De loin, vous faites pourtant vachement catholique. Si, si, j'vous assure.je suis juive
Héraclius -
De loin, vous faites pourtant vachement catholique. Si, si, j'vous assure.je suis juive
Si on est logique, non, on ne peut pas. Je pense que toute personne qui observe l'existence d'une loi naturelle doit conclure qu'il existe une divinité.On peut être non croyant, mais admettre qu'il existe une loi naturelle.
Mais n'admettez vous pas que les Caricaturistes de Charlie Hebdo aient pu sincèrement défendre ce qui était, à leur yeux, la vérité ?La liberté d'expression, c'est le droit de dire la vérité. La liberté de dire que 2 et 2 font 4, comme l'écrivait Orwell.
Diriez vous la même chose si des homosexuels cagoulés avaient tirés sur la manif pour tous ?Mais ils n'ont payés si cher qu'à cause du laxisme de la société : certains ont décidés de se faire justice eux-mêmes.
C'est pourtant le principe de la déclaration des droits de l'homme, qui suppose une morale "naturelle".Chinotar a écrit : Si on est logique, non, on ne peut pas. Je pense que toute personne qui observe l'existence d'une loi naturelle doit conclure qu'il existe une divinité.
Personnelement, bien sûr.Mais n'admettez vous pas que les Caricaturistes de Charlie Hebdo aient pu sincèrement défendre ce qui était, à leur yeux, la vérité ?La liberté d'expression, c'est le droit de dire la vérité. La liberté de dire que 2 et 2 font 4, comme l'écrivait Orwell.
Pardonnez ma franchise, mais bien au-delà de la question de la vérité théiste ou athée (qui est plus difficile à appréhender par l'usage de la raison pure), c'est un point de vue d'une absurdité colossale.Pardonnez ma franchise, je défend toute que les religions sont un danger, qu-elles sont ridicules, et qu'elles sont une insulte à l'intelligence.
Soit, mais est-ce qu'une critique intellectualisée, sans virulence, n'est pas plus respectueuses des personnes (j'insiste des personnes) qui aiment ce que vous juger être des concepts et qu'ils considèrent comme des sujets ?Le blasphème est pour moi l’expression de la vérité suivante : Dieu est une idéologie qui n'a rien de sacré. C'est un moyen de dire : "voyez, ce que vous dites est faux, personne ne me foudroie, et je n'ai pas peur de vous".
Peut-être, mais cela n'en fait pas un acte intelligent ou moral pour autant.Le blasphème fait partie de la liberté d'expression, car il s'agit bien de défendre la vérité.
Tout à fait d'accord.Alors bien sur, pour vous, ce n'est pas la vérité. Mais si seul l'église a le droit de dire ce qu'est la vérité, l'idée même de "liberté d'expression" est absurde.
Non, ceci est une critique. On ne peut identifier, par exemple athéisme et blasphème. Le blasphème est imprécatoire et personnalisé. C'est pourquoi le contexte est si important. Aller hurler son athéisme dans un office religieux est un blasphème.Le blasphème est pour moi l’expression de la vérité suivante : Dieu est une idéologie qui n'a rien de sacré. C'est un moyen de dire : "voyez, ce que vous dites est faux, personne ne me foudroie, et je n'ai pas peur de vous".
Ça va un peu trop loin. La loi naturelle, chez Aristote par exemple, est constatable sans Dieu: tous les hommes recherchent un souverain bien, tout homme par nature désire savoir (au sens très large). Que cette loi naturelle ait une cause transcendante est une question qui vient après.Si on est logique, non, on ne peut pas. Je pense que toute personne qui observe l'existence d'une loi naturelle doit conclure qu'il existe une divinité.
OUi pour le blasphème en privé (comme le négationnisme), si on est avec un autre, il faut prendre garde à ne pas offenser, en morale. La liberté d'expression a des limites morales, pas seulement légales. Le blasphème en lui-même, considéré abstraitement, est une chose, ses circonstances d’interaction avec les autres une autre chose (eg. un blasphème dans une église, ou au journal télévisé). Faut faire ces nuances.Le blasphème fait partie de la liberté d'expression, car il s'agit bien de défendre la vérité.
Non, je ne pense pas. C'était certainement du « journalisme engagé » anticlérical et athée. Mais autant je conçois que l'on puisse être anticlérical, athée, et défendre sincèrement ses idées… autant je ne comprends pas qu'il soit autorisé d'offenser volontairement et de la façon la plus ignominieuse qui soit la conscience morale et religieuse d'autrui, surtout lorsque l'on se revendique de la profession de journaliste. L'injure ou la calomnie sont interdits, et je pense sincèrement que le blasphème devraient l'être également. Les médias américains ont, pour une large part, refusés de reproduire les caricatures de Charlie Hebdo. Ils me semblent qu'ils ont une conception plus saine que nos médias européens de la liberté d'expression. Quand l'obscénité remplace l'expression de la pensée, je crois que l'humanité sombre dans la barbarie.Chinotar a écrit :Mais n'admettez vous pas que les Caricaturistes de Charlie Hebdo aient pu sincèrement défendre ce qui était, à leur yeux, la vérité ?
C'est votre droit, et ce n'est pas pour moi un blasphème. La liberté d'expression vous autorise à exprimer vos convictions, même si je ne les partage pas, même si elles me choquent. Si l'intention première n'est pas de choquer, de blesser, d'offenser… mais qu'il ne s'agit que d'un « dommage collatéral » dans l'expression franche mais bienveillante de nos différences, je n'ai rien à y redire.Pardonnez ma franchise, je défend toute que les religions sont un danger, qu-elles sont ridicules, et qu'elles sont une insulte à l'intelligence. Le blasphème est pour moi l’expression de la vérité suivante : Dieu est une idéologie qui n'a rien de sacré. C'est un moyen de dire : "voyez, ce que vous dites est faux, personne ne me foudroie, et je n'ai pas peur de vous".
Dans aucune des manifestations auxquelles j'ai participé, que ce soit en public ou en privé, je n'ai jamais vu ni entendu de propos dont l'objectif aurait été de blesser le sentiment des personnes homosexuelles. Bien sûr, certaines ont pu se sentir blessés par l'expression de convictions contraires, mais personne ne peut accuser la Manif pour tous d'avoir cédé à la caricature. Sur un sujet de société particulièrement délicat, il me semble que le mouvement s'est montré particulièrement digne et n'a jamais cédé au graveleux.Diriez vous la même chose si des homosexuels cagoulés avaient tirés sur la manif pour tous ?
En France, la liberté d'expression consiste à pouvoir tout dire, sauf que deux et deux font quatre. Zemmour est limogé pour des propos qu'il n'a pas tenu. Qui s'en soucis ? La liberté d'expression absolue n'est qu'un slogan pour les Charlie. Les autres savent que la loi humaine la limite déjà beaucoup. Trouvez vous normal que l'expression de certaines opinions soient interdites ou que la loi promeuve une version officielle de l'Histoire ? Moi pas.Ou bien peut être parlé vous du laxisme envers la défense de la liberté d'expression avec les cas de Dieudonné, zemmour, piss christ, l'inconnue du lac, etc ... Dans ce cas je suis d'accord, et j’espère que c'est la dessus que les gens vont se réveiller.
Pour contrebalancer, un peu de convictions :Fée Violine a écrit :Koztoujours : "Je suis Français, je marche":
http://www.koztoujours.fr/breve/je-suis ... -je-marche
La gauche contre la cohésion nationale (http://www.hommenouveau.fr/1155/humeur/ ... ionale.htm)
Ne viendront pas aux divers rassemblements prévus dans toute la France contre le terrorisme samedi et dimanche prochain les musulmans qui ne peuvent pas pour autant accepter que Charlie hebdo ait publié une caricature représentant le prophète en « grosse merde ». Il y a entre trois et cinq millions de musulmans en France. Ils peuvent dire non au terrorisme, mais pas « Je suis Charlie ». Il est inconvenant de leur demander de se parjurer.
Ne viendront pas non plus ceux qui sont contre le terrorisme mais qui sont gênés par l’orientation donnée au rassemblement. Ce n’est pas Charlie Hebdo qu’il faut sauver mais la France qu’il faut préserver du terrorisme. Et Charlie Hebdo n’est pas en soi le symbole de la France, pas plus en tous les cas que cette policière tuée juste parce qu’elle portait l’uniforme de la République. Hélas, tout commence pour eux.
Ne viendront pas non plus ceux qui ressentent une sourde amertume : flics, familles et amis de flics et gendarmes qui sentent bien qu’il y a des degrés dans la compassion. Le Panthéon pour les uns et même pas un prénom pour les autres : ils ne sont que des morts ! Cette hiérarchie des victimes est blessante et inacceptable.
Ne viendront pas non plus ceux qui n’acceptent pas la façon dont le Front national a été traité dans cette mobilisation. Le deuxième parti de France aux Européennes, le troisième aux municipale, est évincé. Au nom de quoi ? Le refus du terrorisme est-il moins fort au Front national ?
Ne viendront pas non plus ceux pour qui la liberté d’expression et la liberté de la presse ne sont pas l’enjeu comme on veut nous le faire croire.
Un gouvernement peu crédible
D’abord nous savons tous que ce gouvernement n’est absolument pas crédible sur ce sujet, lui qui a interdit, par exemple, le spectacle de Dieudonné et condamné le journal Minute pour un simple titre de presse : « Taubira retrouve la banane ».
Puis nous savons que dans une société multiculturelle, on ne dit pas n’importe quoi, n’importe comment. Ce n’est pas d’abord une question de droit, mais une question de bienséance, de bienveillance, de bien vivre ensemble. Nous voulons défiler contre le terrorisme, mais pas pour revendiquer le droit de dire à des millions de concitoyens « ton Dieu, ta race ou ta shoah, c’est de la m… ».
Le Président de la République pouvait rassembler le pays contre le terrorisme. Il le divise en embarquant le peuple dans une manif de militants.
C'est ça, pour toi, le refus d'amalgame? Dans ce cas en effet je comprends qu'on refuse l'expression "pas d'amalgame". Mais ce n'est pas ce que j'avais compris, pour moi c'est "pas d'amalgame entre une poignée de fanatiques et une immense majorité de musulmans qui sont des gens normaux" et je ne suis certainement pas la seule à voir les choses ainsi.une condamnation anticipée de tout « amalgame » (c'est-à-dire le refus de toute mise en examen du système de pensée qu'est l'Islam)
que personne ne se laisse aller à l’affolement ou à la haine ; que nul ne se laisse aller à la facilité d’identifier quelques fanatiques avec une religion tout entière.
Et il y a des commentaires pas piqués des vers !A notre tour, nous voulons manifester notre douleur et notre compassion pour les victimes – connues et moins connues – de l’attentat barbare du 7 janvier. Comme compatriotes, comme prêtres, comme croyants, nous sommes aux côtés de ceux qui sont tombés et de leurs proches. Car rien, absolument rien, ne peut justifier que des journalistes et des dessinateurs soient massacrés. Nous pleurons ces victimes assassinées, nous pleurons ces policiers abattus pour avoir voulu les protéger, nous pleurons avec toutes ces familles endeuillées… A la rédaction de Charlie-Hebdo, cible principale des terroristes, nous disons : « nous sommes à vos côtés, car au-delà de nos divergences et des blessures du passé, nous sommes frères en humanité, même s’il faut parfois des drames pour se le rappeler… ».
Soyons francs : il est vrai que nous avons souvent été agacés par Charlie-Hebdo, nous, prêtres, ou fidèles catholiques ! Parfois même, leurs caricatures nous ont heurtés dans notre foi. Nous avions l’impression qu’ils prenaient un malin plaisir à provoquer, salir ou dénigrer ce qui est sacré à nos yeux, sans qu’on soit pourtant ces « fanatiques » qu’ils voulaient viser. Nous avions eu l’occasion d’exprimer la peine de beaucoup de croyants devant ces Unes, certaines si difficiles pour nous à regarder.
À ce titre, le catholicisme français porte une terrible responsabilité dans l’enchaînement des causes. À force de déserter l’évangélisation, à force de battre notre coulpe sur la poitrine de nos ancêtres croisés ou de nos grands-pères coloniaux, à force de diluer le message du Christ dans des slogans débiles ou dans des liturgies à l’horizontalité navrante, nous avons laissé s’installer en France un islam qui, quelle que soit la bonté des individus, est appelé à développer son dynamisme propre. Nous avons laissé défigurer le christianisme en laissant croire que toutes les religions se valent. Mais croyons-nous encore vraiment dans le Credo que nous proclamons chaque dimanche ? Avons-nous prêché le Christ à ceux qui peuplent aujourd’hui nos banlieues ? Nous l’avons-nous prêché dans toute sa force à nous-mêmes ? Seul le christianisme, fondé sur le mystère trinitaire révélé par l’Incarnation du Christ, affirme que Dieu est amour. On meurt aujourd’hui de l’oublier.
AdoramusTe a écrit : Ne viendront pas aux divers rassemblements prévus dans toute la France contre le terrorisme samedi et dimanche prochain les musulmans qui ne peuvent pas pour autant accepter que Charlie hebdo ait publié une caricature représentant le prophète en « grosse merde ». Il y a entre trois et cinq millions de musulmans en France. Ils peuvent dire non au terrorisme, mais pas « Je suis Charlie ». Il est inconvenant de leur demander de se parjurer.
Ne viendront pas non plus ceux qui sont contre le terrorisme mais qui sont gênés par l’orientation donnée au rassemblement. Ce n’est pas Charlie Hebdo qu’il faut sauver mais la France qu’il faut préserver du terrorisme. Et Charlie Hebdo n’est pas en soi le symbole de la France, pas plus en tous les cas que cette policière tuée juste parce qu’elle portait l’uniforme de la République. Hélas, tout commence pour eux.
Ne viendront pas non plus ceux qui ressentent une sourde amertume : flics, familles et amis de flics et gendarmes qui sentent bien qu’il y a des degrés dans la compassion. Le Panthéon pour les uns et même pas un prénom pour les autres : ils ne sont que des morts ! Cette hiérarchie des victimes est blessante et inacceptable.
Ne viendront pas non plus ceux qui n’acceptent pas la façon dont le Front national a été traité dans cette mobilisation. Le deuxième parti de France aux Européennes, le troisième aux municipale, est évincé. Au nom de quoi ? Le refus du terrorisme est-il moins fort au Front national ?
Ne viendront pas non plus ceux pour qui la liberté d’expression et la liberté de la presse ne sont pas l’enjeu comme on veut nous le faire croire.
Vous pourriez expliquer ?gerardh a écrit : NOTA : je mets dans la même catégorie Charlie et Dieudonné dans le chapitre de la liberté d'expression.
Oui pas d'amalgame avec les autres musulmans.Fée Violine a écrit : C'est ça, pour toi, le refus d'amalgame? Dans ce cas en effet je comprends qu'on refuse l'expression "pas d'amalgame". Mais ce n'est pas ce que j'avais compris, pour moi c'est "pas d'amalgame entre une poignée de fanatiques et une immense majorité de musulmans qui sont des gens normaux" et je ne suis certainement pas la seule à voir les choses ainsi.
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