Mais l'Église catholique ne légitime pas la peine de mort (dans certaines circonstances particulières) par des arguments de type spirituel.Un gentil athée a écrit :Le catholicisme sépare normalement le spirituel du temporel (rendez à César...). Or la peine de mort agit dans le temporel. Elle ne peut être justifiée dans le spirituel (existence d'une hypothétique vie après la mort) sans déroger au principe de séparation du spirituel et du temporel. Par ailleurs, s'il y a bien une vie après la mort, alors tuer quelqu'un est "moins" grave que si la mort est la fin.
Au demeurant, ce n'est pas parce qu'une chose agit dans le temporel (la morale par exemple) que l'Église n'a pas son mot à dire dessus. Car par définition, les chrétiens sont appelés à agir dans le temporel. Bref, le principe de séparation du spirituel et du temporel ne s'applique que pour séparer les deux pouvoirs, mais ça s'arrête là.