La peine capitale en question
Publié : lun. 31 mai 2004, 18:17
[align=justify]Suite à l'initiative de quelques députés de l'UMP souhaitant rétablir la peine de mort pour les terroristes, le débat sur la peine de mort en France est brusquement revenu sur le devant de la scène plus d'une vingtaine d'années après son abolition.[/align]
Tout d'abord, voici un petit rappel :
Tout d'abord, voici un petit rappel :
[align=justify]Personnellement je suis opposé à la peine de mort car bien souvent elle s'apparente plus à un désir de vengeance que de justice, ce qui est moralement condamnable. De plus, il est de nos jours possible de protéger la société des personnes dangereuses sans pour autant les éliminer, au contraire nous devons essayer de les aider ou bien en les soignant ou bien en leur permettant d'atténuer quelque peu leur faute en travaillant pour la société dans le cadre carcéral. Enfin et surtout, nous devons constamment garder en mémoire les paroles de Notre Seigneur « J'étais prisonnier et vous êtes venus me voir » pour ne jamais oublier que le pire des criminels peut devenir le plus grand des chrétiens s’il accepte le sacrifice du Christ. [/align]Catéchisme de l’Église Catholique a écrit :À considérer la pleine reconnaissance de l'identité et de la responsabilité du coupable, l'enseignement traditionnel de l'Église n'exclut pas le recours à la peine de mort si cette dernière s'avère être la seule voie praticable dans la défense efficace de la vie des êtres humains face à l'agresseur injuste. Si, à l'inverse, ces moyens pacifiques sont suffisants pour se défendre de l'agresseur et pour protéger la sécurité des personnes, l'autorité se limitera à ces derniers, étant donné qu'ils sont les plus à même de répondre aux conditions concrètes du bien commun et les plus conformes à la dignité de la personne humaine. De fait aujourd'hui, le fait que l'État a la possibilité de réprimer efficacement le crime, rendant inoffensif qui l'a commis sans lui enlever la possibilité de se racheter, les cas de nécessité absolue de la suppression du délit 'demeurent extrêmement rares voir inexistants.