Bonjour à tous,
Je reste dubitatif quand a voir l’Eglise accompagner le projet de création d’une entité d’"autorité publique" (Quel(s) peuple(s), quel langue, quel culture?) supranational avec des états ou les élites mondialistes de ce monde marchand sont païennes, voir lucifériennes (Confession de l’ex-banquier néerlandais Ronald Bernard
https://vimeo.com/212237317).
Soulignons que la notion de "bien commun" de l’Eglise, mentionnée dans le texte introduit par Cinci, s’oppose en essence, et donc en définition et interprétation, à celle du bien commun des élites « mammoniques ».
Par exemple : L’Eglise considère l’Homme en tant qu’individu comme sacré et doit être mis au dessus de toute chose terrestre alors que pour les élites mondialistes l’Homme est une créature darwinienne, un bien comme un autre, qui, se fabrique, se marchande, s’importe, s’exporte, se consomme pour nourrir les besoins du Marché.
Dans le cas ou ce texte fait référence à notre période actuelle, Il serait raisonnable de penser qu’en accompagnant la formation d’une entité supranationale, l’Eglise qui se veut protectrice de la morale tente d’empêcher les dérives, potentiellement observables à la lumière du soleil, des élites mondialistes ou, au mieux, de les appeler à changer:
« Les pharisiens, et les spécialistes de la Loi qui appartenaient à leur parti s’indignaient et interpellèrent les disciples de Jésus: Comment pouvez-vous manger et boire avec ces collecteurs d’impôts, ces pécheurs notoires?
Jésus leur répondit: Ceux qui sont en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin. Ce ne sont pas des justes, mais des pécheurs que je suis venu appeler à changer. »
Luc 5:30-32 BDS
Cependant cela en vaut-il la chandelle ?
L’Eglise par son caractère immuable prendrait le risque d’être blâmée pour le mal qui résulterait de cette association, comme les élites actuelles s’évertuent à le faire au travers de leurs organes de propagande, pour les croisades, l’inquisition, la seconde guerre mondiale… Quand aux élites, grâce à la démo(n)cratie, elles se déresponsabiliseraient de leurs actes sur les peuples comme elle le font pour la colonisation, esclavage, guerre, génocide, etc. et se recycleraient encore et toujours dans la création de nouveau parti politique dit "démocratique, pacifique, écologique, antifasciste...".
Dans le contexte actuel, une association sur une notion faussement commune entre l’Eglise et les élites mammoniques, dans l’objectif d’établir une structure autoritaire de caractère universelle est au mieux un mauvais attelage au pire un non sens et conduirait à un peu plus affaiblir l’Eglise.
« Nous ne sommes pas des êtres humains ayant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels ayant une expérience humaine. »
Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955)