La théorie du gender au lycée
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Forum de discussions entre chrétiens sur les questions morales et éthiques. Certaines discussions de ce forum peuvent heurter la sensibilité des jeunes lecteurs.
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La théorie du gender au lycée
Bonjour,
Voilà ce qui circule depuis quelques jours : la théorie du gender débarque au lycée à la rentrée 2011 ! Voilà l'article détaillé de Pierre-Olivier Arduin qui explique et commente cela (je le trouve très bien fait ). A faire circuler !
http://www.libertepolitique.com/liberte ... nationale-
Voilà ce qui circule depuis quelques jours : la théorie du gender débarque au lycée à la rentrée 2011 ! Voilà l'article détaillé de Pierre-Olivier Arduin qui explique et commente cela (je le trouve très bien fait ). A faire circuler !
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" Notre religion est sage et folle. Sage, parce qu'elle est celle qui est la plus confortée par la raison. Folle, parce que ce n'est point d'abord à cause de sa sagesse qu'on en fait partie." d'après une citation de Pascal
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- Tribunus plebis
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- Localisation : Le Chambon sur Lignon (France)
Re: La théorie du gender au lycée
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Bonjour,
C'est abominable.
Cela confirme une fois de plus que nous sommes arrivés dans les derniers temps.
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Bonjour,
C'est abominable.
Cela confirme une fois de plus que nous sommes arrivés dans les derniers temps.
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Re: La théorie du gender au lycée
Oui, il n'y a en effet aucun doute là-dessus.gerardh a écrit :__________
Cela confirme une fois de plus que nous sommes arrivés dans les derniers temps.
Re: La théorie du gender au lycée
Bonjour,
ce que je remarque surtout dans ce nouveau programme de l'EN, c'est qu'il reflète une constante de notre société moderne (au sens large et historique du terme : en gros, la Modernité qui commence à la Renaissance) : l'Etat, à travers notamment ses programmes de l'EN (avec lesquels une grande majorité des profs ne sont pas d'accord, il est bon de le rappeler), vise à assujettir l'individu jusque dans sa vie intime. Avec cette arrière-pensée fantasmatique que l'Etat garantit le bonheur de l'individu et qu'un individu malheureux est une remise en cause de toute la société.
Aujourd'hui, la théorie du "gender" est à la mode, hier c'était l'école marxiste, mais dans dix ans (à la prochaine génération d'inspecteurs ), une autre l'aura remplacée. Il y a dix ans, on apprenait que cerveau masculin et cerveau féminin étaient différents et qu'en conséquence la femme avait une intelligence intuitive, et l'homme une intelligence rationnelle, que l'homme s'orientait mieux dans l'espace et que la femme aimait broder des histoires, ce qui à l'expérience me semble pour le moins fumeux.
La théorie du "gender" est intéressante, elle a le mérite de mettre l'accent sur notre part de construction culturelle, qui est loin d'être négligeable. Elle a, comme toute théorie, ses limites, elle est contestable sur bien des points, mais je la trouve stimulante en ce qu'elle fait aussi réfléchir sur l'être humain ; qu'elle nous sort du dogme "les hommes viennent de mars, les femmes de Vénus"; qu'elle réintroduit de l'égalité entre l'homme et la femme ; effectivement, sur ce dernier point elle insiste lourdement sur la similarité, ce qui laisse à penser que l'Autre ne peut pas être un égal (ou alors ce n'est pas vraiment un "Autre"), et c'est là où se situe une des limites de la théorie, mais bon...
Il y a une très intéressante et stimulante interview de Mgr Tony Anatrella dans un autre fil sur ce forum, à propos de la théorie du genre : viewtopic.php?f=37&t=9178
Le problème avec les programmes de l'EN, c'est qu'ils ne font pas mention d'autres théories anthropologiques qui contestent la théorie du "gender", la nuancent ou en invalident certains points, et ont des arguments tout à fait scientifiques pour cela. Ils ne la replacent pas non plus dans un contexte culturel historique. Ils se présentent comme des dogmes intangibles, ce qui est le comble quand on sait qu'ils changent tous les cinq ou dix ans.
[Cela dit, je vois d'ici la tête des profs qui devront enseigner le principe de "récompense-plaisir immédiat" aux élèves, et dans le même temps leur confisqueront leur portable et les priveront du plaisir immédiat de la lecture du dernier sms reçu. ]
Rassurons-nous aussi : peu d'élèves ouvrent leurs manuels scolaires...
Heu... j'ai soudain un doute dans la clarté de mes propos
ce que je remarque surtout dans ce nouveau programme de l'EN, c'est qu'il reflète une constante de notre société moderne (au sens large et historique du terme : en gros, la Modernité qui commence à la Renaissance) : l'Etat, à travers notamment ses programmes de l'EN (avec lesquels une grande majorité des profs ne sont pas d'accord, il est bon de le rappeler), vise à assujettir l'individu jusque dans sa vie intime. Avec cette arrière-pensée fantasmatique que l'Etat garantit le bonheur de l'individu et qu'un individu malheureux est une remise en cause de toute la société.
Aujourd'hui, la théorie du "gender" est à la mode, hier c'était l'école marxiste, mais dans dix ans (à la prochaine génération d'inspecteurs ), une autre l'aura remplacée. Il y a dix ans, on apprenait que cerveau masculin et cerveau féminin étaient différents et qu'en conséquence la femme avait une intelligence intuitive, et l'homme une intelligence rationnelle, que l'homme s'orientait mieux dans l'espace et que la femme aimait broder des histoires, ce qui à l'expérience me semble pour le moins fumeux.
La théorie du "gender" est intéressante, elle a le mérite de mettre l'accent sur notre part de construction culturelle, qui est loin d'être négligeable. Elle a, comme toute théorie, ses limites, elle est contestable sur bien des points, mais je la trouve stimulante en ce qu'elle fait aussi réfléchir sur l'être humain ; qu'elle nous sort du dogme "les hommes viennent de mars, les femmes de Vénus"; qu'elle réintroduit de l'égalité entre l'homme et la femme ; effectivement, sur ce dernier point elle insiste lourdement sur la similarité, ce qui laisse à penser que l'Autre ne peut pas être un égal (ou alors ce n'est pas vraiment un "Autre"), et c'est là où se situe une des limites de la théorie, mais bon...
Il y a une très intéressante et stimulante interview de Mgr Tony Anatrella dans un autre fil sur ce forum, à propos de la théorie du genre : viewtopic.php?f=37&t=9178
Le problème avec les programmes de l'EN, c'est qu'ils ne font pas mention d'autres théories anthropologiques qui contestent la théorie du "gender", la nuancent ou en invalident certains points, et ont des arguments tout à fait scientifiques pour cela. Ils ne la replacent pas non plus dans un contexte culturel historique. Ils se présentent comme des dogmes intangibles, ce qui est le comble quand on sait qu'ils changent tous les cinq ou dix ans.
[Cela dit, je vois d'ici la tête des profs qui devront enseigner le principe de "récompense-plaisir immédiat" aux élèves, et dans le même temps leur confisqueront leur portable et les priveront du plaisir immédiat de la lecture du dernier sms reçu. ]
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Heu... j'ai soudain un doute dans la clarté de mes propos
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- Tribunus plebis
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Re: La théorie du gender au lycée
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Bonjour,
Dans la Genèse, il y a : [Dieu] les créa mâle et femelle.
_________
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Re: La théorie du gender au lycée
Ben heureusement que je passe en Tle l'année prochaine ..
Mais je plains mon frère et mes amis plus jeunes ... déja qu'ils ont subi un oral d'histoire de l'art avec des commentaires anti-guerre et pour la modernitude ....
Mais comment faire passer la morale chrétienne sur le sujet ?
La position de l'Eglise sur la contraception , la virginité avant le mariage, la fidélité ... est déja assez difficile entendre à part par les convaincus (qui trainent une réputation d'oie blanche ...et ne sont souvent pas crédibles justement par leur absence de connaissances pratiques dans le domaine )
Mais je plains mon frère et mes amis plus jeunes ... déja qu'ils ont subi un oral d'histoire de l'art avec des commentaires anti-guerre et pour la modernitude ....
Mais comment faire passer la morale chrétienne sur le sujet ?
La position de l'Eglise sur la contraception , la virginité avant le mariage, la fidélité ... est déja assez difficile entendre à part par les convaincus (qui trainent une réputation d'oie blanche ...et ne sont souvent pas crédibles justement par leur absence de connaissances pratiques dans le domaine )
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Re: La théorie du gender au lycée
Mheu non, il est bien, cet oral... Surtout du point de vue de son cadrage nationalEstel a écrit :déja qu'ils ont subi un oral d'histoire de l'art avec des commentaires anti-guerre et pour la modernitude
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
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Re: La théorie du gender au lycée
Les bras m'en tombent...J'espère que les lycées privés vont se souvenir qu'ils sont catholiques et faire le tri parmi toute ces absurdités. Sérieusement, c'est quoi, la prochaine étape ? Qu'être un humain, c'est culturel, qu'en fait si une femme (ou un homme, c'est vrai !) veut accoucher d'un chien, elle n'a qu'à le vouloir fort et ça arrivera ?
Enfin bon, je pense vraiment qu'il ne faut pas tomber dans leur jeu. Si je suis confronté à ce genre d'idéologie, je fais l'intégriste, point barre.
Enfin bon, je pense vraiment qu'il ne faut pas tomber dans leur jeu. Si je suis confronté à ce genre d'idéologie, je fais l'intégriste, point barre.
- Fée Violine
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Re: La théorie du gender au lycée
En effet le débat inné/acquis est intéressant, et insoluble puisqu'il y a des deux.Iulita a écrit :La théorie du "gender" est intéressante, elle a le mérite de mettre l'accent sur notre part de construction culturelle, qui est loin d'être négligeable. Elle a, comme toute théorie, ses limites, elle est contestable sur bien des points, mais je la trouve stimulante en ce qu'elle fait aussi réfléchir sur l'être humain ; qu'elle nous sort du dogme "les hommes viennent de mars, les femmes de Vénus"; qu'elle réintroduit de l'égalité entre l'homme et la femme ; effectivement, sur ce dernier point elle insiste lourdement sur la similarité, ce qui laisse à penser que l'Autre ne peut pas être un égal (ou alors ce n'est pas vraiment un "Autre"), et c'est là où se situe une des limites de la théorie, mais bon..
Mais je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites sur l'égalité. Nous (chrétiens) nous le savons déjà, qu'homme et femme sont égaux. Pas besoin de ce genre de théories!
[Cela dit, je vois d'ici la tête des profs qui devront enseigner le principe de "récompense-plaisir immédiat" aux élèves, et dans le même temps leur confisqueront leur portable et les priveront du plaisir immédiat de la lecture du dernier sms reçu. ]
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- GuilhemMaurice
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Re: La théorie du gender au lycée
Et bien pour ma part, je me prépare à devoir l'enseigner l'an prochain!
Miséricorde!
Miséricorde!
Bonum est confidere in Domino, bonum sperare in Domino
Re: La théorie du gender au lycée
Oui, aujourd'hui ce discours de l'Eglise est entendu et repris par les Chrétiens, mais ça n'a pas été toujours le cas, loin de là : la différence des sexes débouchait sur une hiérarchisation, avec une valorisation des caractéristiques attribuées aux hommes et une dévalorisation de celles attribuées aux femmes. C'est aussi en réaction à cet extrême (pas proprement chrétien, puisque la civilisation gréco-romaine a théorisé sur l'inégalité des sexes, avant que tout ce discours soit repris et reformulé à la Renaissance, au cours de l'élaboration de l'état moderne) que la théorie du genre s'est développée.Fée Violine a écrit :En effet le débat inné/acquis est intéressant, et insoluble puisqu'il y a des deux.Iulita a écrit :La théorie du "gender" est intéressante, elle a le mérite de mettre l'accent sur notre part de construction culturelle, qui est loin d'être négligeable. Elle a, comme toute théorie, ses limites, elle est contestable sur bien des points, mais je la trouve stimulante en ce qu'elle fait aussi réfléchir sur l'être humain ; qu'elle nous sort du dogme "les hommes viennent de mars, les femmes de Vénus"; qu'elle réintroduit de l'égalité entre l'homme et la femme ; effectivement, sur ce dernier point elle insiste lourdement sur la similarité, ce qui laisse à penser que l'Autre ne peut pas être un égal (ou alors ce n'est pas vraiment un "Autre"), et c'est là où se situe une des limites de la théorie, mais bon..
Mais je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites sur l'égalité. Nous (chrétiens) nous le savons déjà, qu'homme et femme sont égaux. Pas besoin de ce genre de théories!
Pour ce qui est de son inscription au programme de SVT, disons le fond de ma pensée : je crains bien que ce ne soit que le résultat d'un lobby gay bien installé dans les rouages de l'EN - où se discutent et s'élaborent les programmes (un lobby fort misogyne et jaloux de ses prérogatives, soit dit en passant). Et que du coup, on subisse encore une fois les parties les plus dogmatiques d'une école de pensée. La génération d'avant ne jurait que par Marx. Que fera la prochaine ?
Un peu comme en littérature, avec les méthodes structuralistes appliquées aux textes sans discernement.
Heureusement, les professeurs sont plus intelligents que les programmes !
Re: La théorie du gender au lycée
Bonsoir
Je suis bien d'accord avec Iulita. La théorie du gender n'a rien de mauvais en elle-même si elle est utilisée avec discernement, c'est à dire au titre d'un outil scientifique comme un autre. Je dis bien "scientifique", et non "idéologique".
La réalité biologique est une chose, la réalité sociale peut en être une autre. Par exemple, on associe plutôt le rose aux filles, le bleu aux garçons : pourquoi ? Autre exemple, dès qu'on a entendu l'annonce d'une grossesse, on demande : "fille ou garçon" ? Et pourquoi pas autre chose ?
Autre exemple encore, rigolo mais instructif : dès la cour de récré, les garçons se traitent de p...é. Pourtant, cette insulte, dans leur esprit, n'est pas forcément associée à des comportement sexuels ; la preuve, c'est que lorsqu'il veulent le faire, ils ajoutent : "p..é sexuel". Ca veut dire qu'ils associent à ce mot des concepts qui ont plus ou moins à voir avec la différence des sexes, et qui peuvent aussi s'en éloigner au besoin. Mécanisme que le gender permet d'étudier, justement.
On part d'un constat simple : la différence biologique entre homme et femme ne suffit pas à elle seule, il faut, de plus, qu'elle soit retravaillée par le contexte culturel. Ca vaut le coup, pour la connaissance, d'étudier ce "retravail". C'est cela, avant tout, le gender. On pourrait dire de façon générale que la - ou plutôt les - théories du gender peuvent être utiles à titre d'instrument, et sont utilisées comme telles dans les sciences humaines et sociales, tout comme d'autres théories, comme le marxisme ou le structuralisme, qui peuvent avoir leur utilité ponctuelle. En histoire culturelle, le gender très employé, par exemple, à condition d'être bien dosé et associé à d'autres points de vue.
Finalement, ce sont les idéologues du gender - et non les savants - qui font la preuve du moindre discernement ici. Quand on y réfléchit, on se trouve typiquement, en ce qui les concerne, dans un cas de théorie non scientifique au sens de Popper. C'est-à-dire qu'elle a prévu en elle-même les conditions de refus de sa propre réfutation (si vous la critiquez, c'est que vous êtes aliéné par le contexte culturel, donc en fait vous la confirmez). Tout comme les idéologies marxiste et freudienne...
Amicalement
MB
Je suis bien d'accord avec Iulita. La théorie du gender n'a rien de mauvais en elle-même si elle est utilisée avec discernement, c'est à dire au titre d'un outil scientifique comme un autre. Je dis bien "scientifique", et non "idéologique".
La réalité biologique est une chose, la réalité sociale peut en être une autre. Par exemple, on associe plutôt le rose aux filles, le bleu aux garçons : pourquoi ? Autre exemple, dès qu'on a entendu l'annonce d'une grossesse, on demande : "fille ou garçon" ? Et pourquoi pas autre chose ?
Autre exemple encore, rigolo mais instructif : dès la cour de récré, les garçons se traitent de p...é. Pourtant, cette insulte, dans leur esprit, n'est pas forcément associée à des comportement sexuels ; la preuve, c'est que lorsqu'il veulent le faire, ils ajoutent : "p..é sexuel". Ca veut dire qu'ils associent à ce mot des concepts qui ont plus ou moins à voir avec la différence des sexes, et qui peuvent aussi s'en éloigner au besoin. Mécanisme que le gender permet d'étudier, justement.
On part d'un constat simple : la différence biologique entre homme et femme ne suffit pas à elle seule, il faut, de plus, qu'elle soit retravaillée par le contexte culturel. Ca vaut le coup, pour la connaissance, d'étudier ce "retravail". C'est cela, avant tout, le gender. On pourrait dire de façon générale que la - ou plutôt les - théories du gender peuvent être utiles à titre d'instrument, et sont utilisées comme telles dans les sciences humaines et sociales, tout comme d'autres théories, comme le marxisme ou le structuralisme, qui peuvent avoir leur utilité ponctuelle. En histoire culturelle, le gender très employé, par exemple, à condition d'être bien dosé et associé à d'autres points de vue.
Finalement, ce sont les idéologues du gender - et non les savants - qui font la preuve du moindre discernement ici. Quand on y réfléchit, on se trouve typiquement, en ce qui les concerne, dans un cas de théorie non scientifique au sens de Popper. C'est-à-dire qu'elle a prévu en elle-même les conditions de refus de sa propre réfutation (si vous la critiquez, c'est que vous êtes aliéné par le contexte culturel, donc en fait vous la confirmez). Tout comme les idéologies marxiste et freudienne...
Amicalement
MB
Re: La théorie du gender au lycée
On pourrait aussi enseigner une analyse critique des conditions culturelles qui conduisent à survaloriser la dimension culturelle dans la formation de l'identité sexuelle
Re: La théorie du gender au lycée
Plus sérieusement, je ne pense pas que l'école soit le lieu pour ça. La mission de l'école est d'abord de dispenser des savoirs indispensables et les outils pour s'en servir. Ne pas mettre la charrue avant les boeufs, quoi (le contraire des programmes, en gros)
la problématique que vous soulevez s'étudierait à l'université (et d'ailleurs, c'est une problématique très foucaldienne, je trouve !)
Re: La théorie du gender au lycée
Farpaitement d'accord Iulita !
(mais c'était trop tentant... )
(mais c'était trop tentant... )
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