l'avenir de nos enfants???

[mandonnaud]

Une petite piqûre de rappel ! sur l'état en france de nos sol agricole
Bonne journée, amitiés paul de LIMOGES

http://www.youtube.com/watch?v=9VhpaR8xcfc&NR=1#

paul de LIMOGES
Jésus est infiniment misericordieux

[Kerniou]

Il s'agit d'un problème grave, en effet. Le nombre des cancers augmente, surtout chez les enfants, et le cancer est devenu, maintenant, la cause de mortalité principale; les maladies cardio-vasculaires sont passées au second rang.
La Bretagne, où l'on utilise le plus de pesticides et en doses beaucoup trop fortes est, aussi, la région où l'on compterait le plus grand nombre de lymphômes et de tumeurs cancéreuses au cerveau.
Les informations concernant les risques pour leur santé encourus par les populations ne sont pas divulguées.
Quand on le dit aux gens, en milieu rural, ils disent " ne pas pouvoir croire ça "!
Il est incroyable, c'est vrai, que l'on puisse vendre sans limite de quantité, aux agriculteurs des produits dangereux sans les prévenir des risques pour la santé.
J'ai entendu à la radio que des responsables religieux, toutes religions confondues, seraient d'accord pour inviter les fidèles à respecter la terre comme élément de la Création ...
Espérons qu'ils soient entendus !
La terre nous a été confiée, nous n'avons pas le droit de la saccager ni sacrifier la vie de nos enfants.

[coeurderoy]

Pour être très ...cru, il me semble qu'à l'amour de la terre nourricière, maternelle, s'est substitué la mentalité rapace du proxénète faisant tapiner la "fille" jusqu'à épuisement.
Ce petit film m'a rappelé que mon beau-père (fils d'un marchand de grains auvergnat) a quitté l'INRA totalement écoeuré : ce qu'il a vu en Bretagne dans les années 70-80, avant sa retraite, n'a fait que confirmer ce que j'ai pu constater moi-même en me baladant dans les champs des alentours de Reims : odeurs de chlore et absence de flore....Il faut être bouché pour ne rien sentir ni ne rien voir...

Une amie ayant épousé un agriculteur marnais faisait le même constat morne et déprimant...Son mari n'était plus heureux de ce qu'il faisait, les catalogues des grandes firmes vantant tel "raccourcisseur" montraient des chimistes en blouse blanche et elle-même succombait sous la paperasse administrative (les emprunts : il faut rembourser un matériel coûteux).
L'ambiance du village où les nouveaux seigneurs de la terre s'épient et se jalousent les uns les autres est rien moins que...glaciale par ailleurs.
Sans idéaliser entièrement "le bon vieux temps" j'ai effectivement connu du lait qui faisait de la crème (délicieuse !) lorsqu'on le faisait bouillir, des fermes embaumant l'odeur de la paille, des bêtes, du feu de bois, des noix qui sèchent... Dans le Gers, vers 65, les boeufs sous le joug étaient peut-être assaillis par les mouches, on marchait un peu dans la fiente en traversant la cour, les chiens avaient des puces mais qu'est-ce que la vie était joyeuse et cordiale quand les voisins se prêtaient main forte aux vendanges ou que les gamins piquaient un plongeon au milieu des canards...

Fin des radotages de Papy Glandu

[Kerniou]

Vos observations et témoignages sont justes. Il ne s'agit pas de regretter le bon vieux temps où les petits fermiers vivotaient quasiment dans la misère mais à l'époque, ils ne maltraitaient pas la terre. Les produits chimiques en augmentant la production et en diminuant la pénibilité de certaines tâches ont considérablement amélioré les conditions de vie et les ressources des paysans qui sont devenus des agriculteurs; dire qu'ils y ont gagné en sérénité me parait, déjà, moins certain. Face aux bénéfices rapidement perceptibles, les effets néfastes sont restés méconnus voire écartés.
Dès les années 60, René Dumont avait émis les mises en garde que l'on connaît; la réponse a été une explosion du système dans les années 70 ! On peut tout à fait comprendre que les jeunes agriculteurs de l'époque qui avaient vu leurs parents trimer toute leur vie pour survivre se soient lancés à fond dans l'aventure et ne souhaitent pas en sortir.
Il n'est pas question d'incriminer les agriculteurs de base qui sont pris dans un système; quand,ils rencontrent des difficultés et/ou qu'ils ont besoin d'un prêt pour financer des travaux dans leur exploitation, le Crédit Agricole ne leur accorde ce dont ils ont besoin qu'après avis de conseillers qui orienterons sinon piloterons le projet. Quand on sait que les producteurs de semences et engrais et l'industrie alimentaire sont les principaux actionnaires du crédit Agricole on perçoit bien la nature des conseil qui seront donnés.
La terre devient seulement, à la satisfaction de certains, le contenant des produits chimiques afin de mieux contrôler la production.
Que ce contexte décourage et déprime les agriculteurs n'est pas étonnant; ils ne sont plus que les exécutants de directives et de pratiques qu'iis n'ont guère les moyens de refuser mais dont ils assurent les risques financiers.
Le plus grave est que l'utilisation de produits ces dangereux présente des risques pour ceux qui les manipulent et pour ceux qui les consomment dans l'alimentation.
Quand vous consultez pour certains cancers, les médecins mettent en cause la pollution agricole et regrettent que les budjets de recherche leur soient refusés. Ce sont les fabricants de ces produits qui les effectuent pendant des temps beaucoup trop courts pour que les cultures en laboratoires laissent apparaître des modifications cellulaires qui mettraient entre 9 et 18 mois pour se faire jour. Certaines tumeurs cancereuses se développent sur dix à quinze ans avant de se manifester.
Scientifiquement, en France, rien n'est prouvé. Certains services, alertés par de trop nombreux cas de tumeurs identiques, dans des régions où certains produits chimiques sont utilisés se font taper sur les doigts quand ils publient des statistiques qui ne leur sont pas demandées ! Sic ...
Les mises ne garde face aux problèmes de santé publique sont balayées par les interêts financiers, par les agriculteurs eux-mêmes qui ne veulent pas revenir à leurs conditions de vie antérieures ce qui se comprend et qui n'est pas un objectif.
Des recherches en amont des modifications cellulaires, étudiées très sérieusement sur le comment, pourraient être envisagées sur le pourquoi.
Pour l'instant, les familles attendent des solutions et des malades gravement atteints meurent de plus en plus jeunes.
Alors que des recherches

[Kerniou]

Excusez les fautes d'orthographes. c'est un sujet qui me tient à coeur et que je ne les ai repérées qu'à la deuxième relecture.

[Fée Violine]

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