donner des chances à des personnes valables pour transformer sur place les matières premières, dont on se vante d’être les premiers ou deuxièmes producteurs au monde, et leur assurer une plus-value. L’Afrique semble être fatiguée de n’être que productrice de matières premières.

J’invite tous ceux qui peuvent contribuer à apporter une solution plus humaine, plus rentable à cet état de chose, à se donner la main et à aider l’Afrique à se prendre en charge.

Il serait bon, en parlant de l’Afrique, de dépasser le discours idéologique pour passer à l’engagement concret. Le discours maintient l’Africain dans son sous-développement et même le fait reculer. L’engagement véritable le libère et fait de lui un vrai partenaire. Ainsi, l’Occident et l’Afrique n’auront plus de rapports de cheval à cavalier - l’Afrique étant toujours le cheval - mais des rapports de respect mutuel et d’amitié effective.

Je vous remercie.

Bernard Cardinal AGRE
Archevêque d’Abidjan
:heart:[/align]

Avatar de l’utilisateur
union-ch.com
Civis
Civis
Messages : 9
Inscription : dim. 29 mai 2005, 10:37
Localisation : Suisse
Contact :

“Another kind of terrorism: The unjust economic system”

Message non lu par union-ch.com » mar. 12 juil. 2005, 15:18

[align=justify]Voici un texte courageux et peu diffusé, la traduction suivra, merci de bien vouloir patienter...
“Another kind of terrorism:
The unjust economic system”
Archbishop Concessao

On October 5, 2001, Most Rev. Vincent Michael Concessao, Archbishop of Delhi, India, gave the following speech at the general Assembly of the Synod of Bishops, in the Vatican (taken from the Oct. 31, 2001 issue of the Vatican weekly, L'Osservatore Romano):

A few days ago, we were all stunned when we saw on the television the destruction of the World Trade Center, and heard about the death of over dox-thousand innocent people. In some countries of the world today, it is a daily affair, and often a sign of despair stemming from helplessness.

There is another kind of subtle, hidden, little spoken of terrorism. I mean the terrorism of an unjust economic system which grinds to death thousands of people every day. According to a study on international debt published two years ago, eleven million children under the age of five die every year the world over mainly for lack of food and health care against preventable diseases.

With the present trend of globalization, the situation of the poor is getting worse. Small industries are closed down, depriving thousands of people of gainful employment; the state-spending on the basic requirements of the poor is reduced as part of the structural adjustment programme; the poor are getting further marginalized and driven to despair. They become easy victims to politicians and fundamentalists. Do we have a message of hope for them, not just in words but in concrete action programs?

The statistical situation of poverty in the third millennium is frightening. While nearly one billion of the people of the world are illiterate... nearly 1.3 billion people lack safe potable water, and about half of the world's population is without access to adequate sanitation.

There is a frightening sentence in the Second Vatican Council (Gaudium et spes) from the Decree of Gatian: Feed the man dying of hunger, because if you are not feeding him, you are killing him. It is a case of murder by omission.

There is enough in the world today for all that people need, but not enough for their greed (Mahatma Gandhi). Should we not take a clear stand with and for the poor, and against the system in which they do not count? It will be part of our commitment to a culture of life and a civilization of love.

“The worst form of terrorism:
the economic and financial mechanisms”

In the first week of January, 2002, a meeting took place in Delhi, India, organized by the Justice, Peace and Development Commission of the Indian Conference of Catholic Bishops, which was reported by Vatican Radio on January 9. In his speech, the Archbishop of Delhi, Most Rev. Vincent Concessao, developed on the subject he had mentioned at the Synod of Bishops in the Vatican last October (see page 5), defining social injustice as the worst form of terrorism. He stressed the fact that the terrorist attacks of September 11 made much ado in the world, but that one continued to keep silent on another type of terrorism that makes, every day, thousands of victims, and which does not seem worth the attention of governments. Archbishop Concessao referred to the economic and financial mechanisms that rule the globe and which, according to statistics, are more deadly than terrorism in its common interpretation. “We live in a state of scandalous social injustice,” he said, “and the tendency goes towards an aggravation of the situation. The Church must therefore fight for social justice, without which peace and harmony cannot exist.”

Most Rev. Vincent Michael Concessao

This article was published in the January-February, 2002 issue of “Michael”.[/align]

Christian
Senator
Senator
Messages : 928
Inscription : dim. 05 déc. 2004, 10:25
Localisation : Londres

Message non lu par Christian » sam. 16 juil. 2005, 17:42

Bonjour à tous,
Nous publions ci-dessous le discours prononcé par le cardinal Agré, cardinal d'Abidjan, en Côte d'Ivoire
Le brave archevêque d’Abidjan semble de bonne foi même si son analyse souffre d’ignorance. Il lui aurait suffi de prendre rendez-vous avec deux ou trois banquiers pour comprendre la nature de leur métier qui n’est pas de prendre le risque de l’entrepreneur. Et il suffit de lire les journaux pour comprendre que les investisseurs ne sont guère motivés d’investir dans une région du monde où le risque politique s’ajoute au risque du projet de l’entreprise.
“Another kind of terrorism: The unjust economic system”
En revanche, ce n’est pas l’ignorance, mais un jugement complètement faussé qui dicte les propos de l’Archevêque Concessao. Son discours idéologique n’est pas seulement démenti par les faits, mais il est une véritable injure à ceux qui meurent chaque jour d’actes délibérés, ciblés et meurtriers. Des slogans comme “The worst form of terrorism: the economic and financial mechanisms” sont tellement déconnectés de toute réalité qu’ils sombrent dans l’insignifiant.

Mais la plus navrante conséquence des propos d’un homme d’influence comme l’Archevêque Concessao est de masquer le vrai problème et donc de s’interdire de trouver une solution. C’est exactement ce qu’on peut reprocher aux théories du complot, telle celle-ci :
Cela fait des décennies que l'Afrique est pillée de ses richesses, par la mise en place de dictateurs choisis par les occidentaux. Au nom du Dieu "FRIC". Peut-être est-il bon de parler de tous ces groupes d'influence qui oeuvrent dans l'ombre, dont une majorité de citoyens ignore même l'existence. Pas par ignorance, mais par manque d'information, voire de désinformation. Qui sont ces groupes? En voici quelques uns.
Le groupe de Bilderberg
La Trilatéral Commission
Les Illuminati

Comme il est réconfortant d’imaginer que les heurs et malheurs du monde dépendent d’un petit groupe d’individus ! Il suffirait de les changer ou de les convaincre d’agir autrement pour que nos difficultés soient aplanies. Heureusement, le monde contemporain est si complexe qu’il échappe à la décision des gouvernants, qu’ils oeuvrent dans l’ombre ou devant les caméras de télévision. Il suffit pour s’en convaincre de considérer toutes les inventions qui transforment notre vie quotidienne, du microordinateur à la téléphonie mobile à internet, dont aucune n’était prévue ni voulue par nos dirigeants.

Christian

Charles
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1642
Inscription : mer. 14 juil. 2004, 16:44

Message non lu par Charles » sam. 16 juil. 2005, 18:53

Bonjour Christian,

ta remarque sur la "complexité" du monde me paraît douteuse. Elle serait complètement fausse s'il était avéré que dans la masse de richesses actuelles, leur immense majorité était concentrée entre les mains de quelques uns. Pour ce qui est du pétrole par exemple, je crois pas que la situation soit si complexe que cela. Et encore moins dans le domaine militaire ou l'hégémonie américaine est si écrasante que les données du problème se réduisent à une : les E.U., seuls, à plusieurs générations devant le reste du monde...

Pour revenir à l'argent...
Image
...on dirait plutôt que les très riches sont très peu nombreux (Europe, Etats-Unis, Japon...), je vois mal les confettis qui restent avoir le droit de quoi que ce soit sinon de se taire...

Ecossais
Ædilis
Ædilis
Messages : 32
Inscription : ven. 08 juil. 2005, 18:32

Réponse

Message non lu par Ecossais » dim. 17 juil. 2005, 11:32

Cher Christian et Charles,

Tout d'abord, je souhaite remercier Charles d'avoir publié cette carte avec les PIB de toute la planète. Cela explique l'existence de la Trilatéral Comission (USA - Europe de l'Ouest - Japon). Cela démontre aussi que le continent africain est en train de mourir. Et si c'est nécessaire, les USA donneront un coup de pouce pour que cela aille plus vite. Evidemment pas directement. Mais ils s'arrangeront pour déclencher un conflit entre deux ethnies voire trois, comme ils ont coutume de le faire depuis des décennies.

Quant à vous mon cher Christian, c'est vous qui êtes totalement déconnecté de la réalité, et non pas l'archevêque. Puisque vous semblez avoir la solution au problème, engagez-vous en tant que citoyen et allez apporter vos arguments aux maîtres de la planète. Je suis convaincu que vous serez bien accueilli.
Croyez-vous que l'Eglise est muette face à tout ces drames? L'Eglise propose plus de solution que vous ne l'imaginez. Mais contre le dieu "FRIC", l'église est impuissante.

Mais la plus navrante conséquence des propos d’un homme d’influence comme l’Archevêque Concessao est de masquer le vrai problème et donc de s’interdire de trouver une solution. C’est exactement ce qu’on peut reprocher aux théories du complot, telle celle-ci :
Mon cher Christian, si ces complots n'étaient qu'une théorie, le monde s'en porterait sans doute mieux. Mais ils ne sont pas une théorie. Ils existent que vous le vouliez ou non. Evidemment, la Star Ac, la Ferme célébrité, j'en passe et des pis, passionnent davantage le citoyen lambda, que la presse scientifique ou politique. Maintenir la population à un niveau de connaissance le plus bas possible fait également partie du projet.
Comme il est réconfortant d’imaginer que les heurs et malheurs du monde dépendent d’un petit groupe d’individus ! Il suffirait de les changer ou de les convaincre d’agir autrement pour que nos difficultés soient aplanies. Heureusement, le monde contemporain est si complexe qu’il échappe à la décision des gouvernants, qu’ils oeuvrent dans l’ombre ou devant les caméras de télévision. Il suffit pour s’en convaincre de considérer toutes les inventions qui transforment notre vie quotidienne, du microordinateur à la téléphonie mobile à internet, dont aucune n’était prévue ni voulue par nos dirigeants.
Les changer, les convaincre? Vous plaisantez mon ami. Croyez-vous réellement que ces gens font ce qu'ils veulent uniquement parce que personne ne veut réagir? Ils écraseraient la moitié de la planète si nécessaire pour conserver leur autorité.
Quant à ce qui échappe à nos dirigeants, la situation est ce qu'elle est parce que elle voulue par le Futur gouvernement du Nouvel Ordre Mondial. J'aurais souhaité continuer sur ma lancée, mais je suis invité. Je dois donc vous quitter. Mais nous reprendrons, si vous le souhaitez, cette conversation.

Fraternellement en Christ.
Ecossais.

Christian
Senator
Senator
Messages : 928
Inscription : dim. 05 déc. 2004, 10:25
Localisation : Londres

Message non lu par Christian » lun. 18 juil. 2005, 21:48

EcossaisTout d'abord, je souhaite remercier Charles d'avoir publié cette carte avec les PIB de toute la planète. [...]
la situation est ce qu'elle est parce que elle voulue par le Futur gouvernement du Nouvel Ordre Mondial.


Effectivement, cette carte est éclairante - du moins si l’on accorde une quelconque valeur au PIB. Il varie grandement de pays à pays. Et selon vous, cher Ecossais, une poignée d’individus auraient décidé vers les années 1750 que l’Angleterre devait connaître une révolution industrielle et qu’un dénommé Watt devait inventer la machine qui la permettrait. Puis quelques pays européens, mais pas tous, devaient imiter cette démarche, avec interdiction aux autres de suivre. Enfin les Etats-Unis s’engageraient dans la voie de l’industrialisation, suivis par le Japon à la fin du 19ème siècle, mais pas la Chine. Ces maîtres du monde regarderaient quelque chose qui s’appelle l’Economie et lui intimeraient « Croîs » et aussitôt l’économie croîtrait. Peu importe qu’il y ait une culture d’entreprise dans le pays, que les dirigeants soient corrompus, interventionnistes ou laissez-fairistes. Le sort des nations aurait toujours été décidé par une poignée de marionnettistes tirant d’invisibles ficelles.

Ne voyons-nous pas un autre enseignement dans la carte de Charles ? Toutes les régions du monde développé ont un point commun. Elles ont toutes adopté la rationalité technicienne, l’Etat de droit et le respect de la propriété privée, l’ouverture des frontières. Toutes les régions sous-développées ont suivi la voie inverse, le refus de la réalité, l’arbitraire politique, le développement autocentré. Mais cette corrélation selon vous ne serait pas causale. Bizarre, quand même…

Ceux qui prêchent la théorie du complot des puissants, comme l’archevêque Concessao et vous-même, contribuent à enfoncer les pauvres en les dissuadant de voir dans leurs propres institutions le remède à leur sous-développement. C’est une lourde responsabilité (mais je conçois qu’elle est plus lourde pour l’archevêque que pour vous ;-) ).

Christian

Avatar de l’utilisateur
union-ch.com
Civis
Civis
Messages : 9
Inscription : dim. 29 mai 2005, 10:37
Localisation : Suisse
Contact :

Catholic Bishops' Conference of the Philippines (CBCP)

Message non lu par union-ch.com » mar. 19 juil. 2005, 9:15

Full text, CBCP statement on the crisis facing Arroyo

What follows is the full text of the Catholic Bishops' Conference of the Philippines (CBCP) on the political crisis facing President Gloria Macapagal-Arroyo.

In the #3 you can find some lines which will tell you that they are already positioning in the line of battle i.e. against the economic system that enjoys making them absolutely paralyzed economically
RESTORING TRUST: A PLEA FOR MORAL VALUES IN PHILIPPINE POLITICS The Pastoral Situation

1. As a people we seem to have passed from crisis to crisis in one form or another. For many analysts, reinforcing these crises are ambivalent cultural values such as palakasan, pakikisama, utang na loob, and family-centeredness. As Bishops we have long contended that the crises that we have suffered are basically moral--the lack of moral values in ourselves, in our relationships, in our social structures.

2. Today we are beset with yet another political crisis of such magnitude as to polarize our people and attract them to various options ranging from the extreme right to the extreme left. In this grave situation, various groups take advantage of one another, manipulate situations for their own agenda and create confusion among our people sometimes by projecting speculation or suspicion as proven fact, with the aim of grabbing power.

3. At the center of the crisis is the issue of moral value, particularly the issue of trust. The people mistrust our economic institutions which place them under the tyranny of market forces whose lack of moral compass produces for our people a life of grinding dehumanizing poverty. They also mistrust yet another key institution – our political system. This mistrust is not recent. For a long time now, while reveling in political exercises, our people have shown a lack of trust in political personalities, practices, and processes. Elections are often presumed tainted rather than honest. Congressional and senate hearings are sometimes narrowly confined to procedural matters and often run along party lines. Politics has not effectively responded to the needs of the poor and marginalized.

4. This question of trust in national institutions has taken a critical urgency with the resignation of some key Cabinet members, the realignment of political parties and the creation of new alliances. Amid this realignment of forces we commend the clear official stand of our military and police authorities who reiterated their loyalty to our Constitution that forbid them from engaging in partisan politics.

5. Moreover with academe, business, professional and civil society varied positions have been taken with regard to President Macapagal Arroyo. Some want her to resign; others want her to go through due process. Some want a Truth Commission. Others impeachment. Some want a constitutional process and others an extra-constitutional process. On the other hand there is also a wide manifestation of support for the chief executive by a cross section of society.

6. Today, we ask ourselves, “As bishops what can we offer to our people? Can we provide some clarity and guidance in the present confusing situation?” We can only answer these questions from who we are. We are not politicians who are to provide a political blueprint to solve political problems. Rather we are Bishops called by the Lord to shepherds the people in the light of faith. With Pope Benedict XVI we do not believe in the “intrusion into politics on the part of the hierarchy.” But we are to interpret human activities such as economics and politics from the moral and religious point of view, from the point of view of the Gospel of Jesus end of the Kingdom of God. We are to provide moral and religious guidance to our people. This is what we offer in the present crisis. Not to do this would be an abdication of our duty.

Our Pastoral Role and Our Stand

7. In the welter of conflicting opinions and positions our role is not to point out a specific political option or a package of options as the Gospel choice, especially so when an option might be grounded merely on a speculative and highly controvertible basis. In the present situation we believe that no single concrete option regarding President Macapagal Arroyo can claim to be the only one demanded by the Gospel. Therefore, in a spirit of humility and truth, we declare our prayerfully discerned collective decision that we do not demand her resignation. Yet neither do we encourage her simply to dismiss such a call from others. For we recognize that non-violent appeals for her resignation, the demand for a Truth Commission and the filing of an impeachment case are not against the Gospel.


8. In all these we remind ourselves that a just political and moral order is best promoted under the present circumstances by a clear and courageous preference for constitutional processes that flow from moral values and the natural law. Hence, we also appeal to the people, especially their representatives and leaders, to discern their decisions not in terms of political loyalties but in the light of the Gospel values of truth, justice and the common good. We urge our people in our parish and religious communities, our religious organizations and movements, our Basic Ecclesial Communities to come and pray together, reason, decide and act together always to the end that the will of God prevail in the political order. People of good will and credibility who hold different political convictions should come together and dialogue in order to help move the country out of its present impasse. We believe with Pope Benedict XVI that through prayer the Filipino people and their political representatives and leaders guided by moral principles are capable of arriving at decisions for the common good that are based not only on political realities but above all on moral precepts.


9. Yet having said this we wish to subject specific situations to moral inquiry to guide our people in deepening their moral discernment.

Restoring Moral Values

10. On Moral Accountability: “Political authority is accountable to the people. Those who govern have the obligation to answer to the governed “ (Compendium of the Social Doctrine of the Church, 408) President Macapagal Arroyo has admitted and apologized for a “lapse [in] judgment” for calling a COMELEC official. The admission further eroded the people’s trust on the already suspected electoral system and raised serious questions on the integrity of the elections. Beyond apology is accountability, Indeed, with forgiveness is justice. To restore trust would require a thorough, credible and independent process to examine the authenticity of the so-called Garcillano tapes, verify any possible betrayal of public trust and mete out due punishment on all those found guilty. Punishment should also imposed on those duly found guilty of corruption and illegal acts, such as jueteng and wire tapping. Moral accountability calls for radical reforms in various agencies of the government to make them more responsive to the requirements of integrity as well as to the needs of the poor.


11. On Constitutionality: In the present crisis some calls are being made of measures that are counter-constitutional. The Constitution enshrines cherished values such as human dignity and the common good, freedom, the rule of law and due process. On this basis, we reject quick fixes that cater to selfish political agenda and advantage rather than to the common good. We deplore the attempts of those groups who seek to exploit our vulnerable national situation in order to create confusion and social chaos, in order to seize power by unconstitutional means. We reject calls for juntas or revolutionary councils. Our political leaders have to be the first to observe and faithfully implement the Constitution. Revolving the crisis has to be within the framework of the Constitution and the laws of the land so as to avoid social chaos, the further weakening of political systems, and greater harm in the future,

12. On Non-Violence: Violent solutions, as Pope Paul VI taught us, “produce new injustices, throw more elements out of balance, and bring on new disasters” (Populorum Progressio 31) There are today, on different sides of the social and political spectrum, those who would instigate violence in order to promote their own agenda or causes. We reject the use of force and violence as a solution to our problems. Such cannot be an option of the Gospel, for we know that Jesus the Lord taught a Gospel of Love and non-violence.

13. On Effective Governance: “Public authority in order to promote the common good… requires also the authority to be effective in attaining that end” (Pacem in Terris, ch. IV) Together with competence, personal integrity is one of the most necessary requirements of a leader. Ineffective governance may be due to a lack of personal integrity or lack of competence. It could also be the result of a confluence of factors that have eroded trust and credibility and hence effectiveness. In our present situation we recognize that blame could be attributed to many, even all of us. Yet we would ask the President to discern deeply to what extent she might have contributed to the erosion of effective governance and whether the erosion is so severe as to be irreversible. In her heart she has to make the necessary decision for the sake of the country. We all need to do the same, Indeed moral discernment is very difficult since it is not based on political allegiance and alignments but on moral considerations.

Conclusion

14. Dear People of God, sadness and anxiety were our feelings when we as Bishops first met to study on various aspects of the crisis. To confront the fears and hopelessness that are the daily companions of our poor is to realize that we of the Church likewise contributed to them by our neglect, our bias, our selfishness.

15. To respond to the pastoral situation we commit ourselves to a more effective evangelization in word and deed so that moral values might become dynamic forces of human life in economics, politics and culture. We especially commit ourselves to the formation of men and women endowed with competence and integrity and empowered to effective leadership in the economic and political spheres. With the Gospel of truth, justice, peace and love in their hearts they might, indeed, be a leaven of social transformation for our country.

16. This year of the Eucharist reminds us to the abiding, loving, and healing presence of the Lord Jesus in our midst. By the grace and mercy of God and the maternal protection of the Blessed Virgin Mary, we pray that a deep sense of hope will prevail in these dark moments of our history. Our loving God will not abandon us no matter what pit of evil we have fallen into. We shall emerge stronger from this crisis. We shall rise endowed with greater integrity. We shall be witnesses to the power of God’s grace to transform us into a noble nation, a holier Church, a united people.

FOR THE CATHOLIC BISHOPS' CONFERENCE OF THE PHILIPPINES

Fernando R. Capalla, D.D. President Archbishop of Davao
:heart: :heart: :heart:

Avatar de l’utilisateur
union-ch.com
Civis
Civis
Messages : 9
Inscription : dim. 29 mai 2005, 10:37
Localisation : Suisse
Contact :

Plus de 5'ooo morts par jour par notre consommation folle

Message non lu par union-ch.com » mar. 19 juil. 2005, 9:19

Communiqué de presse commun BIT/OMS

Le nombre des accidents du travail et des maladies professionnelles continue d'augmenter
Le BIT et l'OMS lancent un appel commun pour la mise en place de stratégies de prévention


--------------------------------------------------------------------------------

Jeudi 28 avril 2005 (BIT/05/21)

GENÈVE (Nouvelles du BIT) - Face à l'augmentation du nombre des accidents et des maladies, ainsi que des décès liés au travail, le Bureau international du Travail (BIT) et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont décidé de marquer la Journée internationale de la sécurité et de la santé au travail par un appel conjoint pour le développement d'une culture de la sécurité préventive.

D'après une nouvelle estimation du BIT des accidents du travail et des maladies professionnelles (Note 1) qui causent la mort de deux millions de personnes chaque année, le risque professionnel est en augmentation du fait de la rapide industrialisation de certains pays développés.

D'après cette évaluation, le risque de maladie professionnelle serait aujourd'hui le plus grand danger auquel seraient exposés les travailleurs sur leur lieu de travail. En effet, ces maladies tuent 1,7 million de personnes par an, ce qui donne un rapport de quatre décès causés par une maladie professionnelle pour un décès causé par un accident.

Il ressort des dernières estimations du BIT que, en plus des décès liés au travail, il se produit chaque année près de 268 millions d'accidents du travail non mortels, qui sont suivis d'au moins trois jours consécutifs de congé, sans compter les 160 millions de nouveaux cas de maladies professionnelles qui sont enregistrés chaque année. L'OIT a déjà estimé à près de 4 pour cent la part des indemnités et absences du travail dues aux accidents du travail et aux maladies professionnelles dans le PIB mondial.

La répartition par régions montre que le nombre des accidents du travail a fini par diminuer dans beaucoup de pays industrialisés et de pays nouvellement industrialisés, contrairement à certains pays d'Asie et d'Amérique latine qui connaissent un développement rapide, où ces accidents sont en progression. Il ressort en particulier de l'analyse du BIT que, si le nombre des accidents du travail mortels et celui des accidents du travail non mortels a stagné, voire diminué, dans la plupart des régions, en Chine, au contraire celui des accidents mortels aurait fortement augmenté, passant de 73 000 à 90 500 entre 1998 et 2001 (Note 2), et celui des accidents causant au moins trois journées d'absence du travail serait passé de 56 millions à 69 millions. Entre-temps, en Amérique latine, l'augmentation des effectifs du secteur du bâtiment et le développement de ce secteur, surtout au Brésil et au Mexique, auraient déclenché une forte progression des accidents mortels, qui serait passé de 29 500 à 39 500 au cours de cette même période.

Pour M. Jukka Takala, Directeur du programme SAFEWORK au BIT, l'explication est simple: "Le problème est que, dans les pays nouvellement industrialisés, la plupart des travailleurs viennent des régions rurales, qu'ils sont peu qualifiés et qu'ils ignorent pratiquement tout de la sécurité au travail. Ils n'ont pour la plupart jamais travaillé sur des grosses machines, et certains ne savent rien, ou à peine, des risques du travail industriel, avec des appareils électriques par exemple. De sorte qu'ils n'ont absolument pas conscience du danger qu'ils courent avec ces machines et ces appareils. Or, c'est le type de travail que font généralement les travailleurs peu qualifiés des pays en voie d'industrialisation rapide."

"Il est vrai que, une fois atteint un certain degré de développement, les métiers du bâtiment finissent par céder le terrain à des métiers moins dangereux, ceux du secteur des services, faisant ainsi baisser le taux de fréquence des accidents. C'est ce à quoi nous assistons aujourd'hui dans un pays comme la Corée du Sud", conclut M. Takala.

Les maladies professionnelles les plus courantes sont légion: cancers provoqués par une exposition à des substances dangereuses, affections musculo-squelettiques, maladies respiratoires, perte de l'audition, maladies circulatoires, maladies contagieuses causées par une exposition à des agents pathogènes, et bien d'autres encore. Dans beaucoup de pays industrialisés où le nombre des décès causés par un accident du travail a diminué, le nombre des décès causés par une maladie professionnelle, comme l'abestose, est lui, au contraire, en augmentation. A en croire cette évaluation, l'abestose serait à l'origine de 100 000 morts par an dans le monde ayant un rapport avec le travail. Parallèlement, rien que dans le secteur agricole, qui emploie à lui seul la moitié de la main-d'œuvre mondiale, et qui est le principal secteur d'activité économique de la plupart des pays sous-développés, on enregistrerait déjà près de 70 000 décès par an pour cause d'empoisonnement dû à l'usage de pesticides, sans compter les maladies non mortelles aiguës ou chroniques, encore plus nombreuses.

Afin d'améliorer l'état de santé des travailleurs, l'OIT et l'OMS ont été amenées à collaborer étroitement pour tout ce qui touche à la sécurité et la santé des travailleurs.

"Malgré les progrès incontestables enregistrés ces dernières décennies en matière de sécurité et de santé au travail dans de nombreuses régions du monde, le défi qu'il nous reste à relever dans le domaine de la sécurité et de la santé des travailleurs est encore plus important que jamais", nous dit Kerstin Leitner, Sous-directeur général de l'OMS chargé du développement durable et des milieux favorables à la santé, qui ajoute: "On pourrait faire encore mieux pour la santé, et en voyant plus loin, si seulement on insistait davantage sur la mise en place de mesures et de programmes véritablement efficaces de prévention primaire. Dans de nombreux sites, surtout dans le monde en développement, ces mesures et programmes sont trop peu développés, voire pratiquement inexistants. D'un point de vue de santé publique, la prévention par la mise en place de mesures de sécurité sont meilleures et moins chères non seulement pour les travailleurs mais aussi pour la société dans son ensemble."

L'action de l'OMS en matière de santé au travail met l'accent sur le renforcement de la surveillance, l'évaluation du poids de la santé au travail, le développement d'une base de données par pays, et ce afin de mieux soutenir les politiques de santé au travail, les plans d'action au niveau national. Un autre rôle clé est le développement des compétences à travers un réseau de Centres de collaboration de l'OMS en matière de Santé au Travail qui échange leurs informations sur les facteurs de risques (chimiques, physiques, ergonomiques, psychosociaux, biologiques, accidents). Enfin, l'OMS définit un minimum de services que chaque pays doit fournir en matière de prévention primaire et de santé au travail.

L'OIT a également communiqué de nouvelles données qui montrent que dans le secteur du bâtiment ce sont au moins 60 000 accidents du travail mortels qui se produisent chaque année dans le monde, soit un décès toutes les 10 minutes. Ce secteur est responsable à lui seul de près de 17 pour cent de ces accidents, sans parler des risques pour la santé auxquels sont exposés ceux qui y travaillent, comme l'exposition aux poussières d'amiante, à la silice et aux substances chimiques dangereuses. Ce rapport insiste, comme le font les conventions recommandations et directives de l'OIT, sur la nécessité de mieux planifier et coordonner les activités menées pour résoudre les problèmes de sécurité et de santé qui se posent sur les chantiers du bâtiment, et d'orienter davantage toutes ces activités vers la lutte contre les maladies et affections professionnelles.

Par ailleurs, l'OIT prévoit une augmentation du nombre des jeunes (de 15 à 24 ans) et des personnes âgées (60 ans et plus) qui arriveront sur le marché de l'emploi au cours des quinze prochaines années, et signale chez les travailleurs de ces deux groupes d'âge une tendance à avoir un taux d'accidents du travail plus élevé. Le rapport réclame des programmes de prévention des accidents et maladies spécialement conçus pour ces deux groupes d'âge.

Le 28 avril, plus de cent pays participeront à la célébration de la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail en organisant des manifestations et activités spéciales dans ce cadre. Conjointement, l'OMS et le BIT uniront leurs forces pour promouvoir et renforcer leur coopération au niveau national entre les ministères du Travail et ceux de la Santé de même qu'avec les milieux d'affaires, les organisations de travailleurs et d'employeurs et d'autres acteurs de la société civile.

Le lien pour la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail se trouve à l'adresse suivante: http://www.ilo.org/public/french/protec ... /index.htm

Pour plus d'information, consulter le site http://www.ilo.org/safework.

Pour en savoir plus, contacter:
le Département de la communication du BIT: Tél: +4122/799-7912 Courriel: communication@ilo.org


Nada Osseiran, Administrateur technique, Communication et sensibilisation, Protection de l'environnement humain, OMS, Genève. Tél: +4122/791-4475, email: osseirann@who.int
Tous les communiqués de presse et autres informations de l'OMS sur ce sujet peuvent être trouvés sur le site de l'OMS: http://www.who.int, ou http://www.who.int/occupational_health/en/



--------------------------------------------------------------------------------


Note 1 - Rapport du BIT en vue de la Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail 2005. Document d'information http://www.ilo.org/public/french/bureau ... ground.pdf

Note 2 - Dernière année pour laquelle des chiffres sont disponibles.

Avatar de l’utilisateur
union-ch.com
Civis
Civis
Messages : 9
Inscription : dim. 29 mai 2005, 10:37
Localisation : Suisse
Contact :

Terrorisme d’un système économique injuste, subtil, caché...

Message non lu par union-ch.com » mar. 19 juil. 2005, 12:05

Nous publions ci-dessous le résumé de :

http://www.vatican.va/news_services/pre ... i%20(Inde)

S.Exc. Mgr Vincent Michael CONCESSAO, Archevêque de Delhi (Inde)

Il y a quelques jours tout le monde a été étonné lorsque la télévision a annoncé la destruction du World Trade Center et la mort de plus de six mille personnes innocentes. Aujourd’hui, dans le monde, c’est une affaire de tous les jours, et souvent un signe d’un désespoir résultat de l’impuissance.

Il existe une autre forme de terrorisme, subtil, caché, dont on parle peu. Je me réfère au terrorisme d’un système économique injuste qui écrase et fait mourir des milliers de personnes chaque jour. Selon une étude internationale sur la dette qui a été publiée il y a deux ans, 11 millions d’enfants au-dessous de cinq ans meurent chaque jour dans le monde principalement par manque d’aliments et de soins pour la prévention des maladies.

Avec la présente orientation vers la globalisation la situation des pauvres va s’aggraver. De petites industries ont été fermées, privant des milliers de personnes d’un emploi rémunéré: Les dépenses de l’Etat pour les nécessités des pauvres ont été réduites à cause des programmes d’ajustement structurel, ainsi les pauvres sont de plus en plus marginalisés et amenés au désespoir, ils deviennent des victimes faciles pour les politiciens et les fondamentalistes. Est-ce que nous avons un message d’espérance à leur donner, non seulement en paroles, mais plutôt en programmes concrets d’action?

Dans ce troisième millénaire, la situation statistique de la pauvreté est épouvantable. Alors qu’un milliard de personnes sont analphabètes et plus de 110 millions d’enfants en âge scolaire ne fréquentent pas l’école, presque 1,3 milliard de personnes manquent d’eau potable et presque la moitié de la population mondiale n’a pas accès à un système sanitaire adéquat, le monde dépense 400 milliards en narcotiques et 780 milliards pour la défense, et l’Europe à elle seule dépense 50 milliards en cigarettes et 105 milliards en boissons alcooliques.

Il y a une phrase qui fait peur dans le Concile Vatican II (Gaudium et spes) qui provient du Décret de Gratien: donne à manger à l’homme qui est en train de mourir de faim, parce que si tu ne le nourris pas, tu es en train de le tuer. C’est un cas de meurtre par omission.

Dans le monde actuel il y a assez de ressources pour les besoin de tous, mais il n’y a pas assez pour leur avidité, (Mahatma Gandhi).

Ne devrions-nous pas prendre une claire position avec et pour les pauvres et contre le système dans lequel ils ne comptent pas? Ce sera une partie de notre engagement pour la culture de la vie et la civilisation de l’amour. Les raisons de l’espérance doivent se refléter dans notre célébration de la Parole et des Sacrements et encore dans notre interaction de tous les jours avec les personnes. Mathieu était un percepteur d’impôts, de rang social élevé. Jésus l’appela: Viens, suis-moi. Mathieu le suit et une transformation se produit en lui. Zachée est un autre exemple. Emerveillé par l’invitation de Jésus, il est changé. Notre ministère est celui de donner l’espérance à tous.

[00143-03.05] [in118] [Texte original: anglais]

aussi de http://religions.free.fr/0400_liturgie% ... 2_faim.htm


:heart: :heart: :heart:

MB
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 960
Inscription : lun. 26 juil. 2004, 0:03

Message non lu par MB » dim. 24 juil. 2005, 12:25

Bonjour

Ravi de faore votre connaissance, cher union-ch !

Néanmoins, je me permets de mettre les pieds dans le plat : quand on dit des choses comme les votres, on commet une faute. Les mots perdent leur sens. Il ne restera plus, dans le débat, que le rapport de force. Surtout si vous parlez de complot : si par définition ceux qui ne sont pas comme nous sont comme des insectes malfaisants et nocifs, pas la peine de discuter...

Avant de charger le système économique mondial, les Africains feraient mieux de cesser de s'entretuer et de dialpider tout le peu d'argent qui leur passe entre les doigts. Il est tout à fait normal qu'un entrepreneur hésite à investir sur place : quelle garantie a-t-il que ses fonds ne soient pas détournés, que ses installations ne soient pas détruites, que ses employés ne soient pas massacrés ? Meme chose pour le banquier...

Puisque vous dites qu'il faut etre connecté à la réalité, je vous recommande un auteur : Hernando de Soto, Le Mystère du Capital. Je pense que Christian vous en parlera mieux que moi.

Bien à vous

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 11 invités