L'Église et la contraception

« Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu'il sache discerner le bien du mal » (1R 3.9)
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Boris
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Message non lu par Boris » ven. 01 déc. 2006, 12:35

Ecoutez le lien que j'ai donné !

Comment discutez avec vous si vous n'allez pas voir les sources que l'on vous donne !

Pour mon couple, nous utilisons une méthode reconnu efficace à 99% par l'OMS : la méthode Billings.
Cette méthode est la mise en application simple et efficace de l'encyclique "Humanae Vitae".

Et vous ?
UdP,
Boris

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Marc
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Message non lu par Marc » ven. 01 déc. 2006, 12:49

Trop vieux maintenant pour avoir des enfants, sinon pour nous cela a toujours été l'abstinence volontaire , sauf lorsque nous avons décidé d'avoir nos quatre enfants

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Boris
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Message non lu par Boris » ven. 01 déc. 2006, 12:54

Ecoutez le fichier de mon billet précedent : c'est renversant.

Des témoignages de femmes qui ont été obligées d'arrêter la pillule et qui ont dès lors choisi la méthode Billings. Ce fut pour elles une redécouverte de leur sexualité !
UdP,
Boris

MB
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Message non lu par MB » ven. 01 déc. 2006, 16:17

Avé
Je vous fais confiance, mais dans votre témoignage il y a un problème. Vous citez des expériences personnelles réussies. Mais ces expériences, on peut en citer à l'appui de n'importe quelle thèse, à commencer par celles qui vous sont contraires. Si l'on part de cas individuels et subjectifs, on peut tout dire. Je pourrais vous rétorquer, par exemple, comme je l'ai déjà fait plus haut, que la pilule peut être prise par des femmes mal réglées, indépendamment de tout sensualisme, tout simplement pour avoir une vie quotidienne plus facile.

Je vous rejoins cependant sur un point. Avant le 19ème siècle, les croyances populaires, dit-on, liaient la fécondité de la femme au plaisir qu'elle prenait à faire l'amour avec son mari : plus il était fort, et plus elle avait de chances d'avoir un enfant. Quand on a découvert les voies de la procréation, ces croyances ont été invalidées ; tout était réduit, finalement, à une question de mécanique bien réglée ; ce qui a permis, entre autres choses, la répression du plaisir féminin à cette époque. Aujourd'hui que l'on a redécouvert la force des mécanismes psychiques dans la gestion interne de l'organisme, il y a des études qui ont réaffirmé la validité partielle de ces croyances populaires. Loué soit Dieu qui permet une telle corrélation !

A bientôt
MB

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Message non lu par Boris » ven. 01 déc. 2006, 16:38

MB a écrit :une vie quotidienne plus facile.
Paul VI, in Humanae Vitae, a écrit :20
La doctrine de l'Eglise sur la régulation des naissances, qui promulgue la loi divine, pourra apparaître à beaucoup difficile, pour ne pas dire impossible à mettre en pratique. Et certes, comme toutes les réalités grandes et bienfaisantes, cette loi requiert une sérieuse application et beaucoup d'efforts, individuels, familiaux et sociaux. On peut même dire qu'elle ne serait pas observable sans l'aide de Dieu qui soutient et fortifie la bonne volonté des hommes. Mais si l'on réfléchit bien, on ne peut pas ne pas voir que ces efforts sont ennoblissants pour l'homme et bienfaisants pour la communauté humaine.[/u]
Toute la question est donc : privilégie-t-on son petit confort ou sa Foi et le respect de Dieu et de la nature ?

Enfin concernant le plaisir de la femme, ou en réalité son excitation et et son désir d'union, cela est très simple à expliquer, même mécaniquement :
- il y a une poussée d'hormones (LH) au moment de l'ovulation. D'ailleurs ce pique hormonal est nécessaire à l'ovulation. Ce pique participe à un ensemble d'activités hormonales fortes à ce moment là qui permettent de fabriquer de la glaire cervicale (cervix = col de l'uterus) "féconde".
- cette activité hormonale est ressenti par la femme sous forme de désir très fort d'union avec son mari.
- une femme sous pillule a un niveau constant d'hormones, contraires à l'ovulation. Elle ne peut donc pas ressentir cette variation hormonale puisqu'elle n'a pas lieu.


Ainsi s'exprime parfaitement ce dont Paul VI parle en 1968 sans encore en connaitre les dessous et que Benoit XVI va reprendre dans "Deus Caritas Est" :
- ce désir très fort de la femme doit être maitriser par la raison et la volonté libre afin de différer une naissance. C'est ce que Benoit XVI a appelé le contrôle de l'agape sur l'eros.

Voici des extraits des 2 Papes. Je vous recommande de lire les Encycliques citées dans leur ensemble. "Humanae Vitae" se lit très rapidement (2 ou 3h). Imprimez la depuis le site du Vatican pour la lire dans le train pour ceux qui sont salariés et en transport en commun.
Paul VI, in Humanae Vitae, a écrit :9
(...) C'est avant tout un amour pleinement humain, c'est-à-dire à la fois sensible et spirituel. Ce n'est donc pas un simple transport d'instinct et de sentiment, mais aussi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et à grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne, de sorte que les époux deviennent un seul cour et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.

10
(...) Par rapport aux tendances de l'instinct et des passions, la paternité responsable signifie la nécessaire maîtrise que la raison et la volonté doivent exercer sur elles.

16
A cet enseignement de l'Eglise sur la morale conjugale, on objecte aujourd'hui, comme Nous l'observions plus haut (n3 ). que c'est la prérogative de l'intelligence humaine de maîtriser les énergies offertes par la nature irrationnelle et de les orienter vers un but conforme au bien de l'homme. Or, certains se demandent : dans le cas présent, n'est-il pas raisonnable, en bien des circonstances, de recourir au contrôle artificiel des naissances, si on obtient par la l'harmonie et la tranquillité du foyer et de meilleures conditions pour l'éducation des enfants déjà nés ? A cette question, il faut répondre avec clarté: l'Eglise est la première à louer et à recommander l'intervention de l'intelligence dans une ouvre qui associe de si près la créature raisonnable à son Créateur. mais elle affirme que cela doit se faire dans le respect de l'ordre établi par Dieu.
Si donc il existe, pour espacer les naissances, de sérieux motifs dus soit aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints. soit à des circonstances extérieurs. l'Eglise enseigne qu'il est alors permis de tenir compte des rythmes naturels, inhérents aux fonctions de la génération. pour user du mariage dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux que Nous venons de rappeler (20).
L'Eglise est conséquente avec elle-même quand elle estime licite le recours aux périodes infécondes, alors qu'elle condamne comme toujours illicite l'usage des moyens directement contraires à la fécondation, même inspirés par des raisons qui peuvent paraître honnêtes et sérieuses. En réalité, il existe entre les deux cas une différence essentielle: dans le premier cas, les conjoints usent légitimement d'une disposition naturelle; dans l'autre cas, ils empêchent le déroulement des processus naturels. Il est vrai que, dans l'un et l'autre cas, les conjoints s'accordent dans la volonté positive d'éviter l'enfant pour des raisons plausibles, en cherchant à avoir l'assurance qu'il ne viendra pas: mais il est vrai aussi que dans le premier cas seulement ils savent renoncer à l'usage du mariage dans les périodes fécondes quand, pour de justes motifs, la procréation n'est pas désirable, et en user dans les périodes agénésiques, comme manifestation d'affection et sauvegarde de mutuelle fidélité. Ce faisant, ils donnent la preuve d'un amour vraiment et intégralement honnête.


21
Une pratique honnête de régulation de la natalité exige avant tout des époux qu'ils acquièrent et possèdent de solides convictions sur les vraies valeurs de la vie et de la famille et qu'ils tendent à acquérir une parfaite possession d'eux-mêmes. La maîtrise de l'instinct par la raison et la libre volonté impose sans nul doute une ascèse pour que les manifestations affectives de la vie conjugale soient dûment réglées, en particulier pour l'observance de la continence périodique. Mais cette discipline, propre à la pureté des époux, bien loin de nuire à l'amour conjugal, lui confère au contraire une plus haute valeur humaine. (...)
Benoit XVI, in Deus Caritas Est, a écrit :4
(...)Il devient ainsi évident que l’eros a besoin de discipline, de purification, pour donner à l’homme non pas le plaisir d’un instant, mais un certain avant-goût du sommet de l’existence, de la béatitude vers laquelle tend tout notre être.
5
(...)L’eros rabaissé simplement au «sexe» devient une marchandise, une simple «chose» que l’on peut acheter et vendre; plus encore, l'homme devient une marchandise. En réalité, cela n’est pas vraiment le grand oui de l’homme à son corps. Au contraire, l’homme considère maintenant le corps et la sexualité comme la part seulement matérielle de lui-même, qu’il utilise et exploite de manière calculée. Une part, d’ailleurs, qu'il ne considère pas comme un espace de sa liberté, mais comme quelque chose que lui, à sa manière, tente de rendre à la fois plaisant et inoffensif. En réalité, nous nous trouvons devant une dégradation du corps humain, qui n’est plus intégré dans le tout de la liberté de notre existence, qui n’est plus l’expression vivante de la totalité de notre être, mais qui se trouve comme cantonné au domaine purement biologique. L’apparente exaltation du corps peut bien vite se transformer en haine envers la corporéité. À l'inverse, la foi chrétienne a toujours considéré l’homme comme un être un et duel, dans lequel esprit et matière s’interpénètrent l’un l’autre et font ainsi tous deux l’expérience d’une nouvelle noblesse. Oui, l’eros veut nous élever «en extase» vers le Divin, nous conduire au-delà de nous-mêmes, mais c’est précisément pourquoi est requis un chemin de montée, de renoncements, de purifications et de guérisons.
Je vous renvoie également au livre "Aimer en acte et en Vérité" et en particulier à son premier chapitre qui redit encore une fois la même chose.

Tout concorde !
UdP,
Boris

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Message non lu par Boris » ven. 01 déc. 2006, 17:14

Pour les femmes "mal réglées" :

- Billings fonctionne tout aussi bien, voir mieux car cette méthode permettra à des couples ayant ce cas de figure de mieux reconnaitre les périodes fécondes et l'ovulation (puisque Billings se base uniquement sur l'observation féminine sans contrainte)

- faire attention à l'alimentation et aux produits ménagers et de toilettes : beaucoup d'hormones artificielles (et en particulier l'hormone de lactation, donc empêchement de l'ovulation) circulent et engendrent des dérèglement, en particulier dans certains médicaments prescrit en psychothérapie. Se renseiggner auprès d'un foyer moniteur Billings pour plus d'informations. (par exemple : la progestéronne, disponible sous forme naturelle mais prescrite la pluaprt du temps sous forme artificielle. La forme naturelle est très bonne pour l'organisme et permet à une femme d'être "mieux réglée" alors que la forme artificielle est nocive et dérègle réellement la femme, conséquence d'une société sous pillule et qui se moque de la nature)
Dernière modification par Boris le ven. 01 déc. 2006, 17:18, modifié 1 fois.
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elisseievna
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Message non lu par elisseievna » ven. 01 déc. 2006, 17:15

Ce que je lis Christophe dans les textes que vous citez, c'est que la contraception autre que "naturelle" est interdite : il faut vraiment etre des hommes pour s'imaginer qu'une femme puisse eprouver du plaisir quand elle a peur d'etre enceinte ensuite !!!

Boris,
des femmes frustrees par la pilule ... jamais entendu parler !

Que des femmes puissent preferer la "nature" c'est possible, et je n'ai rien contre, mais c'est possible seulement si elles n'ont pas trop de craintes a avoir d'etre enceintes. ( pas de risques pour elles, la possibilite materielle d'accueillir un enfant etc).
Roublev, peintre de genie, chretien ou pas.

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Message non lu par Boris » ven. 01 déc. 2006, 17:26

Je vous mets au défi de trouver l'expression "frustrée" dans mes propos !
elisseievna a écrit :Boris,
des femmes frustrees par la pilule ... jamais entendu parler !
Maintenant, si elles n'arrêtent pas de prendre la pillule, elles ne savent pas à coté de quoi elles passent.
Enfin, je rappelle que la pillule est maintenant classée dans la catégorie des éléments hautement cancérigènes.
elisseievna a écrit :Ce que je lis Christophe dans les textes que vous citez, c'est que la contraception autre que "naturelle" est interdite : il faut vraiment etre des hommes pour s'imaginer qu'une femme puisse eprouver du plaisir quand elle a peur d'etre enceinte ensuite !!!
Que des femmes puissent preferer la "nature" c'est possible, et je n'ai rien contre, mais c'est possible seulement si elles n'ont pas trop de craintes a avoir d'etre enceintes. ( pas de risques pour elles, la possibilite materielle d'accueillir un enfant etc).
C'est exactement l'enseignement de Paul VI qui l'expliqute extrèmement bien et clairement dans "Humanae Vitae". Renseignez-vous sur la méthode Billings : reconnu comme aussi (voir plus) efficace que la pillule. Donc la femme ne sera pas enceinte si le couple décide de différer une naissance.

Enfin, être enceinte n'est pas un risque : la réussite c'est la vie. Pas la mort !
Etre enceinte est une joie : Dieu nous confie une vie. Même si les conditions ne permettent pas toujours de gouter pleinement cette joie.

Il faut arrêter avec ce discours de mort qui considère la grosses (donc la Vie) comme un échec !
En quoi est-ce que la Vie est un échec ?

Par contre, je vous certifie que la méthode Ogino (méthode statistique) tombe à coté de la plaque à tous les coups ou presque. C'est pourtant la méthode utilisé par les gynéco qui ne veulent pas entendre parler de méthodes naturelles (vous savez mesdames, la petite réglette ou le rond de carton ... de votre gynéco qui vous demande la date des dernières règles ... et qui se plante toujours sur la date de conception)

Les gynéco se plante tellement qu'ils ont affirmé à des amis que la coneption avait eu lieu à une date où .... Monsieur était en opex pour l'armée !
Voyez combien ces gens sont hors du coup en matière d'amour conjugal.
UdP,
Boris

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Sexualité chrétienne, plaisir féminin, méthode Billings

Message non lu par Boris » jeu. 04 janv. 2007, 20:31

Justement pas !

Sans la pilule, il y aurai moins d'avortement. Depuis le temps que la pilule doit rduire le nombre d'avortement, on voit bien c'est un échec. Ce nombre est en augmentation consante : 200 000 il y a quelques années, 250 000 cette année, ...
C'est ce qu'on nous rabache depuis 30 ans et les chiffres montrent le contraire.
Il serait temps d'ouvrir les yeux, non ?

Car la pilule fait voir une grossesse comme un échec, ainsi que toute autre méthode contraceptive. C'est cela la culture de mort. Au contraire, une grossesse c'est une vie et c'est donc une réussite, une joie (même si cela ne saute pas aux yeux dans tous les cas).

La culture contraceptive considère la vie comme un échec : c'est une culture suicidaire. "Mon contraceptif n'a pas marché, je peux encore avorter !" Autrement dit tuer un être humain dont la faute est mon irresposabilité dans ma sexualité.

Même la pilule a des effets avortifs : ce n'est pas simplement un contraceptif.

Si je ne veux pas d'enfants, je prend les moyens pour ne pas en avoir : union uniquement en période inféconde de ma femme et abstinence pendant les périodes fécondes (billings = 99% de "réussite" contre 74% pour le préservatif).

Alors vous me direz que la pilule aussi a 99% de "réussite" : sauf que la pilule considère une grossesse comme un échec, tandis que les méthodes naturelles restent toujours ouvertes à la vie (à condition de bien pratiquer la méthode billings comme mode de vie et non comme technique). Et une grossesse sera toujours acceptée par un couple pratiquant une méthode naturelle.

Toute la différence est là : l'utilisation d'un contraceptif est un refus de la vie et un développement de la culture de mort en détournant la nature, en se déresponsabilisant.
L'utilisation d'une méthode naturelle est au contraire une ouverture à la vie en étant responsable et pour cela en utilisant sa raison pour connaître le cycle de la femme et pour l'utiliser à bon essient.
Ainsi plutôt que d'être incapable de retenir ses pulsions, on peut apprendre les contrôler en vue soit d'agrandir la famille, soit de différer une naissance.
UdP,
Boris

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Sexualité chrétienne, plaisir féminin, méthode Billings

Message non lu par bassanio » jeu. 04 janv. 2007, 22:52

Boris a écrit :Toute la différence est là : l'utilisation d'un contraceptif est un refus de la vie et un développement de la culture de mort en détournant la nature, en se déresponsabilisant. L'utilisation d'une méthode naturelle est au contraire une ouverture à la vie en étant responsable et pour cela en utilisant sa raison pour connaître le cycle de la femme et pour l'utiliser à bon essient. Ainsi plutôt que d'être incapable de retenir ses pulsions, on peut apprendre les contrôler en vue soit d'agrandir la famille, soit de différer une naissance.
Un moyen contraceptif est un moyen contraceptif, qu'il soit naturel comme votre méthode ou pas. Le but est exactement pareil. C'est la motivation de celui qui l'utilise qui en fait une "culture de mort" comme vous dites, pas la méthode. Les échecs de la pilule proviennent d'une mauvaise information sur son usage. Il en est de même avec votre méthode si elle est mal appliquée.

Dans un de mes post précédent, j'ai donné un lien vers une conférence qui ne dure qu'un petit quart d'heure. Regardez-là, et vous comprendrez les raisons qui font les échecs de n'importe quelle méthode de contraception. Vous voulez des chiffres, la conférence les aborde aussi.

Ceci est-il un débat ou une partie d'échec? Un argument n'est-il valable que s'il est écris de votre main?

bassanio
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Message non lu par Boris » ven. 05 janv. 2007, 8:51

bassanio a écrit :Un moyen contraceptif est un moyen contraceptif, qu'il soit naturel comme votre méthode ou pas.
C'est bien ce que j'ai dit : si la méthode Billings n'est utilisé que comme une technique, elle ne vaut pas mieux qu'un contraceptif.

Mais la vraie méthode Billings n'est pas seulement une technique, c'est également un art de vivre qui va au-delà de la technique.

Ensuite il y a la notion de raison : utiliser un contraceptif chimique c'est se déresponsabilisé et ne pas faire usage de sa raison. Il y a acte "contre-nature", donc immorale. L'acte est "contre-nature" car on casse le lien étroit qu'il y a entre procréation et plaisir sexuel.

Faire usage d'une méthode naturelle fiable est tout l'inverse : c'est justement mettre en oeuvre sa raison pour utiliser ce que la nature nous offre sans la déformer. Le lien entre procréation et plaisir sexuel n'est pas cassé mais utiliser à bon essient. Le Cycle naturel de la Femme se décompose ne périodes infécondes et périodes fécondes. Il suffit d'utiliser la bonne période, cela ne modifie pas la nature.

La pilule provoque la simulation de l'état de début de grossesse chez la femme et augmente la probabilité de cancer (c'est pour cela qu'elle fait maintenant partie de la classe 1 des produits cancérigènes). Trouvez-vous cela naturel ? Ensuite il faut plusieurs mois avant un retour à la normale pour que la femme puisse être à nouveau prête à transmettre la vie. Tout cela pourquoi ? Pour 8 jours de possibilité d'union par cycle environs. 8 jours pendant lesquels Monsieur ne veut pas se retenir et qui font qu'à chaque fois Madame se force car la pilule entraine une platitude sur le plan hormonal et que cette platitude écrase les envies de Madame qui sont justement provoquées par les changement hormonaux.
...
Problème de la pilule : pas utilisable dans plusieurs cas de maladie (diabète, ...)


Pour votre reportage de l'Inserm, je note que l'intervenante parle de retrait comme méthode naturelle. Donc elle ne parle pas des méthodes fiables comme la méthode billings qui fonctionne mieux que le préservatif et le stérilet.

Comme je vous le disez : la grossesse est considérée comme un échec (titre de le 3e diapositive)

53% de préservatifs déchirés selon l'Inserm ! Et vous voulez me faire croire qu'il est fiable !

Comme je le disais, les méthodes naturelles citées ne sont pas fiables : retrait, méthode statistique/Ogino (alors qu'une femme même bien réglée n'a pas 2 cycles identiques), ... Excusez moi, mais cette dame n'est pas crédible sur les méthodes naturelles !
Extrait : "Le partenaire n'a pas voulu utiliser un préservatif [dans le cadre des méthodes naturelles]" C'est évident qu'il ne va pas utiliser un préservatif dans le cadre d'une méthode naturelle, sinon elle n'a plus rien de naturelle. Mais de toute manière comme dans 53% des cas, il se déchire ...

Autre extrait : "On ne peut pas considérer que la question de la contraception est complètement déconnectée des enjeux liés à la sexualité et au couple".
Si même les grands prêtres du laïcisme républicain disent la même chose que Sa Sainteté le Pape Paul VI ...
Extrait suivant : les plaisir sexuel de l'homme est rendu prioritaire ! Là encore c'est une dérive que Sa Sainteté le Pape Paul VI dénoncait déjà en 1968 !

A 12:43 : Extrait "Elle voyait un partenaire qu'elle ne voyait que très peu souvent car il était déjà engagé dans une autre relation"
Vive la fidélité ! et en plus elle a 3 enfants ! Aucune responsabilité sexuelle ! Merci pour l'exemple !

A 13:41 : "au risque de se retrouver enceinte, au risque d'une interruption volontaire de grossesse".
Comme si la grossesse est un rique et que l'IVG était la seule échappatoire ! Et l'adoption ?

En somme cette présentation est une bonne tranche de rire pour quelqu'un comme moi : catholique partiquant, fidèle au Pape et utilisant une méthode naturelle efficace (reconnue scientifiquement)
Je retrouve dans les propos tout ce qui est dénoncé dès Juillet 1968 par Sa Sainteté le Pape Paul VI et je me rends compte que la méthode Billings permet d'éviter tous les écueils cités dans cette vidéo !

Maintenant libre à ceux qui veulent rester sourd et aveugle de le rester. Mais encore une fois, c'est une démonstration de l'expertise de l'Eglise en matière de science de l'Homme et de sa nature.
UdP,
Boris

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Message non lu par bassanio » ven. 05 janv. 2007, 9:29

Boris a écrit :53% de préservatifs déchirés selon l'Inserm ! Et vous voulez me faire croire qu'il est fiable !
Juste parce que je n'ai pas le temps de vous reprendre sur le reste. Lorsque cette femme parle de 53% de préservatifs déchirés, c'est dans l'analyse des échecs de la contraception. 53% des préservatifs utilisés ne se déchirent pas.

Moi, je n'ai rien contre votre méthode Billings, c'est vous qui diabolisez les autres moyens de contraceptions.

bien à vous,
bassanio
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Message non lu par Jol » ven. 05 janv. 2007, 13:52

Jol a écrit :Alors pour ce qui est de la pilule il faut ce mettre au goût du jour et cesser de ressortir les mêmes arguments dépassés http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag ... r_lien.htm
Encore avec votre pilule cancérogène? c'est lourd de se répéter sans cesse face à vous.

Et ce que dis Bassino est très vrai, malgrés que vous prôner le coté naturel de votre methiode billing, la finalité est là même a savoir c'est une forme de contraception qui casse donc le liens procréation désir, puisque avec cette méthode vous ne pratiquez l'acte que pour le plaisir, oh le vilain hérétique.

Et puis c'est bien beau tout ça mais si on veux la pilule aussi est naturelle !
Et oui elle est constitué de composants que nous à donné la nature, nous les avons juste transformé, donc TOUT ce qui nous entoure est naturel puisque provenant directement où indirectement de la nature.

Nous n'avons fais que la transformer.Et condamner des techniques parcequ'elles sont contre naturelles...
C'est absurde, dans le sens où vous devez alors refuser toute prescription médicamenteuse non naturelle, toute opération chirurgicale, tout moyens de transports mis à part le vélo, si vous voulez vraiment appliquer votre doctrine au préservatif et à la contraception alors il faut l'appliquer sur tous les plans, sinon il n'ya pas d'intéret a l'appliquer seulement sur ce qui vous interesse.

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Message non lu par Guillaume » ven. 05 janv. 2007, 14:07

boris,
L'acte est "contre-nature" car on casse le lien étroit qu'il y a entre procréation et plaisir sexuel.
et? un couple n'est pas censé avoir de rapport sexuels uniquement quand cela lui permet d'avoir un enfant. Il est entièrement conscient que faire l'amour le x jour de x mois ne donnera pas un enfant. Un couple a besoin de faire l'amour. Donc dans ces moments il dissocie procréation et plaisir.

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Message non lu par Boris » ven. 05 janv. 2007, 16:05

Ce n'est pas ce que j'ai dit, qui ne sont que les propos du Pape.

Ce que demande l'Eglise est que tout acte sexuel doit être ouvert à la vie. Si un couple souhaite différer une naissance, alors il peut utiliser la nature qui a prévu cela grâce aux périodes infécondes de la femme.
Sa Sainteté Paul VI, in Humanae Vitae, a écrit : Respecter la nature et les finalités de l'acte matrimonial

11. Ces actes, par lesquels les époux s'unissent dans une chaste intimité, et par le moyen desquels se transmet la vie humaine, sont, comme l'a rappelé le Concile, " honnêtes et dignes (11) ", et ils ne cessent pas d'être légitimes si, pour des causes indépendantes de la volonté des conjoints, on prévoit qu'ils seront inféconds: ils restent en effet ordonnés à exprimer et à consolider leur union. De fait, comme l'expérience l'atteste, chaque rencontre conjugale n'engendre pas une nouvelle vie. Dieu a sagement fixé des lois et des rythmes naturels de fécondité qui espacent déjà par eux-mêmes la succession des naissances. Mais l'Eglise, rappelant les hommes à l'observation de la loi naturelle, interprétée par sa constante doctrine, enseigne que tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie (12).

Deux aspects indissociables:
union et procréation


12. Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le Magistère, est fondée sur le lien indissoluble, que Dieu a voulu et que l'homme ne peut rompre de son initiative, entre les deux significations de l'acte conjugal: union et procréation. En effet, par sa structure intime, l'acte conjugal, en même temps qu'il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l'être même de l'homme et de la femme. C'est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation que l'acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l'homme à la paternité. Nous pensons que les hommes de notre temps sont particulièrement en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental.


(11) Cf. Const. pastorale Gaudium et Spes, N°49
(12) Cf. Pie XI Encycl. Casti Connubii, A.A.S. 22 (1930), p. 560; Pie XII, A.A.S. 43 (1951), p. 843.

(...)

14.
(...)
Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation (16).


(16) Cf Catechismus Roimnus Conciiii Tridentini, Ile partie, chap. VIII; Pie XI, Enc@L Casti Connubii, A.A.S, 22 (1930), p. 559-561 , Pie XII, A.A.S. 43 (195 1), p. 843 ; A.A.S. 50 (1958), p. 734-735 ; Jean XXIII, Encycl Mater et Magistra, A.A.S. 53 (1961), p. 447.


(...)


Licéité du recours aux périodes infécondes

16. A cet enseignement de l'Eglise sur la morale conjugale, on objecte aujourd'hui, comme Nous l'observions plus haut (n. 3), que c'est la prérogative de l'intelligence humaine de maîtriser les énergies offertes par la nature irrationnelle et de les orienter vers un but conforme au bien de l'homme. Or, certains se demandent: dans le cas présent, n'est-il pas raisonnable, en bien des circonstances, de recourir au contrôle artificiel des naissances, si on obtient par là l'harmonie et la tranquillité du foyer et de meilleures conditions pour l'éducation des enfants déjà nés ?

A cette question, il faut répondre avec clarté l'Eglise est la première à louer et à recommander l'intervention de l'intelligence dans une œuvre qui associe de si près la créature raisonnable à son Créateur, mais elle affirme que cela doit se faire dans le respect de l'ordre établi par Dieu.

Si donc il existe, pour espacer les naissances, de sérieux motifs dus, soit aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, soit à des circonstances extérieures, l'Eglise enseigne qu'il est alors permis de tenir compte des rythmes naturels, inhérents aux fonctions de la génération, pour user du mariage dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux que Nous venons de rappeler (20).

L'Eglise est conséquente avec elle-même quand elle estime licite le recours aux périodes infécondes, alors qu'elle condamne comme toujours illicite l'usage des moyens directement contraires à la fécondation, même inspiré par des raisons qui peuvent paraître honnêtes et sérieuses. En réalité, il existe entre les deux cas une différence essentielle: dans le premier cas, les conjoints usent légitimement d'une disposition naturelle; dans l'autre cas, ils empêchent le déroulement des processus naturels. Il est vrai que, dans l'un et l'autre cas, les conjoints s'accordent dans la volonté positive d'éviter l'enfant pour des raisons plausibles, en cherchant à avoir l'assurance qu'il ne viendra pas; mais il est vrai aussi que dans le premier cas seulement ils savent renoncer à l'usage du mariage dans les périodes fécondes quand, pour de justes motifs, la procréation n'est pas désirable, et en user dans les périodes agénésiques, comme manifestation d'affection et sauvegarde de mutuelle fidélité. Ce faisant, ils donnent la preuve d'un amour vraiment et intégralement honnête.

Graves conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité

17. Les hommes droits pourront encore mieux se convaincre du bien-fondé de la doctrine de l'Eglise en ce domaine, s'ils veulent bien réfléchir aux conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité.

Qu'ils considèrent d'abord quelle voie large et facile ils ouvriraient ainsi à l'infidélité conjugale et à l'abaissement général de la moralité. Il n'est pas besoin de beaucoup d'expérience pour connaître la faiblesse humaine et pour comprendre que les hommes - les jeunes, en particulier, si vulnérables sur ce point - ont besoin d'encouragement à être fidèles à la loi morale, et qu'il ne faut pas leur offrir quelque moyen facile pour en éluder l'observance. On peut craindre aussi que l'homme en s'habituant à l'usage des pratiques anticonceptionnelles, ne finisse par perdre le respect de la femme et, sans plus se soucier de l'équilibre physique et psychologique de celle-ci, n'en vienne à la considérer comme un simple instrument de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée.

Qu'on réfléchisse aussi à l'arme dangereuse que l'on viendrait à mettre ainsi aux mains d'autorités publiques peu soucieuses des exigences morales. Qui pourra reprocher à un gouvernement d'appliquer à la solution des problèmes de la collectivité ce qui serait reconnu permis aux conjoints pour la solution d'un problème familial ? Qui empêchera les gouvernants de favoriser et même d'imposer à leurs peuples, s'ils le jugeaient nécessaire, la méthode de contraception estimée par eux la plus efficace ? Et ainsi les hommes, en voulant éviter les difficultés individuelles, familiales ou sociales que l'on rencontre dans l'observation de la loi divine, en arriveraient à laisser à la merci de l'intervention des autorités publiques le secteur le plus personnel et le plus réservé de l'intimité conjugale.

Si donc on ne veut pas abandonner à l'arbitraire des hommes la mission d'engendrer la vie, il faut nécessairement reconnaître des limites infranchissables au pouvoir de l'homme sur son corps et sur ses fonctions; limites que nul homme, qu'il soit simple particulier ou revêtu d'autorité, n'a le droit d'enfreindre. Et ces limites ne peuvent être déterminées que par le respect qui est dû à l'intégrité de l'organisme humain et de ses fonctions, selon les principes rappelés ci-dessus et selon la juste intelligence du " principe de totalité " exposé par Notre prédécesseur Pie XII (21).

L'Eglise garante des authentiques valeurs humaines

18. On peut prévoir que cet enseignement ne sera peut-être pas facilement accueilli par tout le monde: trop de voix - amplifiées par les moyens modernes de propagande - s'opposent à la voix de l'Eglise. Celle-ci, à vrai dire, ne s'étonne pas d'être, à la ressemblance de son divin Fondateur, un " signe de contradiction " (22); mais elle ne cesse pas pour autant de proclamer avec une humble fermeté, toute la loi morale, tant naturelle qu'évangélique. Ce n'est pas elle, qui a créé cette loi, elle ne saurait donc en être l'arbitre; elle en est seulement la dépositaire et l'interprète, sans pouvoir jamais déclarer licite une chose qui ne l'est pas à cause de son intime et immuable opposition au vrai bien de l'homme.

En défendant la morale conjugale dans son intégralité, l'Eglise sait qu'elle contribue à l'instauration d'une civilisation vraiment humaine; elle engage l'homme à ne pas abdiquer sa responsabilité pour s'en remettre aux moyens techniques; elle défend par là même la dignité des époux. Fidèle à l'enseignement comme à l'exemple du Sauveur, elle se montre l'amie sincère et désintéressée des hommes, qu'elle veut aider, dès leur cheminement terrestre, " à participer en fils à la vie du Dieu vivant, Père de tous les homme (23) ".


(20) Cf. Pie XII, A.A.S. 43 (195 1), p. 816.
(21) Cf. A.A.S. 45 (1953), p. 674-675; alloc. aux dirigeants et membres de l'Assoc. ital. des donneurs de la cornée, 8 oct. 1953, A.A.S. 48 (1956), p. 461-462.
(22) Cf Lc 2, 3 1.
(23) Cf. Paul VI, Encycl. Populorum progressio 26 mars 1967, n. 21.
La partie que j'ai mis en gras dans le numéro 17 est extrêmement bien illustrée par la vidéo donnée par Bassanio.

Sur la pilule cancérigène, ouvrez donc un "Vidal" qu'on en finisse.
Si vous avez le moyen de le faire, ouvrez également un "Vidal" d'il y a 20 ans et un actuel. On va rire !
UdP,
Boris

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