[Débat] Moralité de la vie homosexuelle

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sarthasiris
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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par sarthasiris » mer. 14 déc. 2016, 1:24

Bonjour Trinité,
la perversion est vachement mise en avant dans la communauté LGBT, si bien que quand on parle d'un homo' on imagine souvent cette personne défilant sur un char, avec le torse à l'air et un habit de sadomasochiste. Mais ne vous y trompez pas, c'est pas "ça" l'homosexualité, ça c'est juste un guignole qui cherche à attirer l'attention. La perversion est humaine avant toute chose, car peu importe votre orientation sexuelle, ce n'est pas le sexe de vôtre partenaire qui différencie un relation saine d'une relation malsaine, mais bien l'individu et ses intentions, et vous savez aussi bien que moi que cela concerne aussi les hétérosexuels.

Cordialement,

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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par SergeA » mer. 14 déc. 2016, 6:50

sarthasiris a écrit :
SergeA a écrit : Si l'homosexualité est naturelle, pourquoi la nature est elle si sévère avec les homosexuels ? Sachant qu'ils ne peuvent se reproduire, la nature n'est elle pas injuste ?
Vous posez-là une question très pertinente. J'espère que quelqu'un d'autre pourra apporter ses réflexions à ce sujet.
La nature est elle injuste ?
Et Dieu ? Est Il injuste ?
On ressent bien que cela sonne faux, que ni la nature, ni Dieu - et quelle différence entre l'un et l'autre - ne sont injuste. Il doit bien y avoir une autre explication, une autre cause.
Les homosexuels, les malades, ceux qui souffrent, ne souffrent ils pas uniquement à cause de notre regard ? Uniquement parce que nous les abandonnons à leur sort, à cause de leur condition qui nous rappelle ce que nous sommes, des êtres incapables d'amour ?
Nous avons envie d'aimer mais nous en sommes devenus incapable.
La souffrance de l'autre, nous trouvons plus facile de la justifier, de lui trouver des causes alors que la seule cause, c'est nous mêmes.
Si notre enfant souffre d'une maladie, est homosexuel, ne va t-on pas tout faire pour l'aimer plus encore ? Ne va t-on pas aller jusqu'à faire abstraction de notre propre vie pour noyer sa souffrance dans notre amour ? Et quand l'autre reçoit cet amour, est-il homosexuel ? Est il malade ? Non, plus d'homosexuel, plus de malade, juste une vie différente mais tellement riche et pleine.
Alors voila. Peut être qu'il nous est possible de changer de regard, de voir l'autre comme si c'était notre propre enfant.
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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par sarthasiris » mer. 14 déc. 2016, 10:31

Mais enfin... L'homosexualité n'est pas une maladie... :zut:

SergeA
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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par SergeA » mer. 14 déc. 2016, 10:37

sarthasiris a écrit :Mais enfin... L'homosexualité n'est pas une maladie... :zut:
Dans mon précédent post, je ne fais aucun lien entre homosexualité et maladie ...
La seule chose qui reliait les deux, c’était la souffrance.
D'ailleurs, c'était assez clair lorsque je disais :
" ... Les homosexuels, les malades, ceux qui souffrent, ..."
Vous seul avez fait ce lien. :incertain:

De plus, il y a sans doute des homosexuels qui ne souffrent pas ; alors "grand bien leur fasse" *.

* : et oui, je fais partie de ceux dont le cœur est fermé, incapable d'aimer tous mes frères. Et j'avoue que j'ai beaucoup plus de facilité à ressentir de l'amour (ou de la compassion) pour ceux qui souffrent, quels qu'ils soient.
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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par Trinité » mer. 14 déc. 2016, 13:20

sarthasiris a écrit :Bonjour Trinité,
la perversion est vachement mise en avant dans la communauté LGBT, si bien que quand on parle d'un homo' on imagine souvent cette personne défilant sur un char, avec le torse à l'air et un habit de sadomasochiste. Mais ne vous y trompez pas, c'est pas "ça" l'homosexualité, ça c'est juste un guignole qui cherche à attirer l'attention. La perversion est humaine avant toute chose, car peu importe votre orientation sexuelle, ce n'est pas le sexe de vôtre partenaire qui différencie un relation saine d'une relation malsaine, mais bien l'individu et ses intentions, et vous savez aussi bien que moi que cela concerne aussi les hétérosexuels.

Cordialement,
On est complètement d'accord là-dessus! :)

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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par katolik » mer. 14 déc. 2016, 14:04

SergeA a écrit :
sarthasiris a écrit :Mais enfin... L'homosexualité n'est pas une maladie... :zut:
Dans mon précédent post, je ne fais aucun lien entre homosexualité et maladie ...
La seule chose qui reliait les deux, c’était la souffrance.
.
Merci, SergeA, d'indiquer qu'il n'y a aucune relation entre les mots "homosexualité" et "maladie" !!

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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par axou » mer. 14 déc. 2016, 14:24

PaxetBonum a écrit :
Mais la morale a tout à faire là-dedans.
En admettant que je naisse avec une inclination naturelle vers un péché particulier.
C'est à moi de combattre cette concupiscence, la considérer comme normale c'est cela qui est immoral.
Ainsi ceux qui ont cette inclination pour l'homosexualité sont-ils durement éprouvés, à nous de les aider à en sortir plutôt que de les pousser à se détruire totalement.
La question est de savoir ce qui détruit et ce construit. Certaines personnes homosexuelles se construisent en devenant chastes, le vivent comme une libération et regardent comme une période de destruction leur vie amoureuse passée. Mais il ya aussi le contraire et c'est le cas de toutes les personnes homos que je connais : ma soeur a lutté pendant des années, s'est même fiancée, s'est efforcée de "faire comme si" jusqu'à ce qu'elle rencontre une femme avec laquelle a construit un couple stable et heureux. Est elle en train de se détruire ? Non, elle s'est enfin trouvée, délivrée des affres de la lutte contre soi-même. Je vais lui sortir mon catéchisme ? Ah tu sais en fait tu te détruis ? ce serait sérieux ? honnête? charitable ? crédible ?
Elle n'est pas chrétienne mais j'ai également des amis chrétiens que j'ai connus pendant l'adolescence et qui ont lutté pendant 15 ans contre cette tendance en prenant de grands moyens, psy, retraites de guérison intérieures, accompagnement spirituel, temps dans une école d'évangélisation.... jusqu'au jour ou ils ont rencontré un homme avec lequel ils sont heureux en couple. Ils disent que cette période de "recherche de guérison de l'homosexualité" vécu essentiellement dans le giron de l'Eglise a été une période de destruction, dans l'angoisse constante de voir que "rien ne s'arrange", dans la haine de soi, dans le jugement de certains "frères" cathos. Ils disent qu'ils ont ressuscité en vivant au grand jour leur coming out et qu'ils se sont reconstruits en couple. par ailleurs heureux de participer à la chorale paroissiale, Je leur dis quoi, ah mais vous croyez que vous êtes heureux mais en fait vous vous détruisez ? Ce serait juste ? droit ? Non, ce serait très con.

Nous devons admettre qu'il y a là quelque chose qui nous dépasse et ce qui est chemin de construction et de destruction est vraiment affaire de chemin personnel. Nous devons renoncer à avoir du pouvoir sur l'autre et à décréter qui est heureux ou malheureux, qui se détruit ou se construit. Nous ne sommes pas dans un shéma d'addiction à la drogue ou de maladie à guérir, nous sommes dans un shéma d'identité et d'orientation sexuelle particulière qu'on ne choisit pas et qui est vécu de manière très différente selon les personnes.

Et comment des personnes qui trouvent enfin le bonheur après des années de détresse peuvent-elles concevoir ce bonheur comme immoral ? C'est une vraie question.

Bien à vous,

Axou

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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par Kerniou » jeu. 15 déc. 2016, 12:15

Il me semble que ce qui est le plus important est de "reconnaître"son homosexualité, que l'on passe à l'acte ou pas. Le reniement me semble dérisoire, inapproprié, sinon destructeur. Comme pour l'hétéro- sexualité, la continence, pour frustrante et exigeante qu'elle soit, relève du choix de chacun.
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par Jeremy43 » jeu. 15 déc. 2016, 15:04

Bonjour,

L'impureté provoque la damnation éternelle de l'âme qui commet ce péché sans s'en repentir. La Vérité c'est celle là et pas une autre.

Dieu est Parfait et Pur et Il ne tolère aucun péché face à Lui, or nous sommes tous voués à Le voir face à face pour l'éternité. Il y a donc un problème si vous annoncez noir et que Dieu dit blanc.

On pourra tourner le problème dans tous les sens du terme mais la religion progressiste, qui se fait encore appeler catholicisme, n'a rien à voir avec la Vérité révélée ni avec la pureté de la Doctrine transmise à travers les âges par l'Eglise Catholique.

Et la Doctrine est extrêmement claire, l'homme doit dominer ses passions, c'est une obligation pour arriver au Salut.

Cette psychologie est répugnante (j'emploie ce mot à bon escient) et ne correspond pas à la façon qu'à la Vérité pour agir, Elle ne tourne pas autour du pot pour nous faire faire le bien et nous détourner du mal, Elle dit la Vérité.

Étroit et resserré est le chemin qui mène à la Vie et il y en a peu qui l'empruntent, large et spacieuse est la voie de la perdition = pour les modernistes, tout le monde va au Ciel !

Dieu a détruit par le feu les villes qui pratiquaient l'homosexualité et aujourd'hui Il aimerait ce vice ?

Vos amis chrétiens sont heureux dans leur chair Axou, personne n'ira contre cela puisque c'est vrai, mais le bonheur qu'ils accordent à leur sens conduira à la damnation éternelle de leur âme.

Et malheureusement oui, il faudra lutter contre ses vices jusqu'à la mort, c'est ainsi, les Pères du Désert avaient déjà noté cet état de fait, état qui montre, s'il y en avait besoin, à quel point nous sommes déchus puisqu'une volonté bien orientée n'est pas suffisante.

Après nous pouvons nous demander pourquoi certaines personnes semblent soumises à de tels vices pendant que d'autres ont une nature bien plus docile.

Le cadre familial est sans doute important, les péchés des parents donnant des accès aux démons, démons qui se jettent préférentiellement sur les enfants. C'est ainsi que la libéralité sexuelle dans laquelle nous vivons aujourd'hui transmet, génération à génération, des démons.

Les unions illégitimes basées sur l'assouvissement de la passion charnelle, où s'exprime la bestialité, ne rentrent en effet pas dans les vues du Créateur et ne peuvent évidemment pas produire une famille heureuse. L'assouvissement de la passion étant très destructrice.

L'éducation et les idées diaboliques qu'elle met dans le crâne dès le plus jeune âge est également en cause, en faisant croire aux enfants que le noir est blanc, on transforme les démons en anges de Lumière, autant dire que ceux-ci ont tôt fait de s'installer dans les âmes qui acceptent cette vérité qui vient de l'enfer.

J'ai l'impression, mais est-ce une impression ? que vous ne comprenez pas que le monde dans lequel nous vivons se construit sur des idées et que les idées ne sont pas neutres, certaines sont vraies et rapprochent de Dieu mais d'autres sont fausses et mènent à l'enfer éternel. Nous arrivons aujourd'hui à une époque où la Vérité n'est presque plus visible et remplacée totalement par des doctrines diaboliques.
Dernière modification par Jeremy43 le jeu. 15 déc. 2016, 15:15, modifié 1 fois.

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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par PaxetBonum » jeu. 15 déc. 2016, 15:15

axou a écrit : Et comment des personnes qui trouvent enfin le bonheur après des années de détresse peuvent-elles concevoir ce bonheur comme immoral ? C'est une vraie question.
Chère Axou,

C'est la question même du péché.
On pèche rarement par déplaisir.
Le gourmand ne souffre pas de manger son éclair au chocolat.
Le paresseux ne souffre pas de rester au lit.
L'impur ne souffre pas de s'adonner à son plaisir sexuel.

Pourtant il s'agit là de péchés qui s'opposent à Dieu.
Faut-il leur dire : 'vous êtes heureux comme cela, continuez, vous souffrez tant de vouloir changer ?"
Non, ce n'est pas charitable car ils courent tous à leur perdition éternelle.
Oui cela peut les choquer de s'entendre dire qu'ils doivent changer de vie, se convertir.
Mais n'est-ce pas ce nous éprouvons tous quand on nous ouvre les yeux sur nos péchés ?
Le Christ n'a jamais caché le péché de quiconque, il a toujours été clair sur le chemin à suivre : 'Va et ne pèche plus'
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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par Galilée » jeu. 15 déc. 2016, 16:02

Je viens d'avoir une grande discussion avec une jeune fille qui est amoureuse de son frère, un vrai amour de jeune femme accompagné d'un désir très fort.

Je me rend compte que pour lui conseiller de ne pas céder (cet amour est réciproque leur dernière étreinte a failli passer par un passage à l'acte) mes arguments rencontrent ceux du même ordre que pour le sujet de l'homosexualité : ils ne font de mal à personne, ils sont amoureux vraiment et c'est très fort depuis un moment, ils sont adultes et consentants, le seul problème c'est que c'est taboo. Ils ne souhaitent pas d'enfants et comptent cacher cette relation à leurs proches. Ils n'ont pas eu de problèmes dans leur enfance, qui était sans histoire.

La seule chose qui la retient encore c'est la question de la moralité (ce je ne sais quoi qui lui fait penser que c'est mal et un sentiment de honte) et elle n'a pas de considération pour Dieu.
Aucune loi n'interdit l'inceste entre frère et sœur adultes, je pense qu'elle pourrait passer à l'acte car le tourment est là et l'amour est très fort, réciproque, il perdure et résiste à tout. Maintenant on trouve de nombreux couples frères/sœurs qui s’épanchent sur internet à propos de leur amour incompris et de la société arriérée qui n'accepte pas ça facilement.

Je suis désolée de cette digression, mais mes discussions avec elle tournent en rond et me font penser à ce débat sur la moralité de l'homosexualité. Qu'est ce qui fait que c'est mal ? J'ai l'impression de vouloir imposer à cette personne amoureuse une conception personnelle de la sexualité et du couple. Et encore c'est un couple hétéro, seul le lien familial est choquant (pour moi et pas pour tous).

Peut être demain nous dira-t-on qu'il faut accepter cet amour là qui ne fait rien de mal, d'ailleurs aucune loi ne l'interdit, juste le mariage civil est interdit. Dans le cas où ils cèdent, effectivement, je manque d'arguments pour convaincre que ce pourrais être un mal, puisque je dis tous le temps les mêmes qui sont sans effets, on tourne en rond. Elle est dans sa bulle de femme amoureuse.
Elle a essayé de résister vraiment (pendant un an) et ce soir ils vont au resto.

Je lui ai dit de prendre ses propres décisions, d'abord parce que je suis à court d'arguments, et puis parce que je vois bien qu'elle même ne m'écoute plus. C'est inextricable. Si vous voulez prier pour elle, moi-même j'ai prié pour elle.

Désolé pour la digression.
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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par PaxetBonum » jeu. 15 déc. 2016, 16:29

Galilée a écrit :
Désolé pour la digression.
Au contraire Galilée, merci pour cette digression qui n'en est pas une.
Vous amenez un exemple concret de 'puisse qu'ils s'aiment et ne font de mal à personne, pourquoi leur interdire'.
D'aucun pourra vous citer que tel ou tel zoologiste a même vu une chatte avoir des petits de son propre frère de portée, donc la loi naturelle ne s'y opposerait pas ?

Et bien c'est tout le contraire.
La passion n'est pas de l'amour.
L'attrait du péché n'est pas de l'amour.
Il font mal et du mal au Créateur de toute chose qui a établi le monde avec des règles.
Se faisant comme tout pécheur, ils provoquent le désordre et le chaos dans le monde.
Les encourager à poursuivre c'est les pousser à se perdre éternellement.
Ne rien dire c'est les pousser à se perdre éternellement.
Vous leur avez ouvert le seul Chemin de Vérité et de Vie à eux de choisir si ils veulent suivre ce Chemin et vivre, ou choisir leur chemin et mourir.

Je me joins à vos prières pour eux.
Pax et Bonum !
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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par axou » jeu. 15 déc. 2016, 17:39

PaxetBonum a écrit :
axou a écrit : Et comment des personnes qui trouvent enfin le bonheur après des années de détresse peuvent-elles concevoir ce bonheur comme immoral ? C'est une vraie question.
Chère Axou,

C'est la question même du péché.
On pèche rarement par déplaisir.
Le gourmand ne souffre pas de manger son éclair au chocolat.
Le paresseux ne souffre pas de rester au lit.
L'impur ne souffre pas de s'adonner à son plaisir sexuel.

Pourtant il s'agit là de péchés qui s'opposent à Dieu.
Faut-il leur dire : 'vous êtes heureux comme cela, continuez, vous souffrez tant de vouloir changer ?"
Non, ce n'est pas charitable car ils courent tous à leur perdition éternelle.
Oui cela peut les choquer de s'entendre dire qu'ils doivent changer de vie, se convertir.
Mais n'est-ce pas ce nous éprouvons tous quand on nous ouvre les yeux sur nos péchés ?
Le Christ n'a jamais caché le péché de quiconque, il a toujours été clair sur le chemin à suivre : 'Va et ne pèche plus'
Mon choix à moi, c'est de ne rien dire ni dans un sens ni dans un autre, de renoncer à savoir ce qui est bon pour eux ou pas, d'accepter d'être dépassée par la question morale sur le sujet, et de profiter de notre belle amitié. Et s'ils sont heureux maintenant alors qu'ils ont été en détresse avant, je suis contente pour eux simplement, sans rien comprendre et sans rien juger. Je veux respecter la part de mystère inhérente à ce sujet.

Bien à vous,

Axou

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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par PaxetBonum » jeu. 15 déc. 2016, 18:42

axou a écrit : Mon choix à moi, c'est de ne rien dire ni dans un sens ni dans un autre, de renoncer à savoir ce qui est bon pour eux ou pas, d'accepter d'être dépassée par la question morale sur le sujet, et de profiter de notre belle amitié. Et s'ils sont heureux maintenant alors qu'ils ont été en détresse avant, je suis contente pour eux simplement, sans rien comprendre et sans rien juger. Je veux respecter la part de mystère inhérente à ce sujet.
Ce n'est pas le message de l'Evangile : "Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain."
Je pense que notre devoir et d'exprimer la Vérité.
Ensuite à chacun de faire son choix, nous n'avons pas à les harceler mais notre position doit être claire.
Pax et Bonum !
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Re: [Débat] Moralité de la vie homosexuelle

Message non lu par Chinotar » jeu. 15 déc. 2016, 20:23

C'est la question même du péché.
On pèche rarement par déplaisir.
Le gourmand ne souffre pas de manger son éclair au chocolat.
Le paresseux ne souffre pas de rester au lit.
L'impur ne souffre pas de s'adonner à son plaisir sexuel.
Les exemples que vous citez ont plus à voir avec le plaisir que le bonheur. Le paresseux qui reste dans son lit peut éprouver du plaisir, mais un jour ou l'autre il est confronté à toutes les tâches qu'il a laissé traîner, sa santé se dégrade, il fait souffrir son entourage, néglige ses proches.

Dans le cas d'une relation homosexuel cela va bien plus loin que le simple plaisir. Pour certain l'homosexualité est vécue comme une source d'amour, comme quelque chose de fertile, quelque chose qui construit. En d'autre terme l'homosexualité est vécue comme un bien, une chose moralement bonne. Si l'homosexualité est un bien, elle ne peut pas être un péché.

Il y a donc un problème :

- Soit les personnes qui disent s'épanouir dans une relation homosexuel mentent ( Ou se mentent a elle même)
- Soit l'homosexualité n'est pas un péché.

Face a ce problème, on peut avoir un position agnostique. Se dire que finalement, comme on est pas dans la tête des gens, et qu'on a pas plus d'élément qu-eux sur la question, donc qu'ils ont peut être raisons.

Dans ma vie, il y a plein de chose que je pense être bien, (et d'autre moins bien). Mais ce dont je suis le plus fier, et ce a quoi je renoncerais en dernier, c'est l'homme avec lequel je vis depuis un certain nombre d'année. Et si il y avait un Dieu, omniscient et parfait, je pense qu'il en serait fier aussi, et que se serait vraiment l'attrister que de ne pas continuer une si belle chose.

Ayant déjà eut une période ou je pensais que l'homosexualité était une perversion, j'ai eut tout le loisir de réfléchir à la question, et au fait de se mentir. Si quelqu'un me dit que je fait quelque chose de mal il a intérêt a avoir des argument solide.

Dans les fait, il y a très peu de différence entre la vie conjugal hétérosexuel et la vie conjugal homosexuel. Et en dehors de la procréation, les deux peuvent donner les même fruits. Et je ne pense pas que la procréation soit la seul bonne chose d'un amour charnel entre deux êtres.

Au passage, voici une histoire d'amour qui a offert une belle enfance a un bébé manchot....
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... euf_102958

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