Le problème de l'immigration

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Cgs
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Re: Le problème de l'immmigration

Message non lu par Cgs » jeu. 28 avr. 2011, 9:07

Bonjour,

Je remonte ce sujet pour indiquer un article de Polémia qui résume les classiques arguments fallacieux sur le thème de l'immigration, et répond sur certains points :

http://www.polemia.com/article.php?id=3743
[+] Texte masqué
Enjeu économique de l'immigration : trois bobards des « Echos »

Le quotidien économique et financier les Echos a consacré sa « une » du 26 avril et quatre pages aux enjeux économiques de l’immigration. L’occasion de défendre trois bobards : « L’immigration nette ne dépasse pas 100.000 personnes par an », « L’immigration ne pèse pas au total sur les comptes sociaux », « Seule l’immigration est capable de répondre à la pénurie de main-d’œuvre ». Polémia démonte ces bobards repris sur de nombreux médias audiovisuels dont BFM-TV, Europe1, RTL.

« L’immigration nette ne dépasse pas 100.000 personnes par an » : FAUX


Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, plus de 200.000 titres de séjour ont été délivrés en 2010. Dans le même temps, 50.000 personnes ont sollicité un titre de « réfugié politique », soit 250.000 personnes, non compris les entrées clandestines non déclarées. Certes, il a pu y avoir des départs de France. Mais il faut savoir que les trois quarts des entrées ont vocation à être permanentes puisqu’il s’agit :

-du regroupement familial ou nuptial (les mariages de franco-étrangers avec des hommes ou des femmes du pays d’origine de leur famille) ;
-de délivrance de titres de réfugié ou de travail qui ouvrent eux-mêmes droit au regroupement familial ;
-restent les étudiants qui entrent au rythme de 50.000 par an mais qui ressortent lorsqu’ils ne grossissent pas la masse des clandestins (cas de certains « étudiants » chinois ou africains notamment).
L’arithmétique conduit donc à retenir le chiffre de 200.000 entrées nettes comme un minimum.

Certes, les tenants de la thèse officielle évoquent les chiffres de l’INSEE : 75.000 entrées nettes en 2010… Mais il s’agit de données provisoires appelées à changer. Ainsi, de 1999 à 2005, l’INSEE avait évalué les entrées nettes à 90.000 par an en moyenne, avant, en 2008, de corriger ces chiffres d’un « ajustement » (sic) de 660.000 personnes, soit 95.000 par an de plus. Nous ne pouvons qu’inciter le lecteur à se reporter à ce tableau, ô combien éclairant, sur les méthodes statistiques de manipulation de l’opinion : http://insee.fr/fr/themes/tableau.asp?r ... ATnon02151

Il y a donc eu, selon l’INSEE, de l’ordre de 180.000 entrées nettes de 1999 à 2005. On voit mal comment leur nombre aurait pu baisser depuis, alors même que les délivrances de titre officiel ont augmenté. Tout se passe comme si l’INSEE inscrivait clairement sa démarche dans un déni de réalité : sous-évaluer, année après année, les chiffres de l’immigration et les réévaluer, une fois tous les sept ans, en catimini, sous la rubrique pudique « Ajustement ».

« L’immigration ne pèse pas au total sur les comptes sociaux » : FAUX

Passons sur les nombreuses études sur le sujet : du Rapport Milloz de 1990 aux chiffrages récents de Jean-Paul Gourévitch qui évalue à plus de 30 milliards d’euros le surcoût de l’immigration. Les statistiques de l’INSEE (de 2006) suffisent à montrer la sur-sollicitation des systèmes sociaux (sauf les retraites, mais il s’agit alors de dépenses différées) par les immigrés venus du Maghreb et d’Afrique : 7,5% des dépenses de l’assurance maladie (alors même qu’il s’agit d’une population jeune), 12,6% des dépenses de l’assurance chômage, 25,1% du RMI.

Ces chiffres ne donnent qu’une faible idée du surcoût économique et social de l’immigration :

* -ils sont déjà anciens ;
* -ils ne prennent pas en compte la question de la deuxième génération (enfants d’immigrés nés en France) dont le taux de chômage est particulièrement élevé (trois fois plus élevé pour ceux venus d’Afrique, du Maghreb, de Turquie que pour ceux venus d’Europe du Sud, selon le recensement de 1999) ;
* -ils ne prennent pas en compte les prestations familiales alors qu’en 2009 13% des naissances en France étaient de mère étrangère ;
* -ils n’intègrent ni les autres dépenses sociales des communes et des départements ni les dépenses de logements sociaux ;
* -ils ne prennent pas en considération les dépenses d’infrastructures nécessaires (routes, transports en commun, écoles, hôpitaux, logements, prisons) à l’accueil de populations supplémentaires ; investissements dont le montant a été évalué à quatre fois le salaire annuel d’un travailleur par le prix Nobel d’économie Maurice Allais.

« Seule l’immigration est capable de répondre à la pénurie de main-d’œuvre » : FAUX

L’argument est le plus éculé qui soit : « Ils font les travaux que les Français ne veulent pas faire ». Or la situation varie d’une région à l’autre : il y a des régions de France où l’on trouve des Français de souche (ou des immigrés de seconde génération) pour travailler comme terrassiers, aides cuisiniers, femmes de ménage ou aides soignants, et d’autres (l’Ile-de-France) non.

Par ailleurs, n’est-il pas surprenant de constater que la Seine-Saint-Denis, qui compte 115.000 chômeurs, soit aussi le premier département d’arrivée de l’immigration ? Cela s’explique : l’immigration nouvelle tire les salaires à la baisse, rendant l’accès à l’emploi sans intérêt pour ceux qui bénéficient de filets sociaux. Curieusement, les mêmes qui déplorent le chômage de masse dans les banlieues militent pour la poursuite de l’immigration.

Il y a pourtant un moyen simple, en économie libérale, de pourvoir les emplois dont « personne ne veut » : les revaloriser en augmentant les salaires et en améliorant les conditions de travail. Ce dont précisément le MEDEF ne veut pas : ce qui explique l’article de commande des Echos.

Immigration : privatiser les profits, collectiviser les pertes, le choix des oligarques

L’immigration est un élément de la mondialisation. C’est une délocalisation à domicile. Là aussi, c’est une logique financière qui s’applique : maximiser les profits immédiats des firmes (en baissant les salaires) ; transférer les charges collectives (sociales, d’investissement) à l’Etat, c'est-à-dire aux contribuables.

Il est naturel que les Echos, dont le propriétaire Bernard Arnault, patron de LVMH, quatrième fortune mondiale, est un éminent représentant de la superclasse mondiale (SCM), promeuve une telle position : un point de vue que la caste journalistique coupée des réalités défend sans vergogne. Régis Fortin, rédacteur en chef des Echos éditorialise ainsi : « Pour une partie de la population (…) ces évidences (les bobards que nous avons dénoncés – NDLR) sont inaudibles et (…) personne ne se risque à la moindre pédagogie sur le sujet. »

Un peu de pédagogie pour l’oligarchie

Nous aimerions, nous aussi, faire un peu de pédagogie pour les puissants et leur poser les questions suivantes : Régis Fortin a–t-il déjà vécu en banlieue ? Combien y a-t-il d’enfants d’immigrés noirs ou maghrébins dans l’école de ses enfants ? Combien de clandestins, tunisiens par exemple, Bernard Arnault est-il prêt à loger dans son hôtel particulier de 2000 m2 rue Barbet-de-Jouy ?

Les oligarques craignent la révolte du peuple : ils ont raison !

Polémia
27/04/2011
Ceci est une réponse à ce type d'article :

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... caise-.htm
[+] Texte masqué
Immigration : quel enjeu pour l'économie française ?

Avec un flux net de 100.000 personnes par an, la France est l'un des pays européens qui accueillent le moins d'étrangers. A l'heure où le ministre de l'Intérieur plaide pour une réduction de l'immigration légale, l'analyse des chiffres bouscule quelques idées reçues.

La France est l'un des plus vieux pays d'immigration en Europe. Au début du XXe siècle, notre pays comptait déjà près de 1 million d'immigrés, contre 5 millions actuellement. On a peine à imaginer, aujourd'hui, que certaines entreprises, dans les années 1960, allaient jusqu'à débaucher les ouvriers immigrés dans leur propre pays, Maroc et Algérie en tête. Depuis quelques semaines, c'est un tout autre discours que distille le ministre de l'Intérieur et de l'Immigration, Claude Guéant, en plaidant pour une diminution des flux d'immigration légale. Un virage à 180° par rapport au credo sarkozyen de « l'immigration choisie », qui visait au contraire à favoriser l'arrivée de travailleurs étrangers dans des secteurs en pénurie de main-d'oeuvre. Ce changement de pied s'explique-t-il par une augmentation avérée des flux migratoires ? La France doit-elle effectivement limiter l'accueil des étrangers sur son territoire ? Quelles en seraient les conséquences sur l'économie nationale ? Les chiffres bruts et leur analyse bousculent quelques idées reçues...

La proportion d'immigrés augmente-t-elle sur le territoire français ?

Dans les années 1920, la moyenne annuelle des entrées en France était de l'ordre de 300.000 immigrés (personnes étrangères nées hors de France). Ils étaient 200.000 l'an dernier. C'est à partir de 1974 que ces flux ont été régulés et, depuis une vingtaine d'années, les arrivées d'étrangers non communautaires se sont stabilisées autour de 150.000 à 200.000 personnes par an. Par ailleurs, 100.000 individus quittent chaque année l'Hexagone (immigrés rentrant chez eux ou Français partis s'installer à l'étranger). Autour de 100.000 personnes par an, en moyenne, restent donc à accueillir. Un chiffre bien modeste comparé aux autres pays développés. La Norvège, l'Italie ou l'Espagne ont une proportion d'immigrés plus de deux fois supérieure à la nôtre. « Que l'on raisonne en stock ou en flux, la France compte parmi les pays européens où l'immigration est la plus faible », explique Georges Lemaître, économiste spécialiste des migrations à l'OCDE. En outre, « la structure de l'immigration est restée très stable dans le temps, la France accueillant depuis plus de vingt ans majoritairement des populations d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne », complète Lionel Ragot, économiste au centre de recherche Cepii.

Peu d'immigrés en proportion de sa population et des provenances qui n'ont pas changé depuis vingt ans, comment expliquer, alors, que « les Français ne se sentent plus chez eux ? », pour reprendre les mots de Claude Guéant. Seule la forte concentration des immigrés peut expliquer ce sentiment de « trop-plein » dans certaines zones géographiques, cumulant souvent plusieurs handicaps : « Un immigré sur cinq vit en zone urbaine sensible, où le taux de pauvreté est près de trois fois plus élevé que sur l'ensemble du territoire », analyse Patrick Gaubert, président du Haut Conseil à l'intégration.
Les immigrés pèsent-ils sur les comptes sociaux ?

La France est l'un des pays développés les plus généreux en termes de protection sociale. Un atout, pour attirer les « talents » étrangers. Mais potentiellement aussi un fardeau financier, s'il apparaissait que les immigrés profitaient plus du système que les nationaux.

De fait, selon une étude menée par des chercheurs du Cepii (1), les populations immigrées non communautaires sont, à première vue, plus souvent bénéficiaires de la protection sociale, en dehors de la retraite et de la santé -qui sont de loin les deux premiers postes de dépenses. « Les immigrés issus du Maghreb et ceux issus du reste de l'Afrique sont respectivement 1,6 et 1,7 fois plus nombreux à recevoir des allocations chômage, 3,8 et 3,9 fois plus représentés parmi les bénéficiaires du RMI », notent les auteurs. Du coup, si l'on compare à une date donnée (ici 2005) la contribution globale au budget des administrations publiques avec le volume des aides versées, les immigrés apparaissent favorisés par rapport aux nationaux. « Pour autant, même si en moyenne les immigrés semblent payer moins de taxes et recevoir plus de transferts que les natifs, la différence de structure par âge de la population immigrée, regroupée dans les classes d'âge actives, [...] conduit à une contribution nette moyenne des immigrés au budget de l'Etat supérieure à celle des natifs », tempère Lionel Ragot, co-auteur de l'étude.

En somme, les immigrés étant proportionnellement peu représentés parmi les plus de 60 ans, qui sont les premiers bénéficiaires de la protection sociale (maladie et retraite essentiellement), leur poids dans les comptes sociaux reste faible, et ce malgré un taux de chômage élevé. Sur un strict plan budgétaire, la présence d'immigrés est même positive, du fait de l'apport régulier d'individus actifs. Conclusion, « l'immigration réduit le fardeau fiscal du vieillissement démographique, soutient Lionel Ragot, et sans cet apport, dans l'hypothèse d'une immigration zéro, le besoin de financement de la protection sociale à l'horizon du siècle passerait de 3 % à environ 5 % du PIB ».

Cet apport pourrait même être plus fructueux encore si la France parvenait à attirer des populations étrangères plus qualifiées, donc moins sensibles au chômage et avec des salaires plus élevés. Mais ce « gain » ne pourrait qu'être temporaire, prévient toutefois l'économiste, car, « au bout de quarante ans, les caractéristiques démographiques d'une immigration sélective -les cadres ont une espérance de vie plus longue que les ouvriers, et ils ont moins d'enfants -l'emportent sur les effets bénéfiques de départ ».

Une diminution de l'immigration suffirait-elle à faire baisser le chômage ?

Faire baisser le taux de chômage en ralentissant l'accès au marché de l'emploi et plus largement les autorisations de séjour des immigrés est une idée déjà ancienne à laquelle s'est rangé dernièrement Xavier Bertrand. Le ministre du Travail s'est fixé pour objectif de mieux former les chômeurs français, pour les orienter vers les métiers dits en tension -dans la restauration, mais aussi le bâtiment ou les travaux publics -occupés en grande partie par les immigrés. Raisonnement séduisant... sur le papier. « C'est une illusion de mettre face à face le nombre d'immigrés et le nombre de chômeurs en pensant qu'ils sont substituables, estime Patrick Simon, démographe à l'Institut national démographique. Il y a des effets rémunérations, des effets compétences et de spécialisation dont il faut tenir compte. » En clair, ces emplois sont souvent plus pénibles que la moyenne, moins bien payés et plus précaires. Ils intéressent donc peu les chômeurs français. Faire baisser le nombre d'immigrés pourrait même avoir des effets néfastes : « C'est une politique malthusianiste qui comporte de vrais risques, soit d'augmenter encore certaines tensions sur le marché de l'emploi, soit de voir croître le travail au noir, et donc l'immigration illégale », poursuit Patrick Simon.

Si le travail immigré peut avoir un effet déflationniste sur les salaires dans certains secteurs d'activité, les chercheurs s'accordent à dire qu'il ne peut pas être rendu responsable de l'accroissement du chômage chez les nationaux. Ce serait même plutôt l'inverse : « On peut postuler qu'avec l'installation durable de la crise économique, les immigrés ont joué un rôle d'amortisseur pour l'ensemble du marché du travail, ce qui a permis aux Français d'origine de se maintenir dans une position relativement plus favorable », expliquent Didier Gelot et Claude Minni dans une étude de mars 2010 (2). Le taux de chômage des immigrés est de 16 %, il atteint près de 20 % pour les étrangers originaires du Maghreb et d'Afrique.
L'immigration peut-elle pallier le vieillissement de la population ?

Elle peut le compenser, mais en partie seulement. L'immigration a certes un impact positif sur la population active : selon les dernières projections de l'Insee, un apport migratoire de 150.000 personnes par an engendrerait 1 million d'actifs de plus en 2040. Mais les flux actuels ne permettent pas de faire baisser de façon significative le ratio entre actifs et inactifs : « Pour maintenir notre ratio de dépendance entre actifs et inactifs au même niveau que dans les années 2000 grâce à l'immigration, il faudrait des flux de migrants sans commune mesure avec ce que l'on peut raisonnablement envisager -plusieurs millions chaque année -et qui aboutiraient au doublement de la population française tous les quarante ans, relève Lionel Ragot. L'immigration n'est donc clairement pas une solution au vieillissement et les effets produits sont de toute façon toujours temporaires. »
MARIE BELLAN, Les Echos
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Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.

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breizhjoker
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Re: Le problème de l'immmigration

Message non lu par breizhjoker » jeu. 28 avr. 2011, 10:08

Cet article venant du journal Les Echos ne m'a pas surpris.
Ce journal appartient au groupe LVMH dont le patron est Bernard Arnault, ami intime de Sarkozy lui même, malgré les apparences, étant un fervent immigrationiste.
Memento finis

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Nanimo
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Re: Le problème de l'immmigration

Message non lu par Nanimo » mar. 17 avr. 2012, 17:58

FMD a écrit :Je ne comprends pas bien cette fixation sur le racisme... C’est un combat d’arrière-garde parfaitement ringard visant uniquement à diviser les droites.(...)
C'est un peu plus que cela, je cite :
Christophe a écrit : (...) le racisme, la croyance dans une supériorité essentielle conférée par un caractère accidentel, est très répandu. Relativement répandu sous la forme de la croyance dans sa propre supériorité mais infiniment plus répandu sous la forme de la croyance dans la supériorité des autres.
Là est tout le problème.
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James
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Les migrants clandestins et la crise migratoire

Message non lu par James » jeu. 27 août 2015, 21:28

[...]
Pour ma part, le lancement d'une campagne nationale de promotion de la natalité et de soutien aux familles.

L'argument principal des "immigration-addicts" est que la société doit faire venir suffisamment de personnes pour assurer le renouvellement de la population et financer les retraites. En réalité, il s'agit par là de disposer de mains d'oeuvre peu qualifiée (et donc peu rémunérée) pour les tâches manuelles jugées ingrates dont les français ne veulent plus s'acquitter. On remerciera pour cela l’Éducation Nationale... Ce qu'ils oublient de dire de surcroit, c'est que les pays occidentaux ne seraient pas dans cette situation s'ils n'avaient pas dégouté systématiquement depuis une 40aine d'années hommes et femmes du mariage et de la parentalité en faveur de l'individualisme et du libertinage. Un garçon est désormais élevé avec l'idée de sortir avec un maximum de filles, en en changeant comme de chemise. Une fille est élevée avec l'idée de s’affranchir du joug nauséabond de l'homme et de sa société patriarcale, elle doit être libre, s'assumer et faire une belle et longue carrière, ce qui risquerait d'être compromis par l'arrivée inopinée d'une chère tête blonde... Il ne faut pas chercher beaucoup plus loin que ça.

[Att. ne pas confondre les deux thématiques, l'immigration et les migrations clandestines. Votre message a été fusionné avec le fil sur l'immigration : Le problème de l'immigration]

etienne lorant
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Idées reçues sur l'immigration

Message non lu par etienne lorant » dim. 30 août 2015, 14:36

Tout d'abord, les idées reçues :

20 Minutes sur les a priori les plus courants sur le sujet.

1 L’immigration a explosé depuis dix ans

Faux selon François Gemenne, chercheur spécialiste des flux migratoires: «depuis huit ans, le nombre de permis de séjours délivrés en France est stable, soit 200.000 par an». Mais compte tenu des décès et des départs, la population immigrée croit en moyenne de 90.000 personnes par an selon une étude l’Insee parue en novembre dernier. Pour le chercheur, si cette idée reçue à la vie dure c’est surtout parce qu’une partie de l’opinion publique «confond les enfants d’immigrés (qui sont Français) avec les immigrés eux-mêmes. Et ces derniers avec les demandeurs d'asile».

2 La France est championne d’Europe en matière dans ce domaine

Faux. «Tous les pays européens comparables à la France économiquement accueillent davantage d’immigrés qu’elle. C’est notamment le cas du Royaume Uni, de l’Allemagne et de l’Italie. Elle est même dans le bas du classement dans ce domaine si l’on compare la proportion d’immigrés par habitant, avec 5 immigrés pour 1000 habitants», explique François Gemenne.

3 Ce n’est pas si difficile d’entrer illégalement en France

«C’est totalement faux. D’ailleurs, la plupart des clandestins qui se trouvent en France y sont entrés légalement avec un visa ou un titre de séjour, avant de décider de rester. Par ailleurs, ils représentent entre 5 et 10% des immigrés», explique le chercheur.

4 Le rythme des expulsions a été freiné depuis le quinquennat de François Hollande

«Il n’y a pas eu d’inflexion de la politique de reconduites à la frontière, affirme François Gemenne. Elles sont toujours de l’ordre de 30.000 par an». Et si Nicolas Sarkozy, quand il était ministre de l’Intérieur, semblait avoir eu recours massivement aux expulsions, Manuel Valls lorsqu’il était lui-même Place Beauvau, a enregistré des chiffres plus importants dans ce domaine.

5 Les immigrés sont en majorité des Maghrébins et des Africains

Une inexactitude de plus. Car selon l’Insee 46% des immigrés arrivés en France en 2012 étaient européens (Portugais, Anglais, Espagnols, Italiens, Allemands…), 17% provenaient du Maghreb, 14% d’Asie, 13% Afrique subsaharienne et 10% d’Amérique-Océanie.

6 Obtenir la nationalité française n’est pas difficile

Selon l'OCDE, le nombre de naturalisations a diminué soit 16% entre 2011 et 2012. «Les conditions de naturalisation se sont beaucoup durcies depuis les années 80. Il est par exemple de plus en plus difficile d’obtenir la nationalité française par mariage. Car une enquête très intrusive est menée pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’un mariage blanc». Et il faut justifier au minimum de quatre ans de mariage», précise le chercheur.

7 Les immigrés sont sous-diplômés

Encore un a priori qui tombe. Car selon l’Etude de l’Insee parue en novembre, 63 % des immigrés entrés en France en 2012 étaient au moins titulaires d’un diplôme de niveau baccalauréat. «Ils ont un niveau scolaire égal ou même supérieur à celui des Français. Car ce sont souvent les plus nantis des communautés qui immigrent», souligne le chercheur.

8 Ils viennent en France pour toucher les aides sociales

«C’est un fantasme absolu, car la plupart du temps, les immigrés ne sont pas au courant des aides dont ils peuvent bénéficier en France», affirme François Gemenne. D’où un taux de non-recours important aux prestations sociales. Par ailleurs, il faut un statut d'immigrant régulier pour toucher certaines aides sociales: le RSA, par exemple, n'est accordé qu'au bout de cinq années de résidence en France.

9 C’est à cause d’eux que les salaires sont tirés vers le bas

Une illusion. Car les immigrés occupent souvent les emplois les plus mal rémunérés «ce qui fait au contraire remonter un peu les salaires des travailleurs peu qualifiés», certifie le chercheur

10 Ils coûtent plus cher qu’ils ne rapportent à la France

Prenons le cas des salariés clandestins: s’ils ont le droit à l’aide médicale d’Etat, ils ne profitent pas d’autres aides sociales. Mais ils cotisent à l’assurance chômage et payent des impôts comme les autres salariés.


http://www.topito.com/top-dirigeants-sa ... epuis-1945


[Message divisé en deux sujets, le second sujet (linguistique) est dans Vie du forum, sous Terminologie.]
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par axou » mar. 01 sept. 2015, 20:29

Heureusement que vous êtes là pour remettre les pendules à l'heure, cher Etienne ! Vous êtes une mine d'infos au service de la Vérité.

Bien à vous,

Axou

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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par etienne lorant » mer. 02 sept. 2015, 19:13

axou a écrit :Heureusement que vous êtes là pour remettre les pendules à l'heure, cher Etienne ! Vous êtes une mine d'infos au service de la Vérité.

Bien à vous,

Axou

Waw ! C'est bon comme le café chaud après une journée de pluie ! :ciao:
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par Cinci » jeu. 03 sept. 2015, 5:12

Du café ? Non, pas pour cette fois. Peut-être du thé. Si vous avez du thé avec un cupcake, je ne dis pas.

http://www.postedeveille.ca/2011/05/can ... ables.html

Sur le plan des finances publiques, l'immigration représente un poste de dépense à côté d'autres. C'est un choix qu'un pays peut faire cependant. On dit : le choix d'inviter des étrangers à s'intégrer à la cité politique. Mais, en terme de coûts-bénéfices, ce n'est pas comme si le pays venait de découvrir une nouvelle mine d'or, une mine de diamants ou un immense réservoir de gaz naturel.

L'avantage hypothétique (discutable) qui qu'il y aurait maintenir ouvert un flux permanent d'immigrés aux profils diversifiés ne peut pas vraiment se comparer non plus - pour un pays, en terme d'avantage collectif - à celui de s'être doté de politiques démocratiques d'accès à l'éducation pour tous, de sécurité sociale, de programme de santé publique, de sécurité au travail, etc. Quand un pays doit mettre en place le genre de structure démocratique que je viens de dire (et donc de dépenses) pour atteindre au niveau d'avancement des pays riches, a contrario un pays sera jamais dans l'obligation stricte de devoir accueillir des étrangers pour en faire éventuellement des citoyens, et ce, comme une condition pour atteindre à niveau élevé de développement, une meilleure qualité de vie pour l'ensemble des citoyens, la croissance et tout. Faut faire attention.



Contre les humanistes et leur souci des retraités

Les politiques d'immigration ne peuvent même pas contrer le phénomène "vieillissement de la population", ni modifier sensiblement non plus la courbe démographique (pyramide d'âge). Une excellente étude parut il y a quatre ans, au Québec, le démontrait assez bien.

http://www.ledevoir.com/culture/livres/ ... les-mythes

La conclusion des auteurs de l'étude fera juste ressortir l'idée qu'en matière de «rajeunissement de population» ou de «moyen le plus efficace pour modifier drastiquement une courbe démographique dans un pays» rien ne pouvait surpasser un taux de fécondité élevé. L'étude montre également que les immigrants arrivés au pays tendaient naturellement à ajuster leur taux de fécondité sur celui du pays d'accueil. Parlons d'un ajustement vers le bas et moins d'enfants pour les immigrés aussi. Moralité : le véritable impact positif survient quand les «autochtones» (Dupond, en France) peuvent faire beaucoup d'enfants. Je signale que le résultat de cette étude rejoins la conclusion d'auteurs français et que CGS lui-même signalait plus haut.

La natalité en France :

Alors que le ministère de la Santé et des Affaires sociales a lancé en mai une grande campagne de communication intitulée «la contraception qui vous convient existe», la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie ce vendredi les chiffres des interruptions volontaires de grossesse (IVG) en 2011. 222.500 avortements ont été réalisés en France, un nombre quasi stable depuis 2006 après dix ans de hausse. «Le nombre d'IVG n'a pas augmenté non plus au cours des derniers mois de 2012», précise la Drees.

Ce sont les jeunes femmes qui ont le plus recours à cette pratique. Chez les 20-24 ans, 27 femmes pour 1000 ont déjà demandé une interruption de grossesse, contre 15,1 femmes 1000 pour l'ensemble des 15-49 ans.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013 ... ste-stable
Il y a davantage d'avortements qui seront réalisés annuellement, en France, qu'il peut y avoir d'immigrants admis au pays pour la même période. Un solde positif ? sur le plan démographique ?

Mais la suppression des futurs citoyens français à la naissance en revient exactement au même - démographiquement parlant - que si le pays avait dû livrer une autre grande guerre de style 1914. Les nouveaux arrivants n'auront pas nécéssairement cinq, dix, dix-huit ou vingt ans non plus.

D'autre part

L'idée de vouloir interdire une immigration discriminante ne doit pas être «si géniale que cela au plan du seul avantage qu'il pourrait y avoir à conserver une certaine personnalité morale pour le pays», rajouterait un autre. Car «si c'était si profitable à tous que d'être accueillant pour tout le monde, on pourrait se demander pourquoi Israël ne souscris pas à ce paradigme, ni le Japon ni la Chine, ni l'Arabie saoudite».

Je veux dire

L'immigration que nous connaissons à notre époque ne procède pas d'une profitabilité qui serait chose bien établie pour l'ensemble des citoyens, d'un gain économique démontré, d'un profit matériel assuré, d'un avantage époustouflant que devrait en retirer des royalistes français, des catholiques, des athées, des féministes ou autres. Il en procède tout simplement d'une croyance philosophique, une idée reçue et à l'effet qu'il serait bon, d'une manière ou d'une autre, que tout soit en mouvement. C'est le paradigme progressiste : «faut bouger»; «faut s'adapter»; «... l'évolution et les transformations sont nécéssaires»;«Il ne faut pas stagner»;«Fi donc des vaches sacrées !»; «On ne peut que gagner à terme si l'on se décentre de soi, si l'on s'aliène , si nous sacrifions nos habitudes, nos coutumes, façons de faire, de penser, etc.»; «On ne peut arrêter le mouvement de la mer») C'est une philosophie qui est moussée par la locomotive américaine et qui sert de modèle aux puissants en Occident.

Un profit à réaliser ? pour Boudu ?

Vous remarquerez que le pape évoque de son côté (au travers tout cela, indépendemment) des sacrifices à consentir, une auto-privation, la décroissance, des dons à faire aux autres, etc. Il faudrait être accueillant et par là se sacrifier un peu soi-même ... Il présente pas la «chose» comme un gain économique et matériel à récolter.

Bref

Ce sont essentiellement des raisons d'ordre philosophique, idéologique ou morale au sens large (la morale de Steve Job d'Apple) mais qui vont faire que les animateurs de l'Union européenne se comportent comme ils se comportent face à la thématique migratoire. C'est mon idée. Le christianisme n'a rien à voir, rien mais quand on dit rien, avec le coeur de cette question.

Merci.

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Kolia Karamazov
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Re: Idées reçues sur l'immigration

Message non lu par Kolia Karamazov » jeu. 03 sept. 2015, 17:18

etienne lorant a écrit : 5 Les immigrés sont en majorité des Maghrébins et des Africains

Une inexactitude de plus. Car selon l’Insee 46% des immigrés arrivés en France en 2012 étaient européens (Portugais, Anglais, Espagnols, Italiens, Allemands…), 17% provenaient du Maghreb, 14% d’Asie, 13% Afrique subsaharienne et 10% d’Amérique-Océanie.
C'est étrange, les Français, qui ont les yeux bien ouverts, n'ont pas constaté que les gens autour d'eux parlent de plus en plus anglais ou italien. Ils n'ont pas remarqué l'apparition de rayons entiers consacrés à la gastronomie britannique dans les supermarchés. Ils n'ont pas non plus noté l'implantation de restaurant proposant des fish and chips à tous les coins de rues.

Non, bizarrement, au lieu de cela, les Français constatent qu'on entend de plus en plus parler l'arabe et le turc. Ils ont vu apparaître et s'étendre des rayons halal dans les supermarchés. De plus ils ne peuvent plus faire 200 mètres dans la rue sans tomber sur un kebab.

Tous les français font ce constat, sauf ceux qui vivent dans un village reculé en Bretagne.

Cordialement.
Celui qui fait la vérité vient à la lumière pour que ses oeuvres soient manifestées, elles qui ont été accomplies en Dieu.

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Jean Abdul
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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par Jean Abdul » jeu. 03 sept. 2015, 20:46

M'étant fait aussi "remonter les bretelles", je livre mon dernier message ici.
Ce problème de terminologie est un leurre.
On peut classifier les gens dans des cases terminologiques à l'infini, si cela permet de faire le Jean-Sociologue, d'avoir l'air fin lors d'un diner (le diner n'étant rien de plus ni de moins que le comptoir du petit bourgeois, comptoir qu'il méprise tant!), [Nous allons de ce pas nous confesser. La Modération] pourtant cela n'aide pas à décrypter le réel. Plutôt à le cacher, le camoufler, le déguiser...
Quand je rencontre un homme, je peux mesurer son degré d'éloignement de moi en le situant en rapport à ma religion, ma cellule familiale jusqu'à au delà de la frontière, en passant par le voisinage, la ville, etc... Et pour l'au-delà, est il un allié de mon pays ou un ennemi? Partageons nous des croyances?
C'est simpliste me direz vous?
Parce que vous qui prétendez que je me noie dans la confusion (alors que j'avais fait exprès de n'employer aucune terminologie) et pouvez ainsi mépriser mes propos, quand vous voyez un homme, que vous demandez vous? Ce qu'est sa situation administrative, à quelle catégorie socio-professionnelle il appartient? Quel terme le situe le mieux dans le pays légal?
Moi je me pose la question de sa place dans le pays réèl... Ce réel où se côtoient la France et l'anti-France...
Dans mon quartier, les incivilités, agressions et autre "sale races" que l'on m'adresse (à moi et à d'autres, tous de vulgaires souchiens) sont le fait de français d'origine ultra-méditerranéenne ; à Calais et dans ses environs, d'autres types de désagréments et certains identiques sont le fait d'étrangers d'origine... Ultra-méditerranéenne... Et pour la majorité ils partagent une même religion qui n'est pas la mienne.
Si nous n'avons pas, en tant que pays, pu assimiler des générations d'immigrés extra-européens non catholique, et fait une place pour leur descendance alors qu'elle était légalement présente et même pour partie méritante, comment pouvons nous vouloir accueillir à bras ouvert une immigration clandestine (quel que soit le nom que vous vouliez lui donner) qui nous force la main ou le coeur, encore moins concernée par une quelconque volonté d'assimilation?
J'ai bien compris que l'ambiance general était pour l'acceptation quasi béate de la venue de ces migrants. Et pas un seul ravi de la crèche immigrationniste ne se fait rappeler à l'ordre. Par contre, émettre des doutes sur la possibilité d'accueil! Car pour ma part, je crois n'avoir fait que cela...
Cela me rappelle la période sarkozyste de destruction de la Libye. Ici même, sur certains fils, ceux qui doutaient du bien fondé de l'attaque des troupes du méchant dictateur et qui voyaient se profiler le chaos aujourd'hui présent étaient qualifiés de monsieur je sais tout qui n'avait aucune capacité d'amour pour les pauvres lybiens si malheureux de leur situation. Bref le camp du mal. Et comme d'habitude, le camp du bien fait la morale et empêche l'autre de s'exprimer. Pas assez d'amour, pas les bons mots, tabous... Mais aujourd'hui, à la vue des événements tragiques, peut on plus sereinement dire qui avait raison?
Dernière chose, je suis d'accord avec le fait qu'un forum ne soit pas un lieu de démocratie où je pourrais revendiquer le droit de quoi que ce soit. Lieu d'absolutisme, oui... Je me dois de constater que ce n'est donc pas ma place.
Je souhaite donc bon courage aux fins bretteurs qui essayent de zigzaguer entre le dico de novlang et la pensée officielle pour essayer de faire passer des idées !
Et je m'en retourne à mon rôle de simple lecteur...
Au plaisir de vous lire, à tous, et à chacun!
" Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été organisés par la parole de Dieu, si bien que l'univers visible provient de ce qui n'apparaît pas au regard."

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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par Kolia Karamazov » jeu. 03 sept. 2015, 22:29

Jean Abdul a écrit :J'ai bien compris que l'ambiance general était pour l'acceptation quasi béate de la venue de ces migrants.
Bonjour,

Il y a deux tendances, celle que vous décrivez comme dominante (accueil béat du migrant) et l'autre. Vous aurez peut-être remarqué que l'appartenance à l'une ou l'autre de ces tendances est souvent une question d'âge, ou plutôt de date de naissance. Il y a une vraie rupture générationnelle entre les gens qui sont nés et ont grandi dans la “France d'avant" et ceux qui sont nés dans les années 80 et 90 et qui n'ont connu la "douce France" qu'à travers les films d'Audiard et l'album photo de leur grand mère.
Et je m'en retourne à mon rôle de simple lecteur...
Ne vous découragez pas trop vite. Persévérez !


Pour le reste vous avez raison, cette vieille stratégie qui consiste à cacher le réel en jouant sur les mots est ridicule. Tous les sociologues d'état répètent depuis vingt ans que le nombre d'immigrés n'augmente pas.

C'est d'ailleurs le coup que nous fait le journal 20 Minutes cité plus haut par Etienne Lorant.

Mais comme vous l'avez souligné, la question n'est pas de savoir dans quelle catégorie l'INSEE range une personne, mais de savoir ce que cette personne a en commun avec moi. Ce que je peux affirmer c'est qu'il y a aujourd'hui sur le sol français, du fait des politiques migratoires de ces cinquante dernières années, des millions de personnes qui n'ont pas grand chose en commun avec moi*. Que les démographes d'état les appellent des "immigrés" ou pas, n'y change rien.

* Ce n'est pas que nous n'avons rien en commun, mais nous ne sommes pas suffisamment semblables pour vivre sur le même palier, ou dans la même rue. C'est pour cela que les frontières existent, pour séparer les groupes d'humains qui ne sont pas suffisamment homogènes pour vivre en paix au sein d'un même territoire.

Fraternellement.
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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par PaxetBonum » ven. 04 sept. 2015, 8:25

Jean Abdul a écrit : Quand je rencontre un homme, je peux mesurer son degré d'éloignement de moi en le situant en rapport à ma religion, ma cellule familiale jusqu'à au delà de la frontière, en passant par le voisinage, la ville, etc... Et pour l'au-delà, est il un allié de mon pays ou un ennemi? Partageons nous des croyances?
C'est simpliste me direz vous?
Vous avez parfaitement raison.
Qu'on l'appelle migrant clandestin, immigré clandestin ou français dés que son premier enfant naît en France, cela ne modifie en rien la personne. Celui qui vient pour devenir français même si on l'appelle immigré est bien plus français que bien des possesseurs de la carte d'identité française mais qui haïssent le France et ne rêvent que de la 'niker' haut et fort.
Pax et Bonum !
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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par Bénédictions » ven. 18 sept. 2015, 15:57

Pourquoi vouloir lutter contre l'immigration ?

Certains y voient un risque de tensions ethniques. Certes mais moi de vivre des tensions ethniques plutôt que d'autres ne me perturbe pas. Pourquoi certaines tensions seraient pires que d'autres ?
Il y a de nombreux autres terreaux de tension : riches/pauvres, hommes/femmes, jeunes/anciens ect....

Rien n'empêche plus qu'avant de vivre sa francité : traditions culinaires, religieuses (chrétienté et paganisme antique), amour pour les auteurs français....

Le phénomène de mondialisation ne me semble pas prêt de s'inverser. Et il a beaucoup d'avantages.
Travailler à l'usine ou la terre comme avant ne me semble quand même pas une vie de rêve.

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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par Bénédictions » ven. 18 sept. 2015, 16:02

Kolia Karamazov a écrit : * Ce n'est pas que nous n'avons rien en commun, mais nous ne sommes pas suffisamment semblables pour vivre sur le même palier, ou dans la même rue. C'est pour cela que les frontières existent, pour séparer les groupes d'humains qui ne sont pas suffisamment homogènes pour vivre en paix au sein d'un même territoire.
Il y a beaucoup de français de souche avec qui je n'ai rien en commun non plus.
L'on parle souvent des tensions avec des expressions de la foi musulmane, mais on pourrait dire la même chose du judaïsme ou de l'adventisme, de l'hindouisme.

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Re: Le problème de l'immigration

Message non lu par Bénédictions » ven. 18 sept. 2015, 16:07

La mondialisation a aussi des avantages spirituels. Elle crée des consommateurs. Or la bible s'adresse à des individus, égoïstes, qui ne comptent que sur eux-mêmes pour devenir plus heureux. La bible parle peu du couple, de la famille ou de la classe sociale mais de l'individu.
Il y a aussi parait-il une renaissance du paganisme. Et cela est identitaire. Et c'est très beau.

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