Pas du tout ! Si une société connaît un taux de vols trop élevé, la loi doit-elle dépénaliser ce délit pour améliorer la situation ? Bien sûr que non. Idem pour les avortements clandestins (dont le nombre a par ailleurs été grandement exagéré par les militantes féministes). Absolument rien n'obligeait à légaliser le meurtre de l'enfant à naître. On ne légalise d'ailleurs jamais un meurtre, quand bien même le taux d'avortements clandestins serait excessivement élevé.- quand la loi Veil fut débattue,il s'agissait en effet de choisir le moindre de deux maux
Relisez-moi un peu plus attentivement : il n'est jamais permis d'attenter directement à la vie de l'enfant à naître pour sauver la mère. Il est par contre permis de poser des actes qui attenteront indirectement à la vie de ce dernier pour sauver la mère. Par exemple, il est permis d'ôter la trompe de Fallope d'une femme victime d'une grossesse extra-utérine, puisque cette dernière est prête à se rompre et à causer une hémorragie mortelle pour la mère (tuant de toute façon l'enfant au passage). Par contre, il n'est pas permis de prendre une pilule abortive qui se débarrassera de l'enfant à naître.mais dans la réalité médicale il y a des cas où on sait très bien que sauver l'enfant revient à faire mourir la mère
Je pense juste que vous n'êtes pas assez familier de la morale catholique et que certaines distinctions vous échappent.