Les médias préparent l'opinion publique
Publié : jeu. 08 déc. 2005, 10:55
Dernièrement, un ami belge me fit parvenir la missive suivante, illustrant la façon dont les médias préparent (le mot est faible) l'opinion publique:
"
Des cornichoneries qui n’ont rien d’innocent.
J’ai reçu l’autre jour, d’un proche, un message qui raconte un petit fait vécu, parfaitement anodin, mais d’une gravité première. Il dit ceci :
« Je ne sais pas si ça t’arrive souvent de regarder la TV vers 18h., moi jamais. Hier pourtant, à cette heure-là, (à cause de mon petit-fils qui venait de regarder un film enregistré) je me suis offert deux minutes de zapping. Et je suis tombé alors sur une scène, à la RTBF, qui a attiré mon attention.
Il s’agissait, je crois, d’une de ces nombreuses séries télé, où des saynètes se suivent de jour en jour avec les mêmes personnages : des jeunes, filles et garçons, étalent leurs petits émois et leurs petites intrigues amoureuses pour le grand public. Ils se veulent évidemment le reflet exact de la jeunesse d’aujourd’hui.
Ce que j’ai vu à l’écran, à cette heure de grande écoute, m’a stupéfié. Deux jeunes garçons d’une vingtaine d’année bavardaient, vautrés dans un canapé, en se tenant par le cou, dans une attitude qui ne laissait planer aucun doute sur ce que le scénario leur attribuait comme préférence sexuelle. Et l’un des deux se lamentait en expliquant à l’autre qu’ils n’allaient pas pouvoir adopter d’enfant, comme apparemment ils en rêvaient.
Heureusement, c’est à ce moment que surgit dans l’appartement une fille, qui semblait bien les connaître. Elle s’enquière bien évidemment de ce qui cause le tourment de l’un des deux chéris et, lorsqu’il le lui eut expliqué, répond avec énergie à peu près ceci : « Pas de problème les amis, je suis là pour ça. Vous pouvez compter sur moi. Je vais vous le faire moi ce bébé. On ne va quand même pas se laisser faire par les réacs, qui ne veulent pas que les
homos aient les mêmes droits que les hétéros ». Happy end et l’on passe à la scène suivante.
Donc, lorsqu’une loi est encore en discussion au Parlement, on explique déjà, de la manière la plus insidieuse, à notre belle jeunesse, de quel coté se situe la générosité et de quel coté la plus méprisable des attitudes réactionnaires.
Je sais qu’il y a bien longtemps que plus personne ne se fait d’illusion sur l’objectivité et la mission de service public de notre chère télévision communautaire, mais là, vraiment, je trouve qu’elle s’est surpassée ! »
Vous en conviendrez avec moi, même si ça a le don de nous énerver, il n’y a rien que de très ordinaire dans tout ceci. Et pourtant….
Et pourtant…en s’y arrêtant quelques minutes, en se penchant quelques instants sur ce qui peut sembler anodin, on découvre quelques évidences qui, mises bout à bout, nous donnent un exemple très parlant de la réalité des faits et de leur gravité. Ces mini-séries télévisées, réalisées certes à petit budget, ne se font pas pour autant sans écriture préalable dûment réfléchie, sans scénario construit, sans dialogues imaginés. Elles ont été choisies, commandées, budgétées et financées par des gens qui sont des professionnels, qui ont choisi les jours et les heures de passage en fonction du public à toucher, etc. etc. Rien n’est l’effet du hasard dans une émission de télévision.
Ce qui signifie donc bien que - excusez-moi de me montrer un peu lourd en l’occurrence - des gens ont choisi le thème délicat entre tous de l’adoption d’enfant par les homosexuels, qu’ils l’ont fait introduire dans de petites séries télévisées en le banalisant et en y défendant, en toute désinvolture, les solutions qui vont exactement à l’encontre des valeurs très majoritairement respectées par nos compatriotes, et qu’ils ont veillé à leur diffusion à une heure bien définie, précisément durant les jours qui ont précédé le vote par notre Chambre d’une loi largement contestable et d’ailleurs contestée par tous les milieux dotés d’un minimum de sagesse sociale, y compris un pourcentage non négligeable des homosexuels eux-mêmes. Croire que cette coïncidence entre le jour de diffusion et ceux où le sujet a fait l’actualité politique n’est que le fruit du hasard, relèverait d’une naïveté à laquelle j’ose supposer que plus aucun de mes lecteurs ne participe.
Par ailleurs, le style d’émission et l’heure de diffusion choisis nous dévoilent la tactique sous-jacente. Il s’agit, par une émission populaire auprès des tout jeunes adolescents, de toucher ceux qui regardent la télévision en fin d’après midi, bien souvent sans présence de parents, si ce n’est distraits, occupés à d’autres tâches, ou à peine rentrés du travail.
Ceci nous montre que ces gens qui cherchent à détruire certaines de nos valeurs universelles, n’essayent pas de convaincre par des arguments des interlocuteurs adultes. Non, ils s’en prennent aux enfants à l’âge où, abordant l’adolescence, leurs idées et convictions sont biologiquement fragilisées par la prise de connaissance physique comme mentale de la sexualité.
C’est ce moment là qu’ils choisissent pour leur donner publiquement, en toute impunité, des exemples à succès qui démolissent insidieusement dans leurs esprits, les repères que leurs parents et toute notre société devraient, au contraire, y construire.
Ces cornichoneries télévisées qui passionnent nos pré-adolescents ne sont donc pas innocentes, bien au contraire, elles font scandale au sens évangélique du terme.
Je voudrais, pour aujourd’hui, me contenter de ce constat que certains n’avaient pas encore fait, ou voulu faire : il existe donc bien, dans notre pays, des gens, remarquablement organisés, dotés de moyens très importants, qui oeuvrent en professionnels, depuis de longues années, ouvertement, avec cynisme et efficacité, à la destruction des valeurs universelles les plus fondamentales et auxquelles nous sommes le plus profondément attachés.
Ma question est, en toute logique : que faisons-nous pour nous défendre ?"
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Des cornichoneries qui n’ont rien d’innocent.
J’ai reçu l’autre jour, d’un proche, un message qui raconte un petit fait vécu, parfaitement anodin, mais d’une gravité première. Il dit ceci :
« Je ne sais pas si ça t’arrive souvent de regarder la TV vers 18h., moi jamais. Hier pourtant, à cette heure-là, (à cause de mon petit-fils qui venait de regarder un film enregistré) je me suis offert deux minutes de zapping. Et je suis tombé alors sur une scène, à la RTBF, qui a attiré mon attention.
Il s’agissait, je crois, d’une de ces nombreuses séries télé, où des saynètes se suivent de jour en jour avec les mêmes personnages : des jeunes, filles et garçons, étalent leurs petits émois et leurs petites intrigues amoureuses pour le grand public. Ils se veulent évidemment le reflet exact de la jeunesse d’aujourd’hui.
Ce que j’ai vu à l’écran, à cette heure de grande écoute, m’a stupéfié. Deux jeunes garçons d’une vingtaine d’année bavardaient, vautrés dans un canapé, en se tenant par le cou, dans une attitude qui ne laissait planer aucun doute sur ce que le scénario leur attribuait comme préférence sexuelle. Et l’un des deux se lamentait en expliquant à l’autre qu’ils n’allaient pas pouvoir adopter d’enfant, comme apparemment ils en rêvaient.
Heureusement, c’est à ce moment que surgit dans l’appartement une fille, qui semblait bien les connaître. Elle s’enquière bien évidemment de ce qui cause le tourment de l’un des deux chéris et, lorsqu’il le lui eut expliqué, répond avec énergie à peu près ceci : « Pas de problème les amis, je suis là pour ça. Vous pouvez compter sur moi. Je vais vous le faire moi ce bébé. On ne va quand même pas se laisser faire par les réacs, qui ne veulent pas que les
homos aient les mêmes droits que les hétéros ». Happy end et l’on passe à la scène suivante.
Donc, lorsqu’une loi est encore en discussion au Parlement, on explique déjà, de la manière la plus insidieuse, à notre belle jeunesse, de quel coté se situe la générosité et de quel coté la plus méprisable des attitudes réactionnaires.
Je sais qu’il y a bien longtemps que plus personne ne se fait d’illusion sur l’objectivité et la mission de service public de notre chère télévision communautaire, mais là, vraiment, je trouve qu’elle s’est surpassée ! »
Vous en conviendrez avec moi, même si ça a le don de nous énerver, il n’y a rien que de très ordinaire dans tout ceci. Et pourtant….
Et pourtant…en s’y arrêtant quelques minutes, en se penchant quelques instants sur ce qui peut sembler anodin, on découvre quelques évidences qui, mises bout à bout, nous donnent un exemple très parlant de la réalité des faits et de leur gravité. Ces mini-séries télévisées, réalisées certes à petit budget, ne se font pas pour autant sans écriture préalable dûment réfléchie, sans scénario construit, sans dialogues imaginés. Elles ont été choisies, commandées, budgétées et financées par des gens qui sont des professionnels, qui ont choisi les jours et les heures de passage en fonction du public à toucher, etc. etc. Rien n’est l’effet du hasard dans une émission de télévision.
Ce qui signifie donc bien que - excusez-moi de me montrer un peu lourd en l’occurrence - des gens ont choisi le thème délicat entre tous de l’adoption d’enfant par les homosexuels, qu’ils l’ont fait introduire dans de petites séries télévisées en le banalisant et en y défendant, en toute désinvolture, les solutions qui vont exactement à l’encontre des valeurs très majoritairement respectées par nos compatriotes, et qu’ils ont veillé à leur diffusion à une heure bien définie, précisément durant les jours qui ont précédé le vote par notre Chambre d’une loi largement contestable et d’ailleurs contestée par tous les milieux dotés d’un minimum de sagesse sociale, y compris un pourcentage non négligeable des homosexuels eux-mêmes. Croire que cette coïncidence entre le jour de diffusion et ceux où le sujet a fait l’actualité politique n’est que le fruit du hasard, relèverait d’une naïveté à laquelle j’ose supposer que plus aucun de mes lecteurs ne participe.
Par ailleurs, le style d’émission et l’heure de diffusion choisis nous dévoilent la tactique sous-jacente. Il s’agit, par une émission populaire auprès des tout jeunes adolescents, de toucher ceux qui regardent la télévision en fin d’après midi, bien souvent sans présence de parents, si ce n’est distraits, occupés à d’autres tâches, ou à peine rentrés du travail.
Ceci nous montre que ces gens qui cherchent à détruire certaines de nos valeurs universelles, n’essayent pas de convaincre par des arguments des interlocuteurs adultes. Non, ils s’en prennent aux enfants à l’âge où, abordant l’adolescence, leurs idées et convictions sont biologiquement fragilisées par la prise de connaissance physique comme mentale de la sexualité.
C’est ce moment là qu’ils choisissent pour leur donner publiquement, en toute impunité, des exemples à succès qui démolissent insidieusement dans leurs esprits, les repères que leurs parents et toute notre société devraient, au contraire, y construire.
Ces cornichoneries télévisées qui passionnent nos pré-adolescents ne sont donc pas innocentes, bien au contraire, elles font scandale au sens évangélique du terme.
Je voudrais, pour aujourd’hui, me contenter de ce constat que certains n’avaient pas encore fait, ou voulu faire : il existe donc bien, dans notre pays, des gens, remarquablement organisés, dotés de moyens très importants, qui oeuvrent en professionnels, depuis de longues années, ouvertement, avec cynisme et efficacité, à la destruction des valeurs universelles les plus fondamentales et auxquelles nous sommes le plus profondément attachés.
Ma question est, en toute logique : que faisons-nous pour nous défendre ?"