Grandeur et sevrage
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions morales et éthiques. Certaines discussions de ce forum peuvent heurter la sensibilité des jeunes lecteurs.
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions morales et éthiques. Certaines discussions de ce forum peuvent heurter la sensibilité des jeunes lecteurs.
Grandeur et sevrage
Jésus nous montre les enfants en modèle
Le point commun des enfants avec Marie est probablement qu'elle attend tout de la divine providence, et ce n'est sans doute pas pour rien que le 5ème mystère glorieux est dédié à son couronnement au ciel.
Le sevrage quant à lui est un indicateur de maturité.
A quoi nous faudrait-il donc renoncer pour être des adultes chrétiens (ou adultes tout court, puisque même les critères de grandeur des apôtres- qui suivaient pourtant Jésus- devaient être trop mondains pour satisfaire les critères de simplicité de l'enfance)?
Quels sont les sevrages à opérer pour entrer dans le royaume des cieux? Et lesquels?
Le point commun des enfants avec Marie est probablement qu'elle attend tout de la divine providence, et ce n'est sans doute pas pour rien que le 5ème mystère glorieux est dédié à son couronnement au ciel.
Le sevrage quant à lui est un indicateur de maturité.
A quoi nous faudrait-il donc renoncer pour être des adultes chrétiens (ou adultes tout court, puisque même les critères de grandeur des apôtres- qui suivaient pourtant Jésus- devaient être trop mondains pour satisfaire les critères de simplicité de l'enfance)?
Quels sont les sevrages à opérer pour entrer dans le royaume des cieux? Et lesquels?
-
- Barbarus
Re: grandeur et sevrage
Merci de votre réflexion, cher pierrot2.
Il « faut s’abaisser (cf. Mt 23, 12), devenir petit » pour devenir enfant par rapport à Dieu (CEC 526), n’est-ce pas ?CEC 526 " Devenir enfant " par rapport à Dieu est la condition pour entrer dans le Royaume (cf. Mt 18, 3-4) ; pour cela il faut s’abaisser (cf. Mt 23, 12), devenir petit ; plus encore : il faut " naître d’en haut " (Jn 3, 7), " naître de Dieu " (Jn 1, 13) pour " devenir enfants de Dieu " (Jn 1, 12).
Pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut être humble de cœur comme notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ :Pr 16, 5 Le Seigneur a horreur des prétentieux
Soyons doux et humbles de cœur comme notre Seigneur et Sauveur Jésus-ChristMt 11, 29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
-
- Barbarus
Re: grandeur et sevrage
Merci de votre réponse, cher pierrot2.
Le degré de maturité d’un enfant de Dieu correspond à son niveau d’humilité, selon notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Notre Seigneur nous dit : En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand (Lc 9, 48).
- Sam D.
- Quæstor
- Messages : 274
- Inscription : mer. 04 juil. 2018, 13:11
- Conviction : Catholique romain
Re: Grandeur et sevrage
Bonjour,
Nombreux sont les paraboles et les passages de la vie de Jésus dans lesquelles la conduite humble, juste, soucieuse du prochain est précisément le fait de pauvres, voire de réprouvés, qui "dament le pion du salut" aux riches et aux superbes qui se croyaient déjà du bon côté. A chacun de voir si cela nécessite pour lui un sevrage.
L'Evangile de dimanche passé donne déjà une belle réponse, large, de celles qui déblaient le chemin pour la foi, plutôt que de fournir des pierres dont on construit des bastions :Quels sont les sevrages à opérer pour entrer dans le royaume des cieux?
A l'opposé de l'observance de préceptes tendant vers un pur formalisme (à la façon des Pharisiens), chacun est appelé à examiner si sa conduite relève de la justice ou de l'injustice.Luc 13, 22-30 "Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : ‘Seigneur, ouvre-nous’, il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes. ’ Alors vous vous mettrez à dire : ‘Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.’ Il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.’
Nombreux sont les paraboles et les passages de la vie de Jésus dans lesquelles la conduite humble, juste, soucieuse du prochain est précisément le fait de pauvres, voire de réprouvés, qui "dament le pion du salut" aux riches et aux superbes qui se croyaient déjà du bon côté. A chacun de voir si cela nécessite pour lui un sevrage.
"Ne crains pas, crois seulement"
"Je veux la miséricorde, non le sacrifice"
"Je veux la miséricorde, non le sacrifice"
Re: Grandeur et sevrage
Bonjour SamD,
Si je vous comprends bien, se débarrasser de l'orgueil en premier est déjà une belle étape. Vous avez , je pense, raison de suggérer cette inversion des valeurs qui fera de bien des premiers des derniers, et réciproquement, si je vous ai bien compris, là encore.
Vous me rappelez cette parabole du jeune riche(c'est sans doute la même), qui s'en va tout triste, car il a de grand biens, qui ne lui sont d'aucune utilité pour avoir un trésor au ciel.
Cela semble coïncider également avec ce peu qui sera demandé à ceux qui ont peu reçu, tandis que, je suppose, beaucoup sera demandé à ceux qui ont beaucoup reçu.
Merci en tout cas. Je crois sentir dans vos propos que vous ne devez pas rechigner à sortir de votre zone de confort. Ce à quoi je renonce difficilement, et que je salue. Peut-être est-ce là une autre réponse à ma question
Autrement, en matière de sevrage, je pense qu'on peut aussi le relier à la notion de résistance à la tentation, aux 3 tentations..
Si je vous comprends bien, se débarrasser de l'orgueil en premier est déjà une belle étape. Vous avez , je pense, raison de suggérer cette inversion des valeurs qui fera de bien des premiers des derniers, et réciproquement, si je vous ai bien compris, là encore.
Vous me rappelez cette parabole du jeune riche(c'est sans doute la même), qui s'en va tout triste, car il a de grand biens, qui ne lui sont d'aucune utilité pour avoir un trésor au ciel.
Cela semble coïncider également avec ce peu qui sera demandé à ceux qui ont peu reçu, tandis que, je suppose, beaucoup sera demandé à ceux qui ont beaucoup reçu.
Merci en tout cas. Je crois sentir dans vos propos que vous ne devez pas rechigner à sortir de votre zone de confort. Ce à quoi je renonce difficilement, et que je salue. Peut-être est-ce là une autre réponse à ma question
Autrement, en matière de sevrage, je pense qu'on peut aussi le relier à la notion de résistance à la tentation, aux 3 tentations..
- Sam D.
- Quæstor
- Messages : 274
- Inscription : mer. 04 juil. 2018, 13:11
- Conviction : Catholique romain
Re: Grandeur et sevrage
Bonjour Pierrot2,
Oui vous avez parfaitement saisi mon propos !
Suis-je particulièrement prompt à sortir de ma zone de confort ? Sans doute pas davantage qu'un autre. Je tâche de m'appuyer essentiellement sur quelques sagesses que la Bible dispense, telles que, en vrac, "Qu'as-tu que tu n'aies reçu ?" (très utile pour ne pas voir le monde entier comme son débiteur, une vraie libération), "Ne jugez pas, car la même mesure dont vous vous servez pour les autre servira pour vous", "Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés", tout de suite plus facile à mettre en œuvre si l'on voit les torts commis à notre endroit davantage comme une faiblesse d'autrui, la conséquence de pauvretés dont il sied avant tout d'avoir pitié que comme l'expression du vice et de la méchanceté... (parfaite illustration de cela, la vie de St Germain et sa réaction lorsqu'un pauvre lui vola un cheval).
Au vrai, il s'agit moins d'un sevrage que l'on s'imposerait par force, d'un mépris systématique des choses d'en bas, que de la recherche confiante des réalités d'en haut. Du reste, un St Paul est beaucoup plus à prêcher le "sevrage" que Marie, qui dans une des rares paroles qui nous aie été rapportée, alerte son Fils sur le fait qu'"ils n'ont plus de vin..." Et l'eau censée étancher toute soif promise à la Samaritaine va de pair avec l'annonce d'une adoration en esprit et en vérité désormais ouverte à tous...
Oui vous avez parfaitement saisi mon propos !
Suis-je particulièrement prompt à sortir de ma zone de confort ? Sans doute pas davantage qu'un autre. Je tâche de m'appuyer essentiellement sur quelques sagesses que la Bible dispense, telles que, en vrac, "Qu'as-tu que tu n'aies reçu ?" (très utile pour ne pas voir le monde entier comme son débiteur, une vraie libération), "Ne jugez pas, car la même mesure dont vous vous servez pour les autre servira pour vous", "Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés", tout de suite plus facile à mettre en œuvre si l'on voit les torts commis à notre endroit davantage comme une faiblesse d'autrui, la conséquence de pauvretés dont il sied avant tout d'avoir pitié que comme l'expression du vice et de la méchanceté... (parfaite illustration de cela, la vie de St Germain et sa réaction lorsqu'un pauvre lui vola un cheval).
Au vrai, il s'agit moins d'un sevrage que l'on s'imposerait par force, d'un mépris systématique des choses d'en bas, que de la recherche confiante des réalités d'en haut. Du reste, un St Paul est beaucoup plus à prêcher le "sevrage" que Marie, qui dans une des rares paroles qui nous aie été rapportée, alerte son Fils sur le fait qu'"ils n'ont plus de vin..." Et l'eau censée étancher toute soif promise à la Samaritaine va de pair avec l'annonce d'une adoration en esprit et en vérité désormais ouverte à tous...
"Ne crains pas, crois seulement"
"Je veux la miséricorde, non le sacrifice"
"Je veux la miséricorde, non le sacrifice"
Re: Grandeur et sevrage
Ce qui m'inspire de rendre grâce et gloire à Dieu qui est décidément bien le Médiateur
, ce qui ne signifie pas que Marie cherche sa consommation personnelle. Elle pense ici avec abnégation aux autres et au bon déroulement des festivités; je pense que vous serez d'accord..
Puissent les invités à la noce vous lire..
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 82 invités