J'étais un étranger et tu ne m'as pas accueilli

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Adnocturne
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J'étais un étranger et tu ne m'as pas accueilli

Message non lu par Adnocturne » ven. 17 mars 2006, 14:27

[align=justify]Je suis un peu déçu par certains intervenants sur ce forum. Ils pensent plus à fustiger l'Islam ou les immigrés qu'à promouvoir la Sainte Eglise Catholique.

Je me permets de vous communiquer quelques extraits du texte de Philippe LOUVEAU sur l’accueil de l’étranger.
Extrait de « Un peuple en devenir : l'Église et les migrants » de Philippe Louveau a écrit :L’enseignement le plus explicite de Jésus sur l’accueil à réserver aux immigrants et aux réfugiés est sans contredit cette parole où il a été jusqu’à faire de l’étranger le sacrement de sa présence à travers le temps et l’espace : Mt 25:31-35. Mais on peut aussi relire Jn 11:52, Jc 2:15-17, He 13:1-2, 3 Jn 5, ou encore 1 P 2:11 qui fait de tous les humains sur la terre des gens de passage et des étrangers en marche vers une patrie définitive où les rivalités seront à jamais bannies.
"Une telle vision des choses exprime la contestation la plus fondamentale que l’on puisse formuler contre les tentations de xénophobie et de racisme. Qui donc peut prétendre être maître de la terre où il n’est que de passage, comme un immigrant ou un réfugié ?"
On peut encore penser à la relecture que Jésus fait du prophète Isaïe dans la synagogue de Nazareth (Lc 4:17-21) : Si l’un des critères de la fidélité au Christ réside en ce que "la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres", alors, de fait, les évêques français ont raison de noter que la mission passe par une attention particulière à ceux qui viennent répercuter le cri du Tiers-Monde jusque dans notre société, et qu’il ne saurait y avoir de discrimination dans la solidarité.
"Il ne s’agit pas seulement pour les chrétiens d’un devoir d’hospitalité. C’est l’identité même de l’Église qui est en cause : germe d’un peuple nouveau où tout homme, à travers l’originalité de sa culture, est reconnu comme un frère." [cf. Ga 3:28 ; Ep 2:19]
Contre l’indifférence, la solidarité !
Contre l’indifférence, qui, pour les chrétiens, constitue un péché par omission, l’Eglise en appelle à la solidarité.
Cette solidarité fondamentale entre les hommes ne saurait d’ailleurs être restreinte par quelques dispositions juridiques que ce soit. Dans ce domaine comme dans d’autres, la loi civile ne peut pas aller contre la loi morale qui me prescrit de voir en tout homme un frère.
"Un étranger en situation illégale est exclu du droit, donc exclu d’une reconnaissance sociale au sein d’une communauté nationale. Il n’existe pas au regard des autres.
L’Eglise, pour qui toute personne humaine a une dignité inaliénable du fait de l’image de Dieu qui la constitue, ne peut accepter cette exclusion et affirme que, même en situation illégale, tout homme est sujet de droits. (...)
Un défi pour les chrétiens
Comme tant d’autres et avec d’autres, les chrétiens sont donc invités à résister à toutes les tentations - voire les pratiques ! - racistes ou xénophobes, qui voudraient transformer les immigrés en boucs émissaires de toutes les difficultés que notre pays peut traverser. Ils peuvent, sans naïveté ni syncrétisme irrespectueux de l’identité des uns et des autres, contribuer utilement au dialogue inter-religieux et à une meilleure compréhension entre nos diverses cultures. Ils doivent certainement se faire entendre pour que, dans la hiérarchie de nos valeurs d’Européens nantis, le légitime droit à la propriété privée n’occulte pas la loi plus fondamentale encore de la destination sociale ultime des biens de la création, et que, dans l’opinion publique, le légal ne devienne pas peu à peu le critère du moral.
Mais leur contribution la plus originale et peut-être la plus prophétique, dans une société qui a tendance à céder aux tentations de la peur et du repli, sera sans doute de donner un signe éclatant de ce peuple nouveau sans frontière et sans exclusion que Jésus a fait naître de sa mort et de sa résurrection. Nos communautés doivent "témoigner de la qualité d’intégration qu’elles pratiquent en leur sein". C’est ainsi qu’elles seront "ferments de la construction de l’unité humaine et de la civilisation de l’amour". (Jean-Paul II, le 17/10/1985. Discours du 2ème Congrès mondial de la pastorale de l’émigration)
"Il ne s’agit pas seulement d’accueillir un Portugais ou un Antillais dans son conseil pastoral ou de colorer la liturgie de quelques rythmes africains. Il s’agit de devenir ensemble davantage l’Eglise de Jésus-Christ dans un véritable partenariat, dans une meilleure connaissance de nos cultures propres et dans la prise en compte ensemble des défis missionnaires qui se posent à nous."
N’est-ce pas, après tout, la vocation de notre Eglise qui se veut catholique ... c’est-à-dire "universelle" ?[/align]

MB
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Message non lu par MB » dim. 19 mars 2006, 22:31

Bonsoir !

Il ne faut pas généraliser les positions des participants, ni les assimiler les unes aux autres. Pour ma part, étant moi-même immigré, je me vois mal soutenir l'idée d'ôter l'échelle qui m'a fait grimper, moi et mes parents ; je suis donc spontanément favorable aux étrangers, et à la limite, l'ouverture totale des frontières ne me dit rien de mauvais.

Avec l'Islam, c'est autre chose, il faut être plus fin. Critiquer l'Islam, c'est un peu différent de la critique des immigrés (qui ne sont pas tous musulmans, loin s'en faut, cf. les Chinois). Et il y a effectivement un problème avec certaines populations - sans parler de questions de sécurité nationale que vous imaginez bien, dans le contexte international d'aujourd'hui...

En ce qui concerne les affaires de l'Eglise, les étrangers ont une grande qualité : ils n'ont pas les complexes des Français ; peut-être en ont-ils d'autres...

Bien à vous
MB

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Message non lu par FMD » dim. 19 mars 2006, 23:00

[align=justify]Bonsoir Adnocturne! :)

Comme MB vous l'a très justement dit, chaque intervenant a sa propre opinion sur la thématique de l'immigration, votre message en est un parfait exemple. Je constate par ailleurs en utilisant la fonction « Rechercher » que ce thème a été relativement peu abordé jusqu'à présent et qu'à ma connaissance - et vous conviendrez que je suis bien placé pour juger de cela, les personnes obsédées par l'immigration de manière caricaturale n'ont pas fait long feu sur ce forum.

Ce rappel étant fait, je me permets de revenir sur le fond de votre message. Vous avez entièrement raison de rappeler l'importance de l'accueil de l'étranger et la nécessité de veiller à ce que ses droits soient pleinement respectés en combattant notamment le racisme et la xénophobie. Il ne faut toutefois pas oublier que l'Église nous enjoint à nous engager pour combattre les causes obligeant des millions d'hommes, de femmes et d'enfants à quitter leur terre natale. Concrètement, qu'est-ce que cela signifie-t-il pour l'Europe? C'est bien simple, avant de lorgner sur la Chine, il est urgent de faire de l'Afrique une alliée et une amie de premier ordre et ce non pas pour recréer une logique de blocs mais uniquement pour assumer nos responsabilités dans un continent à qui nous avons apporté notre foi certes mais aussi nos vices pour reprendre l'expression de Benoît XVI. Il va de soi que je ne parle pas de financer la énième berline d'un dictateur sordide soutenu par le Quai d'Orsay mais d'investir dans les domaines politiques, économiques mais aussi spirituels.

Je n'aborderai enfin que brièvement la problématique de la politique migratoire qui me semble être la plus juste dans la mesure où j'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer à ce sujet sur ce forum, toutefois je ne peux que m'élever contre les deux absurdités extrémistes que sont l'immigration zéro et la non prise en compte des facteurs culturels des immigrants dans l'octroi de la nationalité française. Je ne peux également passer sous silence le concept d'immigration choisie prôné par M. Sarkozy qui n'est rien d'autre qu'un résidu de colonialisme et qui consiste tout simplement à priver les pays les plus pauvres de leurs hommes les plus compétents.

PaX
Franck[/align]

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Message non lu par alain21 » lun. 20 mars 2006, 14:13

Je me permets de vous envoyer un petit argumentaire paru sur le site du Centre de formation à l'action civique et culturelle selon le droit naturel et chrétien dont j'extrais quelques passages:
Centre de Formation (Ichtus) a écrit :L’Église, et donc les catholiques, doivent accueillir les étrangers, à l’image de ce que dit le Christ (Mt 25, 35) : "J’étais étranger et vous m’avez accueilli"

Il convient sur cette question d’opérer une distinction fondamentale dans la doctrine de l’Église entre ce qui relève de la morale et ce qui relève de la politique.

Certes, le catholique a le devoir de secourir son prochain, celui qui est dans la détresse et ce devoir est impérieux et inconditionnel. Il relève de la charité fraternelle, de la morale et s’impose à chacun de nous, individuellement. Ainsi, quand une personne, étrangère ou non, catholique ou non, demande à être secourue, nous avons le devoir de l’aider et de l’accueillir.

Á l’échelle d’une nation, le raisonnement n’est pas le même car l’on ne se situe plus du point de vue de l’individu mais du point de vue d’une collectivité, d’une communauté dont il s’agit d’assurer le bien commun. Nous sommes ici dans l’ordre de la charité politique [1] On imagine aisément, en matière de défense du territoire, qu’une nation ne se laisserait pas agresser sans répliquer sous prétexte que le Christ a dit : "Quelqu’un te gifle-t-il sur la joue droite, tends-lui encore l’autre" (Mt 5,39)...

On entend pourtant de nombreux prêtres, et parfois des évêques, justifier l’accueil des "sans-papiers" dans les églises au nom des paroles du Christ ?

Cela a pu arriver mais ce n’est ni ce qu’enseigne l’Église, ni ce que déclarent les principaux évêques français. Ainsi peut-on citer le récent communiqué des évêques d’Ile-de-France, parmi lesquels se trouve le Cardinal Lustiger, communiqué rendu public après les occupations d’églises par des sans-papiers au début de l’année [2] Ils y précisaient notamment qu’en tant qu’évêques, ils entendaient continuer "à offrir [leur] service de médiation, sans [se] substituer à ceux qui ont le devoir politique de veiller au bien commun dans un Etat de droit ". Cela montre bien que ce n’est pas aux clercs de juger de la capacité qu’a la France d’accueillir ou non de nouveaux migrants mais aux autorités politiques qui veillent - en principe - au bien commun.

Mais qu’est-ce que le bien commun et pourquoi l’arrivée de nouveaux migrants le remettrait-il en cause ?

Le bien commun, d’après le Catéchisme de l’Église Catholique (§1906), c’est "l’ensemble des conditions sociales qui permettent tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection, d’une façon plus totale et plus aisée". En fait, préserver le bien commun, pour une nation, signifie préserver la paix sociale, la justice, en faisant en sorte que toutes les conditions soient réunies pour que les citoyens puissent s’épanouir aussi bien matériellement que spirituellement ou culturellement. Tout le monde doit veiller au bien commun mais en premier lieu, précise le Catéchisme, "ceux qui exercent la charge de l’autorité", c’est-à-dire les responsables politiques.

Actuellement, notre pays n’a plus la capacité d’accueillir de nouveaux migrants, non seulement pour des raisons économiques et sociales (chômage, délinquance, logement, etc.) mais aussi parce que les Français ne sont eux-mêmes plus conscients d’appartenir à une nation, avec une identité propre qu’ont forgée 1500 ans d’histoire. Or, le bien commun exige que l’on protège d’abord les nationaux puis, une fois garanti leur épanouissement, les étrangers dans la mesure des capacités du pays.
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Message non lu par thomasthomas » dim. 16 avr. 2006, 0:51

Bonjour à tous ,
tout à fait d'accord avec ton texte Alain .
Une crise identitaire touche les français , il est donc impossible d'accueillir de nouveaux immigrés , de plus s'ils sont de cultures différentes , comme les islamiques .
Malheureusement , l'immigration massive continue.

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Message non lu par FMD » dim. 16 avr. 2006, 1:07

[align=justify]Bonsoir Thomas,
thomasthomas a écrit :Une crise identitaire touche les français , il est donc impossible d'accueillir de nouveaux immigrés , de plus s'ils sont de cultures différentes , comme les islamiques .

La France traverse une crise identitaire? Très bien, et ensuite? Je ne vois pas en quoi cela nous interdit d'accueillir de nouveaux immigrés, bien au contraire! Les personnes originaires d'Afrique ou d'Europe de l'Est notamment pourraient nous être d'une aide précieuse – en réalité elles le sont déjà – pour mener à bien la nouvelle évangélisation. Si les français ne savent plus qui ils sont, c'est avant tout parce qu'ils ne savent plus en quoi ils croient. Loin d'aggraver une quelconque « crise identitaire », une telle immigration pourrait donc au contraire permettre de la résorber en réconciliant la France avec ses racines chrétiennes.

PaX
Franck[/align]

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Message non lu par thomasthomas » dim. 16 avr. 2006, 1:29

C'est sur , mais une immigration en provenance des pays de l'est ou de l'afrique chrétienne n'est pas le problème , elle peut meme etre positive .
Je parlais d'une immigration de culture islamique , c'est à dire les musulmans .
En effet , de nouvelles vagues de musulmans ne peuvent qu'aggraver la crise identitaire française .
Et pour l'instant , d'après ce qui se passe , nous serons tous d'accord pour dire que l'immigration que nous subissons provient principalement des pays musulmans .
Je pense donc qu'il faut soit stopper l'immigration ou alors changer d'immigration , en l'occurrence la provenance des immigrés .
Pourquoi pas une immigration en provenance de l'amérique latine par exemple?

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Nanimo
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Message non lu par Nanimo » lun. 17 avr. 2006, 16:05

Malheureusement, les Latinos-Américains sont déjà pris : 11 à 12 millions de clandestins d’origine latino et tous catholiques sur le sol américain. Et attention, il ne s’agit pas ici d’immigration régulière, mais bien clandestine et nous parlons d’un pays qui s’est bâti sur l’immigration et parfaitement au fait de ce qui motive les mouvements migratoires.

À cet égard, il faut noter que le clergé américain catholique avait adopté la position prônée par Adnocturne : :siffle: accueillir no matter what. Une position fort bien critiquée sur ce fil de discussion dans l’article du centre de formation et auquel je vous renvoie.

J’ajouterais que les Américains auraient pu fort bien examiner leurs chiffres pour savoir s’il y avait un coût associé à la migration clandestine massive des Latinos-Américains. Nous savons tous que l’Amérique n’a rien à apprendre sur le plan de l’efficacité économique; elle sait examiner ses statistiques, en tirer les conclusions et prendre les mesures qui s’imposent sans états d’âme. Le système libéralo-capitaliste le lui permet.

Contre toute attente, les discussions se sont éternisées sur la viabilité d’une main-d’œuvre latino-américaine :siffle: (on se serait cru en Europe, surtout en France). Les chiffres commencent timidement à sortir : on savait déjà que les municipalités à forte proportion de clandestins faisaient naufrage sous le coup des dépenses en santé et en éducation, mais on s’apercevrait aussi enfin qu’une main-d’œuvre sans qualifications, peu instruite, « cannibalise » les classes pauvres du pays d’accueil (sujets honteux que personne ne voulait être le premier à soulever et qu’on laissait aux nazillons).

Et voilà comment l’Amérique a commencé à hablar español. :cartoon:
Dernière modification par Nanimo le mer. 19 avr. 2006, 23:36, modifié 2 fois.
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Christian
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Message non lu par Christian » mar. 18 avr. 2006, 18:35

Bonjour Nanimo,
une main-d’œuvre sans qualifications, peu instruite, « cannibalise » les classes pauvres du pays d’accueil (sujets honteux que personne ne voulait être le premier à soulever et qu’on laissait aux nazis)
Cette analyse est juste et elle doit moins aux nazis qu’au bon sens. Lorsque la demande de main d’œuvre est forte, comme ce fut le cas en France pendant les ‘années folles’ et pour compenser la saignée de la Grande Guerre, ou dans les années 1950-1960, les immigrés comme les autochtones trouvaient facilement de l’emploi. Mais certainement les salaires des autochtones eussent été tirés à la hausse sans la concurrence des immigrés (c’est la raison principale de les faire venir). En période de stagnation économique, en revanche, et avec une offre d’emploi sérieusement réduite par la règlementation, le chômage s’installe.

La question est celle-ci (et c’est peut-être ici que votre allusion aux nazis est pertinente) : le travail est-il une denrée rare qui doit être réservée aux gens d’une certaine ethnie ?

Cordialement

Christian

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Message non lu par thomasthomas » mer. 19 avr. 2006, 5:09

Bonjour à tous ,
A mon sens , je pense qu'il faut dissocier le problème des immigrés entre la société et la culture .
Je pense que les immigrés ne sont pas du tout une menace pour l'emploi , ou autres .
Effectivement , ils ne sont pas responsables des problèmes sociaux économiques , c'est l'état qui l'est , à cause de sa politique de réglementation sur tout et n'importe quoi .Il suffit de voir la multitude de contrats de travail qu'il existe en France ( presque 100 ) , cela prete à rire .
Bien sur que l'immigration aggrave un peu plus les problèmes économiques , cela s'y rajoute , mais ce n'est pas le facteur premier .Si l'économie était saine , elle absorberait très facilement les immigrés dans le monde du travail .

Par contre , l'immigration en provenance de l'afrique du nord , et je précise bien la provenance , est une menace pour la culture et les valeurs françaises .La nation française n'a pas la capacité d'assimiler culturellement ses vagues massives d'immigrés , alors que sa propre population autochtone traverse majoritairement une crise d'identité . De plus , ces immigrés ramènent une culture différente , mais en plus une religion différente .Et comme la France est en passe à une décatholisation grave de sa population , aucune religion dominante ne pourra contrer l'islam .
Les français sont décatholiser et en pleine crise culturelle et identitaire .
En face arrive des masses d'immigrés imprégnés et très à leur culture et religion , qui sont à l'opposé des notres .
La France ne survivra pas religieusement et culturellement à cette arrivée massive d'allogènes sur notre sol .
Elle n'a plus la capacité à les fondre dans la masse , c'est l'inverse qui va se produire , et on en voit déjà le début , ce sont les français autochtones qui vont s'intégrer à la culture des allogènes .
2000 mosquées construites en France ( je précise qu'il y en a désormais plus qu'au Maroc ) .
Non content , ils demandent des mosquées cathédrales désormais , avec minarets .
Loi en cours pour apprendre l'arabe dès 3 ans dans les écoles publiques(projet test)
Créations de plus en plus nombreuses d'écoles musulmanes et coranniques .
Porc supprimé dans presque toutes les cantines publiques .
Non content , maintenant ils demandent à ce qu'il n'y ait que de la viande allal.
Obligation de retirer sapin de noel et crèche dans 13 écoles publiques en 2005 suite à des protestations de parents musulmans .
Patientes en progression constante qui refusent d'etre soigné par des hommes dans les hopitaux et cliniques au nom de leur religion ( une vingtaine de docteurs ou infirmières agressés par les maris musulmans en 2005 suite à ces problèmes ) .
Séparation dans les piscines municipales entre homme et femme au nom de l'islam.
Projet de loi pour empécher la caricature du faux prophète mahomet .
demande de plus en plus nombreuses d'employées de porter le voile sur leur lieu de travail, meme dans la fonction publique .
demande de plus en plus nombreuses de fonctionnaires musulmans ( profs , infirmiers , etc...) de pouvoir faire leur 5 prières sur leur lieu de travail , ils demandent donc des salles pour prier dans les écoles , hopitaux , etc...
Etc...

Si ce n'est pas une intégration à l'envers ça , c'est flagrant !!!
Et ce n'est qu'un début.
Le pire est à venir.

Christian
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Message non lu par Christian » mer. 19 avr. 2006, 8:15

Bonjour Thomas,

La situation que vous décrivez est faussée par le statut public des établissements, piscines municipales et administrations. Leurs décisions prennent aussitôt un caractère politique. Si les piscines, par exemple, étaient privées, il appartiendrait aux propriétaires de ségréguer ou pas les hommes et les femmes. Leur décision serait fondée sur leurs convictions personnelles ou sur des calculs économiques, et il n’y aurait rien à redire. Mais qu’un élu du peuple prenne cette décision, et les fondements du pacte républicain sont remis en cause.

Le reste est une simple question de courtoisie. J’ai dû subir un examen médical dans un hôpital public anglais, on m’a demandé, comme à tout le monde, s’il m’était indifférent d’être examiné par un médecin homme ou femme. Je ne vois pas pourquoi les patients français n’auraient pas droit au même respect.

Cordialement

Christian

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Message non lu par thomasthomas » mer. 19 avr. 2006, 8:54

Oui , mais je ne vois pas pourquoi au nom de la "courtoisie" envers 2 ou 3 musulmans dans une école , tous les autres écoliers seraient obligés de se priver de porc.
Je n'appelle pas ça de la courtoisie mais du faschisme vert.
La cantine est un service , et est non obligatoire .
Si une catégorie de la population n'est pas satisfaite par les menus , ils n'ont qu'à faire manger leurs enfants chez eux .
Pourquoi imposeraient ils leurs rites à l'ensemble de l'école?
Au nom de quoi?

A ce moment là , il n'y a plus de limite .
Si 2 écoliers sont végétariens , on va interdire la viande aussi?

Que Dieu vous benisse

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Message non lu par Christian » mer. 19 avr. 2006, 9:36

Il ne s’agit pas d’interdire, mais de fournir. Ceux qui se gargarisent de ‘service public’ doivent être capables de préparer quelques plats sans viande pour les végétariens et sans porc pour les musulmans et les juifs. Et si le nombre de musulmans le justifie, de se faire livrer de la viande halal à leur usage. Je ne vois pas où est le problème. L’école n’est-elle pas au service des élèves ?

Christian

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Message non lu par Exupère » mer. 19 avr. 2006, 11:55

Bonjour,

Le problème Christian est que les républicains et autres défenseurs de l'athéisme d'Etat qui mangent nos économies en France se rendent compte, grands naïfs, qu'un service public doit reposer sur une culture, des valeurs, un ordre moral admis de tous pour fonctionner. Or la république est une coquille vide qui n'enseigne aucune valeur et ne transcende rien. Par conséquent, les services publics de cette république athée sont voués à s'effondrer en raison de l'affrontement des cultures et systèmes de valeurs qui rendront de moins en moins possible un consensus.

En gros: nos écoles, hôpitaux, tribunaux sont d'essence chrétienne. On a tout fait depuis cent ans pour nier cette essence et l'on y est arrivé. Maintenant, tout ce joli système ne demande donc qu'à s'écrouler.

Or vivre en société veut dire mettre en commun, créer des réseaux de solidarité. Il est donc urgent que notre communauté, la catholique, s'organise pour être de plus en plus autonome - au moins pour tout ce qui relève de l'éducation et de la santé. Plus tard viendront justice, probablement police, peut-être armée.

En Christ
Ex
- Quiconque donc écoute les paroles que je viens de prononcer et les met en pratique ressemblera à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc -
Mt 7, 24

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Message non lu par thomasthomas » mer. 19 avr. 2006, 19:00

Christian a écrit : Ceux qui se gargarisent de ‘service public’ doivent être capables de préparer quelques plats sans viande pour les végétariens et sans porc pour les musulmans et les juifs. ?

Christian
Tout à fait , je ne vois là aucun problème .
Mais avez vous lu ce que j'ai dit?
En effet , cela ne me gene pas que les musulmans aient un repas "spécial" sans porc , c'est leur choix , et c'est ça la liberté .
Moi ce qui me gène , c'est qu'une majorité d'élèves ne mangent pas de porc à cause d'une minorité .
Il y a quand meme une énorme différence entre faire un repas spécial pour les musulmans , et obliger tout le monde , c'est à dire musulmans et non musulmans , à manger selon les rites musulmans : c'est malheureusement ce qui se passe en interdisant le porc des cantines .
Vient aussi un autre problème , l'équité entre les religions .
Font ils des repas sans viande le vendredi pour les cathos?
Et le vendredi saint , ni viande , ni poisson aussi?
Bien sur que non , tout le monde s'en fiche .Et si les cathos en faisaient la demande , on leur répondrait très clairement que l'école est laique et qu'ils n'ont qu'à mettre leurs enfants soit dans le privé soit les faire manger chez eux .
Alors ou est la justice dans tout ça?
Moi je n'en vois pas .
Je vois juste du favoritisme en faveur d'une religion d'islam .
De plus , c'est illégal , l'école est public est laique , je me permet de le rappeller .
De plus , une obligation pour les non musulmans à ne pas manger de porc à cause des musulmans .
Service , oui , mais pour qui?
Il y a effectivement un service adapté pour les musulmans , mais les autres n'ont qu'à se soumettre , ou quitter la cantine .
Je trouve ce procédé très peu "démocratique".

Que Dieu vous benisse

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