Voici le résumé de l'étude que fait Miguel Morin sur son blog :
« L'avortement est largement accepté, même pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la santé du fœtus. En montrant que (1) à la fois les fœtus et les nouveau-nés n'ont pas le même statut moral que des personnes véritables (2) le fait qu'ils sont tous deux des personnes potentielles est moralement sans importance et (3) que l'adoption n'est pas toujours dans l'intérêt de gens véritables, les auteurs soutiennent que ce que nous appelons l'« avortement post-natal » (la mise à mort d'un nouveau-né) doit pouvoir être permis dans tous les cas où l'avortement l'est, y compris le cas où le nouveau-né n'est pas handicapé. »
Logique implacable, irréfutable, inhumaine : si nous pouvons définir à quel moment un être humain acquiert le droit à la vie, alors rien n’empêche, pour les mêmes raisons que celles invoquées pour un avortement, de reculer ce moment au-delà de la naissance. Voilà où conduit logiquement l’acceptation morale de l’avortement et le refus de dignité à l’être humain à un stade de son existence.« Si des critères comme les coûts (sociaux, psychologiques, économiques) à supporter par les parents potentiels sont d'assez bonnes raisons pour recourir à l'avortement, même lorsque le fœtus est en bonne santé, si le statut moral du nouveau-né est le même que celui du nourrisson et si aucun des deux n'a de valeur morale du fait d'être une personne potentielle, alors les mêmes raisons qui justifient l'avortement doivent aussi justifier la mise à mort de la personne potentielle lorsqu'elle est au stade de nouveau-né. »
Comme le rappelle Miguel Morin, un avortement post-natal, c’est un infanticide. L’horreur dans toute sa splendeur. Rappelons que dans l’Ancien Testament, le Seigneur a interdit à Son peuple de sacrifier ses enfants à de faux dieux (pratique largement répandue dans le paganisme antique). A notre époque « moderne », voici que ces sacrifices reviennent en force. Et les nouveaux Baals s’appellent égoïsme, individualisme, argent, plaisir, bien-être, etc.
Seigneur, prends pitié !