@ Roll
1. Je ne vois pas bien comment vous pouvez prétendre lever des objections contre un texte que vous n'avez pas lu du tout, ni comment vous pouvez même en discuter.
Comme on vous le fait justement remarquer, d'une part les questions que vous soulevez y sont traitées, d'autre part le fait même d'envisager la question sous l'angle d'une "permission/interdiction" montre que vous n'avez pas bien compris ni le sujet, ni la problématique, ni l'esprit ni la lettre du texte en question.
Merci donc, avant toute autre intervention de votre part sur ce sujet, de le lire, de prendre le temps de comprendre l'intention et le propos de l'auteur, puis de revenir avec des commentaires précis.
2. Lorsque vous demandez :
Vous considérer donc le port du préservatif comme un mal objectif tout en faisant abstraction des conditions d'utilisation
Vous opposez donc "reconnaître un mal objectif" et "tenir compte des circonstances".
Or, cela ne s'oppose pas du tout. Au contraire, c'est bien ainsi que procède un raisonnement moral ordonné et construit de façon sensé : reconnaître un mal ou un bien objectif, ou au contraire un acte neutre en soi,
puis considérer les circonstances.
Dans l'exemple du préservatif, oui, on peut le reconnaître comme un mal objectif, puis ensuite considérer pour chaque cas les circonstances particulières propres à chaque cas. Par exemple, à une personne n'ayant jamais appris à résister à ses passions, pratiquant le vagabondage sexuel, on ne va pas conseiller de ne pas utiliser de préservatifs. Pour autant, on continuera bien à considérer l'usage du préservatif, même dans son cas, comme un mal objectif - simplement, on sait bien que ne pas utiliser de préservatif ne changera rien à son attitude, et que son mode de vie sans préservatif serait un mal plus grand encore ;
ce n'est donc pas que l'on cesse de considérer l'usage du préservatif, dans son cas, comme un mal objectif,
mais c'est, tout simplement, que l'on s'occupe évidemment de chaque mal dans l'ordre, progressivement, et qu'il est bien évident qu'il faut d'abord apprendre à pratiquer la chasteté et la fidélité avant d'abandonner le préservatif.
Chaque chose en son temps, tout simplement, ce qui ne relativise en rien le jugement de mal objectif porté sur l'usage du préservatif.
3. La contraception est une opposition à la conception. À la fois dans les actes et dans l'état d'esprit. Une opposition de tout l'être à l'idée même de la conception.
Apprendre le fonctionnement et la maîtrise de son corps et de ses fonctions organiques, ce n'est pas une opposition à la conception, c'est une organisation sensée de la conception, ce que l'encyclique de Paul VI appelle "paternité responsable". (mais nous sommes d'accord que ces méthodes de contrôle pourraient être détournées et utilisées dans un mauvais esprit qui deviendrait contraceptif)
Il ne suffit pas de se dire que "le résultat est le même" (le résultat purement biologique : espacer les naissances),
à moins bien sûr que vous ne fassiez aucune différence entre le dopage et l'entraînement.