Bonjour Mikesss,
mikesss a écrit : ↑mer. 23 oct. 2019, 14:17
De plus, tout énoncé est émis dans un contexte et des circonstances objectifs. Pour comprendre le sens de l'expression, il faut prendre en compte ce contexte, car, suivant celui-ci, l'énoncé peut avoir un sens totalement différent de sons sens obvie. Par exemple, quand on dit "monsieur n'est pas là", tout le monde comprend qu'il ne reçoit pas. Ce contexte linguistique est objectif, tout le monde s'en rend compte. Il 'y a donc pas mensonge.
Je précise que j'interviens sans avoir lu la suite, pour le moment, et je ne suis pas d'accord avec ce point en particulier. Il y a bien mensonge.
Dans le cas que vous avancez ce n'est pas un péché très grave, la théologie place même le mensonge dans les péchés véniels (
Le péché véniel laisse subsister la charité, même s’il l’offense et la blesse - catéchisme art. 1855). Mais il ne faut pas voir cela envers celui qui reçoit ce mensonge mais celui qui le prononce, qui en est l'auteur.
Le mensonge est un péché spécial de par sa nature car c'est un péché qu'on ne peut ignorer, car quand on ment on prononce quelques chose qu'on sait être faux : "Monsieur n'est pas là" alors qu'il est dans son bureau. Celui/celle qui le prononce ne peut donc ignorer que c'est faux même si celui qui le reçoit ne s'offusque pas ou ne se sent pas trompé concernant votre exemple.
Si monsieur est arrivé sans le faire savoir alors c'est une erreur et plus un mensonge car la personne pensait dire la vérité.
Mais je voudrais juste soulever une réflexion : ce "monsieur n'est pas là" peut aussi être un "monsieur n'est pas là (pour vous)". Est ce que ce petit mensonge ne serait pas un "pieux" mensonge pour éviter un péché plus grand, une atteinte à la charité par exemple ? Non pas un bien qui justifierait un mal, mais un moindre mal pour en éviter un plus grand.
Cordialement.
Ps: désolé pour les modifications, j'ai eu des problèmes avec les balises.